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au 31 Mai 21 :
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Nevrose
Par Akirakun
D.Gray-Man  -  Romance/Mystère  -  fr
1 chapitre - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Nevrose

Titre : Nevrose
Auteur :Akira
Genre :plus ou moins song fic…
Pairing :Yullen…
Disclaimer : Les perso de DGM ne m’appartiennent pas, heureusement pour eux, je ne fais que mumuse avec le temps d’une fic…
Déclaration de l’auteur : Alors avant toute chose, si vous n'avez pas lu le tome 19 et/ou les scans qui le suivent, ne lisez pas. Sans rire, c'est un enorme spoiler. 
Pour les autres, j'ai ecrit cette fic dans les semaines qui ont suivit directement la sortie du scans de la nuit 186, il y a donc des incohérences avec la suite, cependant, j'ai mis trois semaine à l'écrire, et je l'aime comme ça, donc voila. Surtout que, sans rire, ça fait au moins un an qu'il est sortit xD donc voila. 
J'éspère néanmoins que  vous aimerez.

Nevrose

Je m’étais pourtant promis de ne plus jamais m’attacher à personne, pas après Toi. Je ne voulais plus jamais revivre une chose pareille, plus jamais ressentir cette douleur de sacrifier quelque chose de plus important que son propre cœur.
Et pourtant, regarde moi Alma, regarde où j’en suis. Je me l’étais promis. J’avais fermé mon cœur, j’étais devenu l’être que tous à la Congrégation appellent « le glaçon », j’ai arrêté de vivre quand je t’ai achevé, je me suis rendu insensible pour le supporter, pour que personne ne m’approche, pour ne plus souffrir. Et regarde-moi. Regarde-moi maintenant…
Dois-je y voir une névrose quelconque ? Cette ressemblance entre vous est elle fortuite, ou bien n’est ce qu’une mise en lumière de ce traumatisme dont les contours s’esquissent toujours dans mes cauchemars?

 Sur qui dois-je rejeter la faute ? Sur lui d’exister ? Sur toi d’avoir finit ainsi, sur moi de t’avoir achevé après t’avoir aimé ? Sur moi d’avoir déplacé ce que je ressentais sur lui après seulement quelques regards et quelques missions ensemble ?
Peut être devrais-je en vouloir à l’ordre de nous avoir crée, d’avoir fait de nous ce que nous sommes lui et moi. Ou au comte de nous forcer à rester dans cette voix pré tracée au risque de tous nous mener à notre perte.
Je ne rêve que de repos, le sais- tu, d’une petit maison, ou d’une chambre calme, d’un ruisseau, de nature. Je ne rêve que de ça, et c’est peut être pour cela que tout est encore supportable. Je rêve d’autre chose aussi, mais c’est inaccessible…

Avant toi, je ne me rappelle de rien. C’est étrange n’est-ce pas ? Souvent, je me demande ce que cela fait d’avoir une famille, une vie, des souvenirs. Moi, avant mon arrivée à l’ordre, je ne me rappelle de rien. Je ne sais même pas s’il y a eu quelque chose avant, je n’en ai aucune idée, personne ne me l’a jamais dit.
Personne ne c’est jamais soucié que j’aurais peut être voulu le savoir non plus. Personne ne s’intéressait vraiment à moi en fait, avant ton arrivée. Tu étais le premier. Tu as été le premier pour beaucoup de chose, quand j’y repense…

Me voilà sentimental. Dés que je pense à toi, je redeviens ce même pleurnichard que j’étais avant de te rencontrer. Je te déteste.
Non. En fait, je t’aime. Et finalement c’est encore pire.

