Salut tout le monde
Je vous présente, avec beaucoup de stress, ma toute première fics !
L’idée de base m’es venu en regardant un épisode de Camping paradis (oui oui, je sais ^^) où un couple se retrouve, avec leurs parents qui se détestent, dans un camping. Apres, j’ai transformé et adapté l’histoire…
Donc, comme je le disais, je n’ai jamais écrit. C’est pour ça que toute critique ou remarque sera très appréciée … De plus, j’ai toujours été nulle en orthographe et je n’ai pas de beta-lecrice (peur qu’elle me dise « c’est pourri efface tout »). J’ai fais mon maximum pour éviter les erreurs mais si vous en voyez, dénoncez les !
En espérant que vous n’allez pas vous ennuyer, bonne lecture
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« C’est les vacances ! ». Emma répétait ça pour la 10eme fois depuis le départ en voiture, avant de pianoter sur son portable. Je suis sur que ma soeur est encore sur facebook, a modifier son pseudo … Déjà que depuis un mois tous ses amis ont droit au compte a rebours du début de nos vacances, aujourd’hui ils sont informés de tous les détails du trajet. Tout ça pour des simples vacances…Pourtant, à quelques mois de la majorité, ma sœur est d’habitude moins gamine. Mais il faut dire aussi que ça fait 3ans qu’on n’est pas partis en vacances. Depuis la mort de notre mère en fait…
« Aller souris Nathan, on est arrivé » crie Emma en me secouant. Finalement sa bonne humeur devient communicative et je me mets à rire avec elle. C’est vrai que ces trois semaines vont nous faire du bien.
Mon père nous laisse pour aller au bureau d’accueil du camping « Les Oliveraies ». C’est la première fois que nous y venons, et l’endroit me donne une bonne impression. C’est moi qui ai choisi de venir ici, alors qu’on regardait tous les trois le catalogue des campings. Nous nous étions déjà mis d’accord sur la région, pour y avoir passé plusieurs étés. Quelqu’un m’avait déjà parlé de ce camping ci, mais impossible de me souvenir qui. Ca ne devait pas avoir d’importance …
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Ca y est, tout est déchargé et rangé dans le mobil home. Mon oncle, qui a réservé en même temps que nous, arrivera plus tard dans la soirée avec sa femme et leur fils. Nous décidons donc de faire un tour du camping avec mon père et ma sœur. Tout est beau, ensoleillé. On croise plusieurs personnes : des familles anglaise, des ados en maillot, des retraités et…
MERDE ! … et des personnes qu’on aurait jamais du voir ici…
« -Metaire ! Qu’est ce que tu fait ici ? , s’écrit mon père.
- C’est moi qui devrais te demander ça ! Après avoir gâché ma vie tu veux gâcher mes vacances ! , répondit l’homme en face.
Sa femme à l’air aussi surprise que lui, bien que plus calme. Mais ce n’est pas elle que je regarde, c’est leur fils, Maxence. Et quand je croise son regard, je me souviens que c’est lui qui m’a parlé de ce camping ou ils passent leurs vacances depuis plusieurs années.
J’aurais du m’en souvenir ! Comment ai-je pu être aussi stupide ? J’aurais pu éviter cette confrontation et toutes celles qui, j’en suis sur, viendront après.
Son père et le mien étaient amis avant. Et puis ils avaient eu la désastreuse idée de fonder une société ensemble. Quand ça avait coulé, qu’ils avaient vu la quantité de temps et d’argent dépensés pour rien, chacun avait rejeté la faute sur l’autre. Mr Metaire reprochait à mon père trop de clémence dans les payements, mon père lui en voulait d’avoir mal géré leurs comptes… Et ce ressentiment avait grandis jusqu'à couper les liens entre les deux familles. Nous, on était trop petits pour s’en souvenir. Mais mon père nous en avait tellement parlé que nous étions au courant de toute l’histoire.
Je me rends soudain compte que j’ai perdu le fil de leur dispute actuelle. J’ai du rater quelques insultes de part et d’autres, puisque les Metaires sont en train de partir. Mon père attrape alors Maxence par le bras en lui disant :
« Et toi, t’as pas intérêt a toucher ma fille ! »
Si seulement il savait…
Si il savait que c’est pas sa fille qu’il touche. Si il savait que Maxence et moi, on se connaît depuis quelques mois. Si il savait qu’on est plus que des amis, et que de toute façon on n’est même pas amis…
La première fois que je l’ai croisé, c’était à une soirée chez une amie cet hiver. Elle avait la maison pour elle, donc chacun a ramené des amis et on a fait une grosse fête. Dès qu’on nous a présenté, on a tous les deux faits le rapprochement avec l’histoire de nos père. Pour ne pas faire d’histoire, on a rien dit. Mais, tard dans la soirée et après plusieurs verres, nous nous sommes croisé seuls dans un couloir. Des insultes, des coups et je me retrouve plaqué sous lui contre un mur. Et moi au lieu de le frapper, je l’ai embrassé. Il m’as repoussé et s’est reculé. Il était beau se soir là, ses cheveux bruns en pagaille et ses yeux vert brillant de colère… puis de désire. C’est lui qui s’est jeté sur moi pour m’embrasser a nouveau. On est entré dans la première chambre venue et on a couché ensemble.
