Disclaimer: Rien ne m'apartient mise à part Fran et Louis, qui ne servent pas à grand chose ici-bas. Bref, tout appartient à Madame Rowling, malheureusement, j'aimerai bien faire main basse sur Draco.
Post-it: Ce texte est n'importe quoi, je vous préviens. Les personnages ont eu tendance à ne pas vouloir être sérieux et à faire ce que bon leur semblaient. Si leurs comportements vous déplait, ce n'est pas de ma faute. Ecrivez à Harry et Draco pour les engueuler, je vous donnerai leur adresse postale si jamais vous êtes intéressés.
Sur ce, adieux mes lapins enchantés.
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Rectangle, plat, immobile.
Neige, sapins, Père Noël.
Pas de vie, image figée, trop d’esprit de Noël tue l’esprit de Noël.
- Bordel de couilles de Merlin ! Où est-on ?
- Chez le Père Noël !
- Fran, comment te dire … ? Il. N’existe. Pas !
- Et comment expliques-tu qu’il soit juste à coté de moi, Louis mon lapin?
- Louis, Fran; merci de vous taire, j’essaye de réfléchir.
- Toi Malfoy ? Réfléchir ? Tu sais faire ça ?
- Oh Potter, ta gueule !
- Noooon, gémit Fran, ne commencez pas !
- Attendez, lança Harry. Nous sommes dans la neige mais nous n’avons pas froid, cette même neige tombe mais ne nous touche pas, le Père Noël est là mais il ne bouge pas--
- Et cette bête sauvage nous regarde avec un air sadique mais ne nous attaque pas, le coupa Draco.
- Bête sauvage ? Répéta Harry en riant. Malfoy, c’est un daim.
- C’est toi la seule bête sauvage ici Draco, grommela Louis.
- Louis Miller, tu veux que je te foute un coup de baguette où je pense ? Menaça Draco Malfoy.
- Leurs corne ne s’appellent pas des baguettes Draco, mais des bois ! Fit remarquer Fran.
- Je parlais de cette baguette là, siffla-t-il en sortant sa baguette d’aubépine et de crin de licorne.
- Oh, seulement celle-ci, souffla distraitement Harry.
Draco Malfoy fit un demi-tour artistique et jeta un regard de tueur à Harry Potter qui essayait d’assembler les pièces manquantes pour comprendre où lui, les deux Poufsouffles et Malfoy s’étaient retrouvés.
- Récapitulons, lança le Gryffondor. Les deux Poufsouffles ici présent se bécotaient--
- Toi et Malfoy aussi, l’interrompit Louis.
- Malfoy et moi nous battions, reprit Potter comme si de rien n’était. Et d’un coup, nous nous sommes tous retrouver ici.
- N’oublies pas que Fred et George Weasley sont passés au même moment, ajouta Fran.
- Déguisés en vieillards rougeoyants, se moqua Malfoy.
- Oui, souffla Harry. Fred et George sont passés par là déguisé en Pères Noël et maintenant, par le plus grand des hasards, nous nous retrouvons coincé dans l’esprit de Noël.
- Tu crois qu’on peut être coincé dans un esprit ? Lança Fran.
- Je vais t’en foutre de l’esprit moi, souffla Malfoy.
- Parce que tu en as à revendre, toi, de l’esprit Malfoy ?
- Je devrais peut-être t’en donner un peu, Potter, tu trouverais enfin comment répondre à mes piques assassines au lieu de rester la bouche ouverte comme un Strangulot stupide.
- Tu peux t’en carrer un où je pense, de Strangulot, Malfoy.
- Volontiers. Carre moi ton Strangulot, Potter.
- Stop ! Hurla soudain Louis Miller. On est tous coincé ici et je ne suis pas très heureux d’être ici avec vous mais il me semble que le plus important est déjà savoir où nous sommes et ensuite, comment sortir d’ici !
Draco Malfoy coula un regard étonné à Harry Potter et resta un long moment à regarder son ennemi le plus proche. La neige tombait sur ses mèches rebelles mais ne le touchait pas, Draco avait la vague impression d’être un personnage dans une photographie sorcière.
