Disclaimer : Les personnages m'appartiennent.
Je pourrais te voir, te sentir. T'entendre même, si je rêvais plus fort. Tes yeux, ton odeur, ton rire et tes mains, si douces, ta peau, ton visage, ton amour et toute ma vie, concentrée en toi. Je pourrais le voir et me rappeler nos vingt ans, me rappeler l'amour et la vie, me rappeler nous et emmerder les autres. Mais mes yeux mouillés, ma gorge serrée. Mes doigts tremblants enfoncés dans ces merveilles multicolores. Même elles je ne les vois pas, peux pas. Aimerais tellement, tu sais. Que tu sois là, avec moi, encore. Que tu me serres et que tu me dises que ça va. Que tu m'aimes, sois fier, que nous et rien d'autre. Que tu reviennes, juste une seconde, pour me dire qu'on a réussi, mon ange, on a réussi à s'aimer malgré tout. Si fort, si longtemps. Que l'un devait partir d'abord, c'est la vie. Pas ensemble, que continue à vivre, pour moi, s'il te plait. Que je ne t'emmène pas, pas encore, mais je viendrais te chercher, je t'attendrais, et on aimera encore. Je t'entendrais me le souffler à l'oreille, ta chaleur contre la mienne, la bulle reconstruite, mon oxygène renouvelé. Je t'entendrais le faire, mais je n'y arrive pas. Ca me tue, tu sais. J'aimerais. Mes doigts plongés dans ces merveilles multicolores. Qu'est-ce qu'ils doivent penser, tous? On s'en fout, dis le moi, on s'en fout. J'suis qu'un vieux fou qui t'aime d'amour, qui t'aime plus que tout, qui crispe ses mains dans des bonbons chargés de souvenir pour ne pas exploser. Et alors, et alors? Je t'aime.
Il faut sortir, quelqu'un souffle. Ce n'est pas toi et je frissonne, retiens, ne pleure pas je te jure. Mes jambes marchent toutes seules et je n'y vois rien. Je voudrais que tu sois là, que tu sentes la pluie battre contre mon coeur et glisser le long de mon dos. Que tu glisses ta main dans la mienne et qu'on se trempe à attraper la mort. Qu'on rit comme des enfants et qu'on s'aime à s'en étouffer. Sentir tes lèvres mouillées contre les miennes, mon coeur battre comme un fou et me dire que plus heureux n'existe pas. Emmerder tous ces cons qui se croient meilleurs que nous et leur dire que la vie c'est pas ça. Te bouffer des yeux et te bouffer tout court, t'aimer le plus fort possible, m'écrouler entre tes bras, te promettre la lune et l'amour éternel et être sûr que je pourrais te l'offrir. Avoir vingt ans et fêter nos un an en ayant les larmes aux yeux, parce que je sais que c'est pour toujours, je le vois dans tes yeux et j'entend ton coeur battre jusqu'ici. Crever d'envie de me mettre à genoux, pleurer comme une fille et te demander pour toujours. Que tu m'aimes si fort, si fort. Que tu te mettes à rire entre les larmes et que ça arrête mon coeur à jamais. Me fasse frémir, trembler, fissurer aimer. Que tu caresses de tes doigts chaque parcelle de ma peau et voir tes yeux briller. Me dire que oui, mon ange, mon amour, oui je t'aime. Je suis fier, si fier. T'es un miracle, merveille, t'es le plus beau des miracle. Chaque jour est une belle chose. Je te regarde et je t'aime, si fort. Toujours plus fort, pas d'habitude, pas de routine, pas de mais oui, mais bon. T'es mon miracle, t'es mon amour. Dis le moi encore, je veux t'entendre. Mes mains se serrent autour des merveilles que j'ai pas pu lâcher. C'est pas mes yeux, c'est la pluie. Dis moi que c'est la pluie.
Que jamais tu ne partes, oui que tu m'emmènes avec toi. Qu'on s'en fout des promesses, sois égoïste, aime moi, prend moi avec toi. Mon amour, mon amour. Tout est fini, sans toi. Tout a fini et je te hais, je te hais. Si fort, mon ange, si fort. C'était pas nous, jure le moi. Je t'aime, aime moi, c'était pas nous tu le sais. On s'aime, on s'aime. Promet le. Je veux te voir me regarder, tes yeux briller, ton coeur battre. Me regarder, me parler, rire. Me faire chavirer, tanguer, vouloir. Toi, toi, toi. Je voudrais pouvoir te voir, te sentir. Le temps a filé entre mes doigts et je le sens fissurer mon coeur peu à peu. Je voudrais t'aimer encore et être sûr que tu m'attend. M'asseoir, comme à vingt ans. Te regarder venir, sentir ma vie se renverser, te sourire, te dire viens. « te raconter enfin qu'il faut aimer la vie, et l'aimer même si le temps est assassin. Et emporte avec les lui les rires des enfants. Et les mistrals gagnants ». |