* Rechaussée.
La grande porte s’ouvre sur nous pour la première fois, le ciel étoilé brille au-dessus de nos visages émerveillés de première année. De la même voix, notre stupeur résonne à l’unisson.
* 1ère étage.
Les pas lourds se précipitent derrière nous. Le visage rouge, essoufflé, le front perlé de sueur, Rusard se presse derrière nous, jurant qu’un jour ou l’autre, il nous prendra. D’une même pensée et en parfaite synchronisation, nous nous retournons, lui promettant que jamais il nous aura, levons nos baguettes et ensembles, transformons le costume du concierge en homme des cavernes.
* 2èmeétage.
Ensembles, nous soulevons la marche, jetons un sortilège d’illutions alors que des éclats de rire se font entendre. Je relève la tête, croise son sourire. D’un même geste, bourrade amical signe de notre victoire puis, nous nous cachons. Les éclats de rire se rapprochent. Les serpentard arrivent, manquent la marche et tombent ensemble dans un bruit épouvantable. Notre rire s’élève discrètement. Tes pas derrière les miens.
* 3ème étage.
Le visage de la vielle furie vire au rouge en un instant. Le couloir, sauvagement inondé, se rempli d’encore plus d’eau multicolore. Je croise ton regard, et dans nos yeux à tous deux, brille cette lueur folle de joie.
* 4 ème étage :
Dans le couloir résonne un éclat de rire. Ton visage incrédule se transforme en joie de vivre. Lui pardonner ? Si tu en ais capable, alors moi aussi. Un sourire illumine tes lèvres, ton regard se fait joyeux.
Un vent froid souffle, une explosion et nous voilà projetés en arrière.
Tout s’inverse.
*Mon cœur vole en milliers d'éclats, parce que la vie n'a plus de sens, plus aucun attrait.
*Ta vie s'est arrêtée sur ce sourire heureux, sur ton regard joyeux, sur ton visage empli de bonheur, sur le son de ton rire.
*On a toujours cru que la vie était une blague. On avait tord.
Elle l’était quand nous étions deux.
*Ton sourire s'est figé sur ce beau sourire ; Ton regard s'est éteint de tes yeux si joyeux.
Dans le couloir résonne un éclat de rire ; Le plus beau Souvenir d'un visage heureux
*Parce que nos vies se sont figés sur ce souvenir. *
A fred wealsley.
Georges
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