Je te ferai souffrir
Je l'ai toujours haï, full metal alchemist, le nabot, Edward Elric.
Dès que j'ai su qui il était je n'ai eu qu'une envie : lacérer sa peau si pâle, faire couler son sang tout le long de son corps, le faire souffrir, l'enrager.
Sa colère était devenue ma drogue. Je m'en repaissais, c'était se sentir incroyablement puissant que de voir ses yeux-là me fixer avec autant de violence, c'était se sentir exister.
Le délice suprême était de voir apparaître des larmes dans ce regard intense qui semblait vouloir me transpercer le cœur, je savais alors que je l'avais fait souffrir, je savais que je l'avais touché.
Il m'en a fallu plus, toujours plus le frapper de plus en plus fort, savoir que je le meurtrissais, arracher sa chevelure dorée, pleine de vie qu'il arbore comme un bijou.
Je me souviens de ce jour où je l'ai agrippé si violemment que plusieurs mèches me sont restées entre les doigts, ça a été une explosion de joie que de l'entendre hurler de douleur.
Ses cheveux blonds, je n'ai pas su quoi en faire, alors je les ai étirés entre mes mains, jusqu'à ce qu'ils cèdent, écartelés, tordus, vaincus.
Même à ce moment là je n'ai pas pu les jeter, il fallait qu'ils souffrent qu'ils soient méconnaissables, que je les détruise totalement.
Cette fois là, je l'ai surpris au fond d'une ruelle, il est blessé, il boite, quelqu'un a totalement arraché son bras mécanique, et sa jambe en fer semble sur le point de tomber en miettes.
Seul, sans ses armes, on lui a pris ses défenses, il n'est plus qu'un corps fragile et vulnérable, j'imagine que c'est moi qui le lui ai arraché, et une vague de plaisir me traverse.
Mais que ce soit un autre... C'est de la rage pure qui coule dans mes veines, je suis le seul à pouvoir jouir de sa souffrance, le seul à pouvoir m'en délecter. Qui a donc osé prendre ce qui était à moi ?
Je le plaque contre le mur, une de mes mains encercle son cou, c'est une sensation grisante de l'avoir à ma merci, dépendant uniquement de mon bon vouloir. Je serre un peu plus, juste assez pour le soumettre entièrement mais sans l'asphyxier.
- Qui t'a fait ça ?
A peine conscient, il bafouille un nom, le responsable va payer, il est pour ainsi dire déjà mort.
Je concentre toute mon attention sur le nabot, comme j'aime l'appeler, ça me fait rire, je suis a peine plus grand que lui et dès que je le traite de nain il se met a trépigner de colère.
Il porte une main à sa gorge, dans une tentative candide de me faire lâcher prise.
Sa main enlace la mienne, et tire faiblement. Son regard devient plus flou.
Je lui saisis les épaules et je le projette au sol, le son que fait son corps en heurtant le pavé me ravit. Il ne peut s'empêcher de crier de douleur.
Il est là à mes pieds, vaincus, sans défense et pourtant ça ne me suffit pas, je veux le briser totalement que sa douleur soit mienne, que je possède jusqu'au dernier atome de son être.
Je m'accroupis prés de lui, prend son visage entre mes main et l'embrasse, je meurtris ses lèvres si insolentes, les mords, les fait saigner, et je lèche le sang qui s'évade en fin filet jusqu'à sa gorge.
Je te ferais souffrir Edward Elric, je te ferais souffrir, tu n'as même pas idée à quel point... |