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Les deux terres
Par Lotus
Originales  -  Fantastique  -  fr
1 chapitre - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     0 Review    
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Prologue

N'hésitez pas à laisser un commentaire, je ne demande qu'a m'améliorer.

____________________

 

Un feu crépitait furieusement dans la cheminée. Le vent qui s’engouffrait à chaque aller-retour ne rendait les flammes que plus grognon, hurlant de plus belle. C’était à savoir qui du vent glacial ou des flammes brulantes mugissaient le plus. Les gosses s’agglutinaient autour d’une aïeule. Elle était si vieille que ses rides en cachaient presque ses yeux aveugles.

C’était une soirée froide, très froide et ici il était coutume de venir se réunir dans la plus grande auberge, près du feu. Les adultes échangeaient leur banalité et les enfants. Ha… les enfants, eux ils rêvaient. Guidés par la voix profonde et sans âge d’une veille aveugle aux milles histoires, ayant acquis la sagesse et l’art fascinant de manier les mots. Son savoir semblait sans limite, ses histoires conté comme un vécu. La ferveur dans laquelle cette femme se plongeait dans des temps anciens, les faisaient revivre. Si elle les avait vécus ? Ca personne ne le savait, peut-être était-elle l’une de ces élus dont la mort ne voulait pas, peut-être était-ce une déesse ou l’enfant de l’une d’elle. Ou bien n’était-ce simplement qu’une veille aveugle à la peau pendante mais à la langue agile ?

Un des enfants, un petit rondouillard impatient et sautillant ne parvenait plus à tenir sa langue. Dur dur à cet âge de tenir en place quand tant de promesses de batailles épiques et de dragons majestueux vous tendent les bras tout en restant muet.

 

  -Nilu, parles nous, racontes nous les héros oubliés !

 

Une fois la langue déliée, les autre ne tardèrent pas à suivre, s’agitant, déversant demande et supplique. Patience oubliée et parole rendu. La vieille femme souris, soulevant ses lourdes rides, Nilu, car tel était son nom, leva à peine la main. Les petits bien qu’impatient savaient obéir à la vieille, seule personne à qu’ils obéissaient aveuglément d’ailleurs.

 

  -Patience, d’autre encore sont en chemin. Une longue histoire ne peut être pleinement appréciée que lorsque le début est sut.

 

La déception se fit lourde et le silence tomba, froid et dur comme une lame. Mais la veille Nilu, jamais ne perdit le nord. Comment diable pouvait-elle décevoir ces êtres encore plein de songes merveilleux, à qui tous les chemins étaient encore ouverts ?

 

  -En attendant, je vais vous raconter quelque chose. Ce ne sont pas des légendes. Ce sont des rumeurs qui traversent le temps, aussi vieille que le temps lui-même. Des murmures que les arbres prononcent les jours de grands vents comme des complaintes face à des éléments trop peu cléments.

« L’une d’elle parle d’un oubli, d’un petit oubli mais Hô combien effronté. Car cet oubli avait avalé goulument des dieux. Il est dit. Que dans des temps reculés, certain dieux voulurent avoir une enveloppe charnelle. Certain protestèrent à cette idée, d’autre les ignorèrent et d’autre suivirent cette étrange idée. Savez-vous mes enfants. Il n’y a rien de pire qu’une idée. Même les dieux les plus sages ne peuvent rien face à elles. Pourtant si petites, si menues qu’un souffle les éteint. Mais une idée, qui s’accoquine avec la ténacité et l’envie, là mes enfants, vous posséderez la plus grande des forces, la plus merveilleusement affreuse des armes. Certains dieux, devinrent tangibles, mais ce qu’ils ne comprirent pas tout de suite, c’est qu’avec cela, de nouvelles sensations les envahirent.

 

Les sentiments.

 

Les divinités, ne sont ni malveillantes, ni bienveillantes, elles sont, c’est tout, elle représente, mais un dieu, qui est palpable, qui a des sentiments, qu’est-il ? Ces sensations, si nouvelles, si puissantes, Ils se firent submerger.

Leur réalité anormale en créa une autre.

Personne ne sait la véritable cause de son apparition. Mais le Sahng fut créé. Il dévora l’enveloppe charnelle des dieux. Il les mangea tant et si bien, qu’il en vint même à faire disparaitre l’essence même de ces êtres. Il n’en resta pas le moindre petit souvenir. Ce fut une époque noir mes enfants, car depuis ce jours, notre monde s’est vu appauvrit d’un patrimoine aussi essentiel qu’inestimable. Nous avons perdu des éléments.

Vous connaissait tous le vent, l’eau, le feu, la lumière. Mais avant, il y en avait bien plus. Tellement plus. Essayez de l’imaginer. C’est dur hein ? Comment diable pouvons-nous imaginer une chose qui ne part d’aucune base réel ? Nous ne pouvons même plus nommer ces pauvres oubliées, car nous n’arrivons même pas à nous les représenter.

 

« Et la porte fut créé. »

Une porte claqua, faisant sursauter le petit auditoire. Le silence les enveloppa aussi chaudement que les flammes qui éclairaient le visage ridée de Nilu. Un crépitement, puis un autre plus fort, la lumière dans un ballet n’éclairait que par intermittence, capricieuse compagne du feu. Les enfants se regardaient, n’osant pas dire mot, n’osant pas briser ce silence si fragile mais tellement effrayant. Leur yeux eux ne souhaitaient que le jeter dehors, au froid le silence, dehors loin, là où le vent l’étoufferai. Après tout c’était lui l’impudent qui avait interrompu Nilu. Enfin une petite voix s’éleva, timide, mais là et le silence, ce pauvre diable, fut jeter sans vergogne au froid et à la mâchoire impitoyable du vent.

 

  -Quelle porte ?

 

Le veille n’en attendais pas moins, à vrai dire elle n’attendait que cette question. « Quelle porte » Mais la porte voyons.

 

Une porte ma petite, debout, seule et fière, n’étant retenue par aucun mur, aucune barrière. Créée on ne sait comment ni par qui, toute bête, toute simple, sans serrure juste une poignée pour l’ouvrir. Certain disent qu’une fois franchit, l’on reçoit la richesse, d’autre pensent que l’on devient aussi fort et puissant que le monde. Des murmures parlent, disant qu’une fois de l’autre côté on devient un dieu. Pour dire vrai, personne ne sais. Une seule chose est sûre. Cette porte une fois franchis apporte le changement.

 

A peine la voix de Nilu s’était tut qu’un ouragan de paroles fluettes fusèrent dans la salle. Des questions par millier sur cette porte mystérieuse et miraculeuse. Mais la veille femme se contenta de garder le silence, posant son regard vitreux sur les bambins, un air doux sur le visage. Elle ne les voyait pas, mais savait leur excitation, l’imagination de ces enfants avaient été touché à vif. La corde sensible, enfin les derniers arrivants claquèrent la porte pour la dernière fois de la soirée, chassant vent et neige s’engouffrant par intermittence dans l’entrebâillement de la porte. Nilu leva faiblement la main, les petits prirent le silence doucement pendant que les derniers arrivant s’installaient.

Il était temps de rêver.

 
     
     
 
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