Mes yeux plongés dans les siens d’un gris presque translucide, mes lèvres posés sur les siennes dans un baiser si doux et passionné à la fois. Mes doigts entrelacés dans les siens.
Mon cœur chavire, mes jambes ressemblent à du coton, mes mains sont mouettes. Et mon cœur bat plus fort. Un sourire s’étire sur ces lèvres, un regard de malice brille dans ces yeux. Je sais que c’est Lui, je le sais au battement de mon cœur, aux papillons qui s’envolent dans mon ventre, je le sais car mon regard ne peut se détacher de ses yeux, mes lèvres réclament le goût de ses baisers, nos corps se complètent, ne faisant qu’un.
Et un mois passe, les flocons apparaissent au dehors et son corps dégage encore cette même chaleur qui fait vibrer mon cœur.
Un mois se passe encore et les papillons dans mon ventre volent encore comme la première fois que j’ai goûtée à ses lèvres.
Trois mois à ses cotés et ses baisers ont encore la même saveur qu’au premier jour.
Un mois de plus, nos doigts toujours enlacés.
Cinq mois avec lui et mon cœur, de nouveau, chavire.
Six mois que mon cœur bat plus fort pour lui.
***
Nos doigts entrelacés dans cette fièvre joyeuse, son regard passionné et amoureux posé sur moi, ses lèvres suspendu au miennes, il n’existe plus rien autour que lui et moi. Dans un souffle, son visage resplendit, illuminait de joie et de bonheur. J’ai dit Oui.
***
Je n’entends que sa voix, je ne regarde que ces yeux, je me concentre sur lui, uniquement sur Lui, ses cheveux mi-longs tombant sur ces épaules, ses yeux gris emprunt d’une immense tristesse, sur le goût de ses larmes roulant sur ces joues, sur le son de sa voix qui encore une fois fit chavirer mon cœur.
- Marlène, reste avec moi. Reste avec moi. Supplie t-il.
- Sirius … un murmure, son nom.
- Ne me laisse pas, d’accord. Dis-il implorant, nourrit d’un espoir vain.
Mon cœur bat plus fort encore devant les larmes qui redoublent d’intensité.
- Sir. ius,…. je ..t ’.. aime.
- Ne fais pas ça.
Non, tais-toi, je t’en pris c’est déjà assez dur, c’est déjà trop dur de te dire au revoir.
- Tu m’entends ?
-
Oui je t’entends, je n’entends que le son de ta voix.
- Bats-toi.
Je me bats, je me bats de toutes mes forces, si tu savais. Je me bats avec mon cœur, de toutes mes forces mais c’est tellement dur.
- Fais-le pour moi.
Je fais tous ça pour toi, tous ce que je fais, je le fais pour Toi parce que tu es le seul qui compte à mes yeux. Mais malgré tous ça, la douleur relance à chaque fois la bataille.
- J’ai si.. mal.. sir’
- Marlène, ne me laisse pas Dit Sirius la voix désemparée. Ne me laisses pas. Tu m’as promi, tu te souviens.
Oui. Je ne pourrais jamais oublier. JAMAIS. Je l’ai promis, je me suis donnée à toi. Je t’ai dit Oui.
- Me.. S’vient..
- Bats-toi. Tu me l’as promi, tu m’as promi de ne jamais me quitter, tu te souviens, Marlène, Ne me quitte pas, pas comme ça, Marlène.
Je ne veux pas te laisser, je ne veux pas te quitter et encore moi comme ça. Mais tous cela ne dépend pas de moi. Je t’en pris, pour toi, pour que tu souffre moins …
- … laisses-moi partir …
- Non, Marlène, Non. Dit-il avec conviction. Reste avec moi. Pour toujours, tu me l’as promis, tu m’as promis de passer ta vie a mes cotés, tu m’a promi de devenir ma femme, Marlène, ne me laisses pas …
Je ne te laisserai pas, je serai toujours avec toi, une partie intégrante de ta vie.
- Sirius … je .. Pas’ rai …. l’.. éternité .. à tes .. cotés…
- Marlène, sanglote Sirius.
- Je suis … heur… euse avec ..toi , je ..t’ ..aime.
Meme au porte des Ténèbres, rein ne me rends plus heureuse que savoir que tu es à mes cotés, comme tu me l’a promi.
- Je t’aime.
- Ti .. ens ..
Je soulève ma main. Doucement, retire de mon doigt, une fine bague, celle qu’il m’a offerte la première fois, lors de nos fiançailles. Je prends la main de Sirius et lui passe la bague. J’ai te l’ai promis. Les promesses sont faites pour être tenus.
- Je suis .. avec toi .. pour toujours… je t’ .. acceptes comme .. époux.
Quoi qu’il arrive, tu es celui qui a toujours fait battre mon cœur.
- Et je t’accepte comme femme, répondit Sirius, les sanglots dans la voix.
Oui. Je suis ta femme, la seule qui t’aime comme tu m’aime.
- Je .. pro’ met de .. t’aimer .. et de te .. chérir pour .. l’eterni’ té, malgré .. tou’ les … obstacles.
- Et je promet de te chérir et de t’aimer pour l’éternité.
Mon cœur s’accélère et se serre sous la force du noir. Laisse-moi enlacer nos doigt comme nos vies sont entrelacés. Laisses-moi sentir la chaleur de ton corps contre le mien encore une fois. Embrasse-moi comme au premier jour, léger et passionné, sentir une fois de plus le goût de ton amour.
Nos doigts entrelacé, mon regard passionné plongé dans ton océan déchaînés, la pression de tes lèvres sur les miennes, laisses-moi te murmurer une dernière fois mon amour pour toi.
- N’oublie pas .. d’être heureux … je .. t’ .. aime.
Nos doigts toujours entrelacés comme au premier jour, mon regard vide dans ton océan désertique fais mourir le dernier jour.
Un dernier regard sur toi pour ne pas perdre une seule miette de toi. et mon dernier souffle pour te dire à quel point je t’aime à en crever.
* Sur une photo en noir et blanc, une jeune fille riait au éclats, puis son visage s’adoucit, son rire se transforma en un sourire heureux et ses yeux se remplirent de malice et de Bonheur.
Sur une pierre blanche, inscrit en lettre d’or étais gravé les mots que tu m’avais un jour récité :
L’amour nous offre l’éternité.
Au delà de la mort.
Au delà des apparences.
Unis.
A jamais.
Incrusté dans la pierre, les bagues entrelacé que nous nous étions promis de s’offrir, la promesse de notre amour éternelle, la preuve que je t’aime à en crever.* |