On s’est recroisé plusieurs fois, nos amis étant devenus amis. Et a chaque fois la même chose. Des coups puis du sexe. Jusqu'à ce qu’on en est marre des coups et qu’on s’intéresse plus qu’a la deuxième partie. Alors depuis, on se voit de temps en temps. Pour s’amuser, pour parler aussi. Sans sentiments
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« - Ca va grand frère ? » Ma sœur profite qu’on soit juste entre nous pour me tirer les vers du nez. En effet, j’ai pas dit un mot de tout le retour jusqu’au mobil home. Et elle me connaît bien, elle sait quand quelque chose me tracasse. Ca servirait même a rien d’essayer de lui cacher quoique ce soit.
« - Tu te souvient, le mec dont je t’ai parlé ? Celui que je vois parfois ?
- Oui.
- Ben c’est lui.
- Et ben ! On peut dire que t’as plutôt bon goût ! Pourquoi tous les beaux mecs sont gays ?
- Il est bi. Mais c’est ta seule réaction ? Papa va me tuer si il apprend quoi que ce soit, déjà qu’il refuse d’entendre parler de mon homosexualité, alors en plus avec le fils de Metaire…
- Mais t’inquiète pas il en saura rien ! Il suffit que tu l’évites pendant qu’on est ici.
- …
- Nat’ ! Tu dois l’éviter ! Sinon papa risque de vous croiser ensemble et là il te tuera. Tu vas pouvoir t’empêcher d’aller le rejoindre. T’es pas accro a lui.
- Justement, c’est ça le problème. Je ne devrais pas être si heureux de l’avoir revu. Ce qui est bizarre, c’est que je n’ai pas envie d’aller le voir pour coucher avec lui, mais juste pour être avec lui…
- C’était pas sensé être sans sentiments entre vous ?
- Si, mais je crois que je suis en train de tomber amoureux de lui.
- Putain
- Bien dit petite sœur… »
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Je décide d’appliquer le conseil de ma sœur: éviter Maxence. Entre les journées à la piscine avec ma sœur et mon cousin et les soirées en famille, je fais tout pour ne plus penser à la conversation que j’ai eue avec Emma.
Je suis dans la laverie et en attendant que la machine finisse, je me dis que depuis deux jours, je ne l’ai pas croisé une seule fois. Je me demande encore si la chance est avec ou contre moi quand je sens deux bras m’enlacer par derrière. Je m’apprête me débattre quand je reconnais sa voix.
« - C’est con tu sait d’être venu ici, me dit-il en me déposant un baiser dans le creux du cou avant d’ajouter :
- A la tête que tu as eu quand tu m’as vu, je suis sur que tu avait oublié que je t’avais parlé de cet endroit ! La preuve que tu ne m’écoutes pas beau blond.
- C’est vrai que je me souviens plus de que tu me fais que de ce que tu me dis » Je lui réponds en me retournant. Il sourit et m’embrasse doucement. D’un façon qui renforce ma peur d’être amoureux de lui. Mais, sans se rendre compte à quel point il me perturbe, il continue encore et encore. Et j’avoue que je ne m’en plains pas et que je passe déjà mes mains sous son t-shirt. Un bruit de la machine me fait redescendre sur terre. N’importe qui pourrait nous surprendre. Je le repousse d’un coup
« -Va t’en ! Si quelqu’un arrive …
- Personne n’arrivera, c’est bon détend toi. Ou laisse moi te détendre à ma façon
- J’ai dit non. Laisse moi »
Je me penche pour récupère mes affaires et quand je me redresse, je suis a nouveau seul. Je sais qu’il m’en veut, j’ai appris à le connaître. Maintenant lui aussi m’évitera. Comme ça il n’y aura plus de problème, si j’oublie le pincement que j’ai au cœur…
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Je suis fatigué et perdu.