J’étais jeune, seul. Je ne comprenais pas grand-chose. Je ne connaissais que les gars de la scientifique qui « s’occupaient » de moi. Je n’étais qu’une expérience de plus pour eux. Mon problème récurant avec les trouveurs et les scientifiques vient peut être de la maintenant que j’y pense…Bref, je ne devais pas avoir plus de cinq ou six ans lorsque l’on c’est rencontré. Enfin…que tu m’as trouvé, plutôt.
J’étais tellement jeune que je ne me suis pas rendu compte que ce sentiment que tous ont nommé amitié n’en étais pas. Peut être étais l’équivalent de l’Oedipe dont on parle souvent, sauf que n’ayant jamais eu de parents, tu m’as servit de substitution. La preuve, j’ai aimé ma mère et j’ai tué mon père. Les deux en même temps : toi. Tu représentais tout Alma. T’en es tu seulement rendu compte un jour ?
Je ne sais même pas pourquoi je te parle, même si tu vivais encore, où que tu sois, tu ne serais plus en état de comprendre quoi que ce soit. J’y ai veillé il y a presque neuf ans.
Et je m’en veux. Souvent. Peut être aurais-je du te laisser faire, on ne serait peut être pas dans une situation telle que celle là. Il est des moments comme celui la ou je me demande si on ne ferait pas mieux de laisser gagner le comte, le bien est une cause perdue, c’est bien connu, les hommes se complaisent si bien dans l’horreur de la bataille. Même si on gagnait, il reviendrait bientôt, plus fort, et avec encore plus d’akuma. Les hommes lui fournissent les matériaux de leur perte.

A force, je ne sais même plus pour quoi je me bats. Pas de famille à protéger, pas d’ami, plus depuis que tu n’es plus là, et même toi je n’y suis pas parvenu.
Si. Il me reste Lui. Mais pourquoi Lui ? Ne pouvais-je pas simplement l’ignorer, comme tous les autres avant? Depuis qu’il est arrivé, je n’y arrive plus.  Je me suis rapproché d’eux tous. Je m’entraîne avec eux plus souvent, je laisse Lenalee méditer avec moi, et cet imbécile de lapin m’appelle de plus en plus par mon prénom. Tu étais le seul autorisé à le faire avant. Le Seul.

Quant aux autres, ce rebus à m’adresser les paroles que j’avais tout fait pour entretenir  s’efface de plus en plus.

Et que ressens-je à tout cela ? Rien. J’y suis indiffèrent. Pourquoi cela ne m’énerve plus ? Il m’a changé.
 Il te ressemble décidément beaucoup trop. Les mêmes espoirs, les mêmes grands discours, ce visage éternellement souriant. Trop souriant.
En fait, il te ressemble autant qu’il m’est semblable. Ce même masque, un but inaccessible. Il se jette dans la bataille avec le même désespoir que moi, désillusionné par tout ce qu’il sait et qui le ronge.
Nous sommes condamnés à mourir tout les deux. Tu le sais Alma hein ? Tu le savais depuis le début que notre but était vain et que mourions quoi qu’il arrive. Tu as juste choisit qui t’achèverais et le moment que tu voulais pour.

Tu le savais, hein ? Que je serais celui qu’ils enverraient pour te tuer. Tu ne voulais mourir que de ma main, hein ? As-tu seulement pensé à ce que je ressentirais ?
Et maintenant, de nouveau, l’un des joueurs à changé, mais nous somme malgré tout condamné à mourir l’un et l’autre, de la main l’un de l’autre. Ça ne peut se finir que comme cela n’est ce pas ? Les règles du jeu  changent mais la fin et la même.

Le temps n’est t’il qu’un éternel recommencement ? Même Miranda qui peut le contrôler serait bien incapable de répondre à cette question.

Je vais mourir, je le sens un peu plus chaque jour, ma vie s’efface, en même temps que meurt cette foutue fleur. Je la vois partout, de plus en plus. Elle m’obsède, recouvre tous ceux que j’apprends à aimer. Il n’est que deux choses dont elle ne prend pas la place encore. Moi…et lui.
Je me suis longtemps demandé pourquoi. Mais c’est parce qu’il est comme moi n’est ce pas ? Sa vie est une illusion, donc les illusions ne l’atteignent pas…

Comment en suis-je venu à l’aimer ? Peut être cette attirante impression de similarité, elle même cause de la haine que je nourrissais à son égard. Il était beaucoup trop comme moi, il pouvait me comprendre, j’ai donc tout fait pour l’éloigner. Protection. Il était le seul à avoir les moyens de m’approcher, ce qu’il a  finit par réussir à faire d’ailleurs, et moi je le refusais.
J’ai souvent entendu dire que certains on peur de l’inconnu. Moi, c’est justement le connu qui me fait frémir le cœur. Cette sensation de se retrouver face à soi même, de connaître ses propres faiblesses. On n’ose même pas s’en servir, car l’on sait la douleur que l’on peut ressentir.
Je me rappelle l’état de Lavi après l’arche. Il a tenté de le cacher bien sur. Mais je l’ai lu dans ces yeux, son regard étais le même que celui que je tente de cacher tout les jours. Allen aussi l’a de plus en plus souvent ce regard. Depuis qu’il sait pour le quatorzième… Le regard de celui qui se combat, qui à peur de lui-même.

