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Rêverie passionnelle d'un Dieu masochiste
Par kisu-kisu
Originales  -  Surnaturel  -  fr
One Shot - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     1 Review    
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Note de l'auteur:Bon ce n'est pas vraiment un fic. En faite c'est un devoir de français qu'il ne fallait pas faire mais bien sûr, je n'est pas vu qu'il ne fallait pas le faire... donc voilà.

Vu qu'il ne me sert à rien en classe, j'ai pensé à le mettre ici.

Disclamer: Ça sert à rien, le personnage est à moi.

Rating:Je pense T car c'est quand même assez violent. Il n'y a rien de sexuel mais lorsque ma mère l'a lu, elle a quand même dit que ça faisait texte érotique. A vous de juger

 

Bonne lecture au courageux.

 

Rêverie passionnelle d'un Dieu masochiste

 

Du ciel, j'observe. J'observe aujourd'hui comme j'observais hier. Sous mes yeux se sont étalés de multiples spectacles. Le désert, l'océan, la montage... A chaque fois, ces spectacles m'ont été doublés. Leur vision de jour me fascine, leur vision de nuit m'enivre. Mais parmi tous ces spectacles, j'ai bien sûr mon favoris. Celui qui provoque en moi les émotions les plus ardentes. Et c'est lui que ce soir je viens voir, perché sur mon nuage.

Sous moi s'étant la ville, lieu de l'humain. Je la déteste cette ville. Un jour je la détruirais. Ce sera ma vengeance pour toutes les souffrances qu'elle m'a fait endurer.

L'obscurité ténébreuse l'enveloppe, s'engouffre dans chaque ruelle en chassant le jour. Ce qui me sert d'yeux suivent ces ombres gloutonnes qui s'insinuent entre chaque immeuble à une vitesse vertigineuse. J'en suis fasciné. Plus rien ne compte à cette instant que la manière dont telle ou telle chose sera privée de son éclat solaire.

Mes ustensiles de vue me piquent, me supplient de ralentir le rythme infernal que je leur impose. Mais ma volonté ne m'appartient plus, mon obsession commence. Mon cœur bat, mon esprit paniquent, mon corps suit,. Mes entrailles remuent et je souris. J'ai l'impression qu'elles cherchent à imiter les cheminement de l'ombre. L'extrémité d'un de mes membres se pose sur mon ventre. J'ai mal, d'une douleur viscérale qui souhaiterait me faire stopper mon observation. Pourtant je ne veux pas louper le moindre mouvement dans cette ville immense. Mes griffes s'enfoncent dans ma chair, jusqu'au sang. J'ai mal et je la déteste encore plus, cette garce qui m'obsède.

Enfin l'ombre devient total. Je permets à mon corps un instant de répit et à mes sens le temps de se remettre. D'une œillade brève, je regarde les cinq nouvelles coupures sur mon ventre, se mélangeant au autre qui ne sont pas encore tout à fait cicatrisées. Je les caresse, les redessine. J'ai envie de vomir, d'arracher ma peau marquée. Je me demande comme je peux avoir un contact aussi doux avec ces choses. Elle m'a rendu fou.

Sous moi, la lumière revient. Elle clignote avant d'arriver franchement. Mon cœur tressaille chaque fois qu'un des multiples petit soleil de rue diffuse sa lumière. J'aime ça. C'est apaisant. Mais au fond de moi, je sais que cette garce se joue de moi. Elle me fait souffrir pour capter mon attention, puis me séduit pour obtenir mon pardon et ma dévotion. Je sais que par la suite, elle va me détruire. Mais sur le moment je pourrai tout lui pardonner. D'ailleurs, je lui pardonne. Je sais que c'est pour moi qu'elle fait naitre avec sa lumière des reflets miroitant du fleuve qui a inspiré tant de poètes. C'est beau et je m'en délecte. Je suis de nouveau perdu. Éperdu de cette beauté trompeuse.

D'autres lumières s'élèvent aussi de la ville. Ce sont celles qui s'échappent des fenêtres, des enseignes, de l'ouverture de ces tunnels souterrains d'où sortent de mystérieux bruits... Mais elles ne sont pas pures et je ne leur prête presque aucune attention

Ces splendeur lumineuse s'achève beaucoup trop vite. La ville a sut me tromper, me faire oublié le pire. Dans les rues sous moi, c'est l'heure où quelques insectes sortent. Ce n'est qu'un petit pourcentage des fourmis qui déambulent dans ces mêmes rues la journée,. Mais ce sont les pires. Ce sont les fourmis rouges.

Le temps passe et je fulmine. Les humains-hiboux, je les haï. J'ai envie de les écraser, ces créatures insignifiantes qui grouillent sur le goudron des trottoirs. Qu'ils pourrissent! Je me mords la lèvre, je bande mes muscles. Je suis furieux. Mon cerveau bouillonne de rage et je sens qu'il faut que je fasse mal. Cette garce est sadique. Il faut que je tape, mais je suis seul sur mon nuage. Pas le choix, je tend mon bras et enfonce mes crocs dedans. Je souffre mais je suis soulagé. Je suis un idiot et un rien me suffit.

Je fais tomber la pluie. Les fourmis se mettent à l'abri et enfin je ne les vois plus. Dans mon esprit, je sais que ma belle me remercie de l'avoir nettoyée. Le brouillard suit la pluie, c'est ma récompense. Habituellement je déteste ce filtre qui trouble ma vision, mais lorsqu'il est sur cette ville il ne la rend que plus belle, comme une femme qu'on sait nue sous un voile de gaze. A travers lui, les taches de lumières se tordent, s'entremêlent... Mon cœur se sert, que cette garce peut-être belle. Les silhouettes se distordent. A travers le filtre, des silhouettes se dessinent. Je sais que ce sont ces grands esprits des rue. Toujours là. En cette saison, ces esprits de bois implorent le ciel de leurs membres crochu et dénudés. Je me tend moi-même vers eux. Mais ils sont trop loin. Quelle tristesse. Je suis inutile et je le sais. Ma belle Paris me le rappelle sans cesse. Mes chairs se tendent, mes articulations craquent. Je laisse tomber. Mes pattes reviennent le long de mon corps de miséreux. Et je pleurs. C'est un grand chagrin bruyant.

Paris! Garce sans cœur propre à toi! Sers toi donc bien de celui que tu m'as arraché. Moi qui étais un Dieu immortel, je ne suis plus que l'ombre de mon nuage. Paris, mon aimé, ma détestée, unique souffrance qui m'acère et qui me rend heureux.

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Alors j'espère que ça n'a pas été trop nul.

Merci au courageux qui mon lu jusqu'ici.

Reviews? Ça fait toujours plaisir...

 

Kisu    

 
     
     
 
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