Avant-hier, mon père n’ayant pas envie de prendre la voiture j’ai décidé d’aller faire les courses à sa place. Sur le retour, je me suis perdu et j’ai atterri sur une route dramatiquement familière…Là où avait eu lieu l’accident il y a trois ans… J’étais dans la voiture de ma mère, ma sœur devant dans celle de mon père. Puis tout c’est enchaîné. La nuit. L’attention qui se relâche sur la fin du voyage. Un mec bourré qui arrive en face a fond. Qui évite la voiture de mon père. Qui fini dans la notre. Le bruit. Les hurlements. La douleur. Puis le noir… Ma mère est morte sur le coup, moi je me suis réveillé à l’hôpital en disant à mon père que je ne me souvenais de rien…Mais j’ai menti. Et depuis que je suis repassé sur cette route, les cauchemars ont recommencé, trois ans après. Deux nuits que je ne dors plus…
Puis hier j’ai surpris mon père et Mr Metaire assis à une table du bar en pleine discussion. Finalement ses vacances auront peut-être servi à quelques choses, à faire prendre conscience à deux anciens amis de la futilité de leur séparation. Ce soir là, mon père nous a expliqué qu’ils avaient décidés d’effacer le passé, ou du moins d’essayer.
C’est pour ça que je ne suis pas surpris de trouver les parents de Maxence assis sur notre terrasse en rentrant d’une activité du camping. « Maxence et Emma on été chercher des chaises à notre bungalow, m’explique Mme Metaire. D’ailleurs je pense qu’ils ne seraient pas contre un peu d’aide ».
Je me dirige donc vers eux, en réalisant que à quel point il va être difficile de rester près de lui sans me trahir. J’aperçois rapidement ma sœur, elle est aussi blonde que moi, ce qui se voit de loin. Je m’approche encore quand je la vois s’approcher de lui et l’embrasser. Putain-putain-putain. Je fais directement demi tour en courant. Je ne sais même pas où je vais. Je sais juste que j’ai mal, que je suis fatigué, perdu et blessé.
Je ne veux plus rester ici, je repasse par mon mobil home dans l’idée de prendre mes affaires et partir. Mais tout le monde est installé sur la terrasse, Maxence et Emma également, donc je n’ai pas d’autre choix que de m’asseoir parmi eux. Tout le monde parle, rigole. J’ai l’impression d’être sur une autre planète. Comment ma propre sœur a pu me trahir comme là ? La seule qui été au courant de mes sentiments pour lui, celle à qui j’ai toujours tout confié…Je sens son regard sur moi et ça me rend encore plus furieux.
« D’ailleurs Maxence » Son prénom prononcé par mon père me ramène à une conversation que je n’ai pas du tout suivie. « C’est pas parce que les choses se sont calmé avec ton père que je vais te laisser toucher ma fille, complète t’il avec un clin d’œil »
Tout le monde rigole mais moi j’explose. Et puis merde, j’ai plus rien à perdre.
« Désolé mais pour ça c’est trop tard, n’est-ce pas Emma ? Arrête de faire ta tête d’innocente, tu sais très bien de quoi je parle. Je vous ai vu vous embrasser. Vous savez quoi ? Je me barre ! J’en ai marre d’ici, marre de cette famille ! D’ailleurs on est même plus une famille depuis que maman est morte ! Elle au moins elle aurait empêche tout ça d’arrivé ! Depuis qu’elle est morte, Papa, tu passes tout à Emma. Pourquoi ? Parce qu’elle était jeune ? Mais putain, c’est pas elle qui était dans la voiture, c’est pas elle qui a tout vu, c’est pas elle qui dors plus… Résultat, Emma, t’es devenu une gamine pourrie gâtée, pour pas dire une salope. Ca ne te suffisait pas de te taper tous mes potes, maintenant il faut que tu te tapes mes mecs ? Parce que personne est au courant mais j’ai un scoop : je me tape Maxence depuis plusieurs mois ! Mais bon après tout je suis qu’une tapette, c’est bien ce que tu m’as dit papa quand t’as appris que j’étais gay ? Mais ne t’inquiète pas, t’aura plus a te préoccuper de moi » A bout de souffle, je me rend compte que je suis debout, accroché a la table. Je me retourne et commence à m’éloigner mais le monde se met a tourner autour de moi. J’ai a peine le temps d’entendre mon nom et de voir Maxence s’approche de moi que je perd connaissance.
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Je me réveille et il fait jour. Je regarde l’heure : 15h. J’ai dormi plus de vingt heures et je me sens, enfin, reposé. Je me dirige vers le salon et y voit Maxence, tranquillement installé en train de jouer sur son portable. Dès qu’il me vois, il me souris et me dit « Alors la belle au bois dormant, enfin réveillé ! Assis toi ». Alors que, choqué, j’obéi, il se lève et me ramène un verre de sirop de fraise très sucré et plein de glaçon, comme il sait que j’aime.
«- Ca va ? me demande-t-il
- Oui
- Tu nous as fait une sacrée peur hier soir ! Ton père est resté à coté de toi toute la nuit. Là il a été boire un verre et m’as demandé de veillé sur toi.