Oui, j’ai peur de ce que je suis-je suis un monstre, une création. Je me demande même comment Komui et tout ceux de l’ordre peuvent encore me traité en humain. J’ai été crée, de toute pièce. Je ne suis pas un homme, je ne suis pas une machine. En fait je ne sais même pas ce que je suis. A ce niveau là je ressemble au Moyashi. Mi homme, mi arme. Pas pour les mêmes raisons, mais la encore, nous nous ressemblons.
Plus que tout autre je comprends ce qu’il peut ressentir. L’un et l’autre, nous ne servons qu’à être des armes. Nous ne savons même faire que ça.

Lorsqu’un justicier ne se fait plus définir que par ses ennemis, est il encore humain ? La question se pose pour bon nombre d’entre nous…

L’inquiétude, encore une chose que je ne connaissais pas, où plutôt que j’avais oublié. S’inquiéter pour les gens n’est que source d’ennui. Cela force à s’intéresser aux autres, à être attentif à leurs problèmes, à leurs joies, à leurs peines. Cela détourne l’attention du plus important. L’inquiétude est un fléau, elle fait vieillir le cœur plus vite que le temps lui-même.
Combien de fois n’ais-je pas ressentit ce sentiment depuis que je Le connais ? Je ne me rappelais même plus qu’il asséchait la gorge au point de ne pouvoir respirer, et qu’il serrait le cœur jusqu’à en avoir mal. Je me rappelais à peine que c’était désagréable. L’inquiétude n’est que source d’ennuie et je pensais en avoir déjà bien assez pour me dispenser de celui là. De toute évidence, le reste du monde n’était pas d’accord avec moi.
Je m’étais promis de ne jamais plus aimé mais je n’y sus pas arrivé, a croire que le cœur humain, même traumatisé comme l’est le mien, a besoin des autres pour vivre. En fait, quand j’y pense, je n’ai pas vraiment besoin des autres, je n’ai vraiment besoin que de lui.
C’est effrayant de penser à quel point, rien que d’imaginer son visage, je me rends plus serein. Cette impression de plénitude qui m’envahit me fait me sentir plus vulnérable encore. Dieu que je déteste ça.
Ses cheveux, coupés assez court récemment, qui lui retombe sur le visage. Ses yeux gris qui semblent pouvoir transpercer n’importe quoi, ces longues mains…Combien de fois me suis-je fait la remarque que le bras  portant l’innocence est légèrement plus long que l’autre ? Du moins c’était avant qu’il ne devienne le clown couronné…
Je soupir, sous mes paupières closes je vois défiler des images de lui et je m’énerve de sentir un sourire tenté d’étirer mes lèvres.

Tout cet amour qui m’étouffe m’énerve au plus haut point, mais c’est pourtant bien cela. Je l’aime…ce Moyashi.

*

Sans un bruit, la porte de la salle de médiation où se trouvait le kendoka coulissa. Bien huilé, elle n’émit pas le moindre gémissement qui aurait pu indiquer que quelqu’un pénétrait dans la pièce.

De toute façon, Kanda était tellement pris dans ses pensées qu’il y a fort à parier qu’il n’aurait même pas entendu un Akuma attaquer le QG.

Les pieds uniquement recouvert par de fines chaussettes de coton blanc glissèrent sur le parqué ciré sans faire grincé une latte.

Le jeune homme avait longtemps hésité à venir, ne voulant pas déranger le japonais dans un de ces derniers moments de tranquillité, mais il avait ressentit un besoin de le voir presque vital.

