Disclamer:Les personnages ne m'appartiennent pas.

Rating:T par sécurité.

Pairing:Kurt / Blaine

Genre:Drama / Deathfic

Auteur:Moi

Blabla:Petit texte écrit à 4h du matin.. Lors d'une nuit où je me suis réveillée bien trop tôt et que je n'arrivais pas à me rendormir (Mon cerveau faisait des siennes)

A savoir:Les passages en italique sont des souvenirs...

La vie sans toi ne vaut pas la peine d'être vécue.

Il s'assoit. Perdu. Les pieds dans le vide sur le toit de cet immeuble. Il fait nuit. Seules quelques voitures brisent le silence assourdissant d'une ville endormie.

Va-t-il oser le faire? Va-t-il sauter?

Il en a envie. Vraiment envie. Le sol est tellement tentant. Il l'attire comme un aiment.

Le jeune homme balance ses pieds dans le vide, finit par se lever, se pencher puis par se rasseoir. Osera-t-il ou n'osera-t-il pas? Oui. Il osera. Même si ça lui prend toute la nuit, il sait qu'il finira par sauter. Par le rejoindre. Ou qu'il soit.

Un soupire las, pleins de tristesses, franchi ses lèvres. Ses yeux se remplissent de larmes. Encore. Ses souvenirs refont surface.

D'abord les bons. Leurs baisers, leurs nombreux « Je t'aime », leurs sourires, leurs câlins, leurs moments de tendresses, leurs disputent qui ne vont pas sans leurs réconciliations.

Puis les mauvais. Ceux de ses dernières semaines. Ceux qu'il aimerait tant oublier. Ceux qu'il aimerait n'avoir jamais vécus.

Kurt renversé par ce chauffard fou alors qu'il sortait de McKinley en compagnie de ses amis.

Kurt, livide, dans ce lit d'hôpital.

Kurt...

Blaine ne savait plus depuis combien de temps il était assis là, à lui tenir la main. Il ne savait plus depuis combien de temps il lui parlait, espérant le voir se réveiller, espérant l'entendre dire: « Hey! Sèches tes larmes, tout va bien. Je vais bien! »

Blaine passait son temps à vérifier qu'il respirait, à lui passer la main dans les cheveux, à lui demander de se réveiller. Mais malgré toute ses suppliques, malgré toutes ses larmes, les yeux de Kurt restait obstinément fermés.

Blaine ne se rappelait pas s'être endormi, la tête sur le bras de Kurt. Pourtant, quand un bip sonore se fit entendre dans la chambre, le jeune homme fit un bon et mit un temps fou avant de réaliser d'où ça venait.

Le jeune homme laissa les larmes couler librement le long de son visage. Les yeux perdus sur la route à ses pieds, cinq étages plus bas.

C'était cette machine.. Cette putain de machine reliée à son coeur. Au coeur de son Amour.

Le jeune homme vit tout un tas de médecin pénétrer dans la chambre. Il vit l'un d'eux arriver, poussant une grosse machine. Un autre tira les couvertures qui recouvrait Kurt et lui arracha sa blouse.

« Mais arrêtez, il va avoir froid! »

Cette phrase, le jeune homme réalise qu'elle était stupide. Non, il n'avait pas froid puisqu'il... Il ne put finir sa pensée et ses larmes redoublèrent d'intensités.

Les médecins semblèrent se rendre compte de sa présence et lui demandèrent de sortir. Blaine refusa et l'un d'eux se détacha, voulant le forcer à quitter la chambre. Le jeune homme se débattit, voulant rejoindre Kurt. Voulant le prendre dans ses bras. Le secouer. Lui demander de lui parler, de lui répondre.

Le jeune homme vit le médecin poser les électrodes du défibrillateur sur le torse de Kurt. Un simple « Vas y » lancé à son collègue et un choc électrique fit soulever le torse de son petit ami.

Le médecin recommença, une fois, deux fois, trois fois, peut être plus, peut être moins, avant de reposer l'appareil, le bip sonore retentissant encore dans la pièce.

Il regarda sa montre et s'adressa à une infirmière qui venait d'arriver.

« Heure de la mort, 15h12. »

Il sorti de la pièce suivit des autres médecins et l'infirmière éteignit l'appareil relié à Kurt, éteignant ainsi le bip.

Un cri retentit alors dans la pièce. Un cri déchirant, à fendre l'âme. Un cri pleins de douleurs, de peine, de tristesse. Un cri d'amour, un cri d'horreur.

« KURT! »

Un jeune homme était mort dans ce lit d'hôpital, tandis que l'autre...

Blaine passa sa main sur son visage baigné de larmes.

« Kurt... »

Ce n'était qu'un murmure, pourtant le jeune homme avait l'impression de l'avoir hurlé. Il se redressa et se mit debout, au bord du toit. Il regarda ce vide si tentant. Ce vide qui l'appelait. De toute façon, il était déjà mort à l'intérieur alors à quoi bon rester?

Le jeune avança encore un peu et se laissa tomber en avant.