- Mais oui ! Alléluia ! J’ai trouvéééé ! Se mit-il soudain à hurler.
- Quoi ? Aboya Louis.
- Qu’est-ce qu’il te prend Draco ? Lança Fran.
- Crétin peroxydé, arrête de danser comme un débile et explique-toi !
- Toi le Sauveur en couche culotte, tu ne me donne pas d’ordres ! Si je veux faire une valse de la victoire, je la ferais ! D’ailleurs, tu sais danser la valse PottyPotty ?
- Non ma FouinouFouine, apprends-moi !
- Approche, rigola Draco. Un peu plus près, encore, voilààà. Mets ta main sur ma hanche, l’autre dans ma main. Tes mains sont chaudes ! Bref, ce n’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire. Et voilàà, après on tourne comme ça ! Un, deux, trois, quatre. Un, deux, trois, quatre.
- … , lança Fran en regardant les deux garçons.
- … , lui répondit Louis d’un air découragé.
- Dis Malfoy, lança soudain Potter, tu connais la macarena de la joie ?
- C’est une maladie ? S’inquiéta le blond en fronçant les sourcils.
- Mais non ! C’est une danse. Fais comme moi. Tend ton bras, paume vers le sol, fais la même chose avec l’autre, trèèès bien. Tourne ta paume vers le ciel, l’autre pareille ensuite pose ta main sur le creux de ton coude et tu fais la même chose avec ton autre main. Après, tu posa ta main dans ton cou, waouh tu es doué Malfoy ! La même chose avec l’autre main et ensuite les mains sur les hanches, mais toujours croisées puis les mains sur les hanches mais plus croisées du tout et pour finir, tu donne des coups de hanches vigoureux.
- Aha ! Ca je sais faire, donner des coups de hanches vigoureux c’est dans mes cordes ! Dis Potter, tu connais la Gigue du Nain ?
- STOP ! Se mit soudain à hurler Louis. Draco, dis-nous ce que tu as compris et arrêtez de danser !
Dans des poses plus ou moins stupides, Harry Potter et Draco Malfoy stoppèrent leur petit concours de danse et se regardèrent dans le blanc de l’œil, prenant pleinement conscience de ce qu’ils venaient de faire.
- Allez, accouche Malfoy, l’encouragea Harry.
- Je demande une salle de préparation, accoucher ce n’est pas facile et j’ai un peu peur pour mon utérus ! S’exclama affablement le blond.
- Draco, s’il-te-plaît, s’énerva Louis en se pinçant l’arrête du nez.
- Tout d’abord, je veux être sur que quand nous sortirons, tout le monde saura que c’est moi qui ait trouvé ça.
- Tout ce que tu veux, souffla Harry en s’asseyant à même le sol.
- Tout ce que je veux ? Répéta Malfoy.
- Oui, même le cul de Potter ! Siffla Fran. Maintenant, monseigneur Malfoy, dis nous ce que tu as trouvé avant que j’ai envie de faire pipi.
- Génial, une pisseuse… se plaignit Potter en prenant sa tête dans les mains.
- Bon, commença Draco, c’est bête comme une carte Chocogrenouille. Comme nous le savons tous, c’est bientôt Noël et je crois que les Weasley ont décidés de nous faire une… blague, si on peut appeler ça comme ça. Je me suis demandé où les choses bougent mais n’existe pas vraiment et là, j’ai eu une illumination: nous sommes coincés dans une photo !
Draco Malfoy rayonnait et, arborant un grand sourire que personne ne lui connaissait, il regardait ses compagnons d’infortune à tour de rôle, cherchant une once de soutien dans les trois paires d’yeux qui le fixaient comme s’il avait sortit une énormité.
- Ben quoi ? C’est brillant, non ?
- On est foutus, soupira Fran en se laissant tomber au sol.
- Oui, mon lapin, on est foutus, grogna Louis en s’asseyant à coté de son amie. J’aurais aimé que l’on vieillisse tous les deux, que l’on ait des enfants, que l’on se mari…!
- Que l’on couche ensemble… souffla Fran avant de laisser échapper un sanglot.
- Je crois que Malfoy a raison, murmura Harry.