- Fallait pas te déranger pour moi, t’aurais du rester avec Emma
- Ecoute Nat… Il s’est rien passé avec elle. Ok, elle m’a embrassé mais je l’ai repoussé. Je croyais que tu me faisais plus confiance que ça. Y’a eu que toi en six mois alors je vois pas…
- Que moi ? je l’interrompt. On n’avait jamais défini de règle entre nous, et l’idée qu’il soit avec d’autre m’avait toujours dérangé.
- Bien sur ! Je n’ai jamais eu le besoin d’aller voir ailleurs, ni même l’envie. »
D’un coup, j’ai envie de le croire. Je l’observe, appuyé contre le mur, l’air gêné de me dire ça. Alors je me lève et je m’approche de lui. Il ne fait aucun geste pour m’attirer à lui, comme il l’aurait fait en temps normal. Il me laisse le choix de le croire ou non, de m’avance ou non. Je me colle à lui et l’embrasse. C’est fou comme ses lèvres m’avaient manquées. Et pendant que je m’attaque à son cou, je l’entends murmurer « Nathanael ». Il sait que je n’ai jamais aimé mon prénom complet, et que tout le monde m’appelle Nathan. Mais lui m’as toujours appelé par mon vrai prénom et j’adore sa façon de le prononcer. Je souris et commence à lui déboutonner sa chemise, alors que lui passe ses mains sous l’élastique de mon short pour me coller plus a lui. Je sens qu’il a autant envie de moi que j’ai envie de lui.
Soudain, on entend des bruits de pas très proche. A peine le temps de s’éloigner un de l’autre que mon père entre dans la pièce.
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Je viens d’avoir une longue discussion avec mon père et tout va mieux. Il s’est excusé de sa réaction face à mon orientation sexuelle, mais continue à défendre ma sœur. C’est d’ailleurs pour lui que je suis assis à coté d’elle depuis 15mn à l’écouter essayer de se faire pardonner.
« Nathan, je sais pas quoi te dire de plus. Je suis tellement désolée ! J’aurais jamais du faire tout ce que j’ai fais ! Ni avec tes amis et encore moins avec Max… Mais promis je vais changer, j’ai été trop loin. J’ai fais n’importe quoi ses dernières années mais je vais me reprendre en main. Tu verra que tu pourra a nouveau être fier de moi ! Mais s’il te plait ne me déteste pas… »
Je sais qu’elle est sincère mais, même si ses larmes me touchent, je ne peux pas oublier aussi facilement :
« Ecoute Emma, tu es ma sœur. Si tu as besoin de moi je serais toujours là. Mais pour l’instant ne me demande pas d’être ton ami, ni de te refaire confiance. Donne moi du temps »
Alors depuis quelques jours, je profite de mes vacances. Avec mon cousin et Maxence, on passe nos journées à la piscine ou à faire du sport. Max profite de tous les moments seuls pour m’embrasser et me dire qu’il a envie de moi. Et même si moi aussi j’en ai envie, mes sentiments me bloquent car je sais que pour lui, entre nous c’est du plaisir et rien de plus. Du coup, pour l’instant on n’a pas encore recouché ensemble.
Aujourd’hui on décide d’aller se baigner dans une rivière à quelques minutes du camping. Mon père insiste pour que ma sœur vienne avec nous. L’après midi se passe bien, même si je reste froid avec Emma. Au bout d’un moment, je m’assois sur un rocher et les regarde s’amuser. Maxence me rejoins rapidement et, au milieu de la conversation, il me demande :
« Pourquoi tu en veux autant à ta sœur ? Tu m’as pardonné a moi, fais pareil avec elle ». Depuis qu’entre nous deux tout est redevenu comme avant, il me sort constamment la même réplique.
« - Elle aurait pas du m’embrasser on le sait tous, mais elle t’as pas trahi non plus !
- Si
- Pourquoi ? »
Ca fait plusieurs fois qu’il me demande ça, et j’arrive plus à me taire.
« Parce qu’elle été la seule a savoir mes sentiments pour toi ! T’es content ? Je t’aime… »
Et je m’enfuis. Je sais, je fuis souvent. Mais j’ai trop peur de sa réaction, trop peur de le perdre.
Je m’éloigne, quand je l’entends crier mon nom. Je me retourne et le vois s’approcher de moi énervé.
« Ca, c’est pour me balancer que tu m’aime et te barrer sans me laisser te répondre, me crie-t-il avant de me mettre un coup de point.
Surpris, je tombe par terre. Il me remet alors debout et me sourit avant de continuer :
« Et ça, c’est ma réponse » avant de m’embrasser tendrement. Je souris encore plus quand il ajoute :
« Moi aussi je t’aime pti con »
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La suite du séjour a été parfaite et depuis le retour tout va bien. Ma sœur a changée et recommence à être proche de moi. Nos parents s’entendent bien. Et entre Maxence et moi, tout va très bien… on rattrape le temps perdu.
Et dire que tout ça, c’est grâce a des vacances !
FIN |