Passant sa main déformée dans ses cheveux d’un blanc éclatant, Allen ne put retenir un sourire en regardant son amant simplement assis en tailleur au centre de la pièce, les mains croisées sur ses chevilles et les yeux clos. Mugen, simplement déposée à coté de lui n’ajoutait qu’une pointe de traditionalisme dans ce tableau pourtant courant lorsque l’on côtoie un peu Kanda.

Le jeune exorciste, simplement vêtu d’un pantalon de toile large qu’il portait si souvent ces temps ci, et d’un haut emprunté à son cher et tendre, s’assit sans un bruit contre l’un des murs pour observer le brun en attendant qu’il sorte de sa méditation.

Son regard glissa sur les longs cheveux de Kanda. Il retint l’envie de passer sa main dedans qui le prenait toujours lorsqu’ils tombaient de cette manière sur les épaules de l’asiatique. Puis il détailla chaque détaille de son visage. Ses traits fins, reposés comme lorsqu’Allen, réveillé en pleine nuit, le regardait dormir. Il s’était souvent fait la remarque que cela semblait le rajeunir de quelques années, mais il n’avait jamais osé lui dire une fois réveiller.

Souvent, lorsqu’il le regardait alors qu’il méditait, il se demandait à quoi il pouvait bien pensé. A rien peut être ? Lui n’y arrivait jamais. Encourager par Kanda, il avait souvent essayé, mais il était simplement incapable des e vidé la tête. Surtout depuis quelques temps ou parfois des murmures se faisaient entendre dans sa tête.

Il n’en avait parlé à personne bien sur. Il ne voulait inquiéter personne, surtout par Kanda. Mais cela le réveillait parfois la nuit. Au début, Kanda c’était souvent demander par quel miracle il se retrouvait avec un Moyashi dans son lit le matin en se réveillant alors qu’il n’était pas là la veille. Et puis finalement, Allen avait cessé d’aller dans sa chambre et avait élu domicile dans celle du kendoka.

Il entendant moins la voix lorsqu’il était avec lui. Peut être parce qu’il pensait trop à lui justement.

A quoi pouvait-il bien pensé ? Plus il regardait le brun, et plus la question le tourmentait. Il était impossible qu’il pense à lui. Parfois, il doutait que Kanda n’éprouve vraiment des sentiments pour lui. Si c’était le cas, il ne le montrait que trop rarement. Allen se demandait souvent s’il n’avait pas accepté cette relation uniquement parce que cela lui permettait de garder un œil sur lui si le 14éme venait à se réveiller. Après tout, ils ne s’étaient même jamais dits « je t’aime ».

Allen serra les dents, il ne voulait pas penser à ça. Pas maintenant. Il ravala un sanglot. Cela lui ressemblait bien peu de pleurer, et pourtant ces dernier temps ce genre de ‘passage à vide’ comme il les appelait au fond de lui, lui arrivaient souvent.

Il ne l’avouerait à personne, pas même à Kanda, mais il était mort de peur.

Que ce passerait il si il perdait la bataille intérieure contre ce Noah qui avais élu domicile au fond de son esprit ? Que se passerait-il s’il prenait contrôle de son corps ? Aurait il encore seulement conscience d’être encore là, verrait il par ses propres yeux ses amis se faire tuer sans pouvoir rien faire d’autre que de regarder, impuissant, le carnage s’opérer autour de lui.

Les paroles de cross résonnaient, toujours plus fort au fond de lui. Cette simple phrase aussi le réveillait la nuit. C’était la première fois depuis très longtemps que Cross avait paru s’inquiété de lui, comme un père.’Il te faut tuer un être cher’.

Il retint un nouveau sanglot. Il devrait être fort. Il le serrait.

De nouveau, il leva le regard vers Kanda et se demanda fugitivement s’il avait déjà ter un être cher. Il ne connaissait strictement rien du passé de son amant. En fait il ne connaît le passé de personne à la congrégation. Il avait souvent eu cette impression que c’était un sujet tabou. On y faisait parfois allusion, sans entrer dans les détails, et généralement on oubliait très vite qu’on en avait parlé.

Il retint un soupir.

Cela faisait déjà presque une heure qu’il était assis la, en face de Kanda à ne riens dire. Avec un sourire, il se releva lentement et se dirigea vers la sortit de la même manière qu’il était arrivé.