- Pardon ?! Rugit Malfoy. Vous êtes ensemble depuis la cinquième année, enfin je crois, et vous n’avez pas encore conclut ? Par la culotte de Merlin, où va le monde ? Droit dans le mur mon pauvre Draco ! Attend, Potter, qu’est-ce que tu as dis ?
- Tu te parles à toi-même, Malfoy ? Demanda Fran les sourcils froncés.
- J’ai dit que tu avais raison, Malfoy. C’est logique et digne de Fred et George. Je me demande quand même comment ils ont fait ça, c’est dingue. Malfoy, tu as ta baguette n’est-ce pas ? Essaye d’expulser une de tes chaussures avec un Volate Ascendere.
- Mes chaussures ? Tu ne vas pas bien ! Autant le faire sur tes lunettes.
- Très bien, fit Harry en délaçant une de ses chaussures, essaye avec une des miennes.
Draco murmura le sort, regarda quelques instants la vieille basket en lévitation et la lança droit devant lui. Avec un bruit sourd, ils l’entendirent distinctement rebondir avant qu’un rire gras ne lui fasse écho. Fran et Louis se levèrent d’un bond, Draco les regarda, un sourcil en l’air.
- Très bien, allez tirer votre coup.
Il les expulsa également, Harry et lui les entendirent s’effondrer puis soudain, la voix de George Weasley amplifiée raisonna, tranchante comme un sabre.
- Accio la baguette de Malfoy !
- Putain de merde ! Se mit à jurer l’aristocrate. Bande de furoncles ! Laissez-nous sortir ! Potter ! Ce sont tes amis, dis leur qu’il est temps de nous laisser partir !
- Je n’y peux rien, Malfoy.
- Tu ne sers à rien, bébé en couche culotte !
- Pardon ? Rugit Harry Potter.
- Aaaaarg, dis-leur d’arréter de secouer la photo !
- Ne t’accroches pas à moi comme ça, blondinet !
- Enlève ta main de là-- arg !
- Euh, Malfoy ? Ils ne secouent plus, tu peux enlever ta main de mes cheveux.
- Oh, pardon.
- Ca recommence ! Je ne veux pas mourir coincé ici avec toi !
- Ta main !
- Malfoy ? Tu… gémis ?
- Ta gueule !
- Ah! Ah! Tu n’es vraiment qu’une poule mouillée mon vieux !
- Mais qu’ils arrêtent de secouer cette photo ! Je vais vomir, m’évanouir, mourir ! Oh non, je ne veux pas mourir ! Je t’en supplies Potter, fais quelque chose, c’est toi le héros !
- Merde Malfoy je… FRED, GEORGE, JE VAIS VOUS TUER. Malfoy! Essaye de ne pas mettre tout ton poids sur moi !
- Comment veux-tu que je fasse, ils doivent trouver ça drôle de tenir la photo à la verticale ! Mais par pitié, si jamais ils-- Arg ! Potter, ne m’embrasse plus jamais !
- Je ne t’ai pas embrassé ! Ils ont juste tourné la photo de l’autre sens-- Pouah, MALFOY ! Ils n’ont pas tourné la photo là !
- Ah bon ? Et là ?
- Non.
- Et là ?
- Non, toujours pas.
- Ah oui et comment explique-tu que mes lèvres trouvent les tiennes ?
- C’est seulement parce que tu es un pervers détraqué et peroxydé. Mais, continues je t’en pris.
- Ah et bien enfin ! raisonna la grosse voix de Ron Weasley.
L’instant d’après, Harry Potter et Draco Malfoy étaient l’un sur l’autre en plein milieu de la Grande Salle sous les regards amusés de leurs amis.
- Désolé les gars, lança Ron Weasley, les deux Poufsouffle n’étaient pas censé être là.
- C’était quoi ça ? Rugit Malfoy qui n’avait pas pris la peine de se relever.
- Notre cadeau de Noël, expliqua Hermione Granger. Avec les compliments de l’entente inter-maison !
***
Je vous avais prévenus, pardonnez mon cerveau siouplait.
A la réflexion, j'aurais appelé cet OS "La Gigue du Nain." |