Il coulissa la porte et, alors qu’il allait sortir, une voix grave qui le fit frissonner résonna dans la pièce dernière lui. Un seul mot.

 

« Moyashi. 
- C’est Allen, BaKanda.
- Peut importe… »

 

Allen n’esquissa pas un mouvement alors que le kendoka dépliait gracieusement ses jambes pour se remettre debout. Il le regarda du coin de l’œil étiré les muscles de son dos et ne put retenir un sourire en coin. Le brun s’avança ensuite vers lui et enlaça la taille du jeune homme avant de déposer son visage dans son cou.
Allen en resta mortifié...

« Qui êtes vous, et qu’avez-vous fait de Kanda ?

-…
-…Kanda ? »

 Le brun ne prononça pas un mot avant plusieurs secondes, si longues qu’elles semblèrent devenir des minutes aux yeux d’Allen. Loin de s’en plaindre, ce dernier profitait de ce moment si rare d’ordinaire. Finalement, le brun s’éloigna assez pour qu’Allen puisse se retourner.

 « Qu’est ce que tu faisais là ? »

 La question sonna comme une réprimande, même si le regard du brun était…doux. Attendez…doux ?

 « Kanda ? Qu’est ce que tu as ? Tu es étrange…
- Répond à ma question.
- …je te regardais. »

 Allen sentit ses joues se coloré de rouge.

 «  Komui m’a informé qu’on allait bientôt partir en mission avec les …
- Ouais, il m’a dit aussi.
- Nous ne sommes pas dans la même équipe.
- Je sais aussi… »

 Les deux hommes se regardèrent pendant de longues secondes de nouveau, chacun se demandant à quoi pouvait bien penser l’autre. Du moins Allen, lui, se le demandaient vraiment. Et finalement, la voix grave de Kanda résonna à nouveau :

 « Quand ? 
- Demain dans l’après midi. »

 Tout se passa très vite. Kanda attrapa la main d’Allen la plus proche de la sienne et sortit de la pièce. Il le traîna dans les couloirs de la congrégation, faisant magnifiquement bien abstraction des plaintes de celui qu’il traînait. Ils arrivèrent finalement devant la porte de leur chambre que Kanda ouvrit sans hésitation. Il fit passer Allen avant lui dans la pièce et referma la porte à clef.

 «  Euh… Kanda ?
- Tais-toi, écoute. Je ne le dirais pas deux fois. »

 Kanda ne dit d’abords rien pendant les premières secondes, puis ne s’approcha dangereusement près d’Allen. Si près que ce dernier pouvait sentir son souffle sur sa peau.

 «  Je t’interdit de crever. Je t’interdis de Le laisser prendre possession de toi si je ne suis pas là. Je t’interdis de m’oublier si je ne survie pas, ou d’avoir l’idée idiote de vouloir me rejoindre si je crève…T’as bien compris Moyashi ? »

 L’interpellé n’en croyait pas ses oreilles, il acquiesça, plus machinalement que par réelle conviction. En état de choc, le jeune homme se laissa tomber sur le lit derrière lui sous le regard inquiet de Kanda.
Ce dernier s’éloigna de quelques pas avant de se stopper. Ils restèrent ainsi quelques secondes, et finalement Kanda se retourna vers son amant. S’accroupissant devant lui, il approcha son visage du sien et lui murmura à l’oreille d’une voix qu’Allen aurait préféré entendre plus souvent :

« Une dernier chose Moyashi…Je…Je t’aime. »

Et leurs lèvres furent scellées en un baiser que même les tambourinements de Lavi contre la porte ne put rompre.

 

Fin

 La fin n’était pas sensé être comme ça mais en fait je l’aime bien, enfin je ne sais pas trop…. C’est niais et ça contraste avec le début mais j’aime bien le contre poids que ça fait.  Pis bon pour tout avouer j’avais aucune idée de comment la finir, c’était soit ça soit le suicide collectif…hum pardon.

Bref ! J’espère que ça vous aura plu…et sinon bah…moi j’ai adoré l’écrire donc tant pis pour vous XD

Ps : oui je sais mes persos sont OOC et ben TANT PIS ! >< Moi je les aime bien comme ça XD
PS2 : il doit rester quelques fautes, j'en suis désolé...-_-; 

 
     
     
 
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