Tchoubidou tout le monde o/
J'espère qu'il n'est pas trop tard pour poster mon concours dans le dote je le fais quand même, donc voilà le pavé. Je tiens à m'excuser pour la longueur, c'est la première fois que je finis un texte enfin bref, ça on s'en fout donc pour en revenir au sujet :
Disclaming: L'univers appartient à J. K Rowling, et les extraits de musique niais à souhait sont tirés de "La belle la bête" (titre: "Je ne savais pas") pour la première et à "Aladin" (titre: "Ce rêve bleu")pour la seconde. Ah et il y a aussi des extraits de pub ;)
C'est un Drarry (et oui encore un) parce que je trouve que l'on trouve plus facilement des situations drôle si l'on connait déjà à la base le caractère des perso, mais ce n'est qu'une question de point de vue.
Le titre est un petit clin d'œil pour les personnes qui veulent à tout prix mettre de l'anglais dans des titres (malheureusement).
Je précise aussi que la partie entre [crochets] est clairement un remake du passage où Draco pleure dans le tome 6. J'ai juste détourné quelques mots, fin, vous verrez par vous-même.
Certaines notes entre parenthèses sont là pour compléter le nianniantisme, je pense que vous trouverez lesquelles.
pour finir, je précise ue cette fic est remplie de clichés et de préjugés ; maintenant je vous laisse vous attaquer au steak, bonne lecture o/
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My little sweet morceau de glucose
Ma vie est une merde..., mais laissez moi commencer par le début et vous en jugerez par vous-même.
Je me prénomine(*) Draco Andrianino Lucius Magellan Malfoy, jeune homme beau à tomber, milliardaire et gay à ses heures perdues, je suis également un musicien hors pair et fashion victim à temps plein –comme tout homo qui se respecte-. Je suis aussi l'un des rares sorciers à savoir faire du vélo.
Pour vous donner une idée concrète de mon image, et bien je suis quelqu'un à l'aspect frigide et sévère, mais après tout, ne dit-on pas qu'il ne faut pas se fier aux apparences ? Bon, pour faire court, si vous aimez les bonnes choses, croyez-moi quand je vous dis que vous êtes déjà amoureux de moi, vous gagnerez du temps.
Jusqu'à mes onze ans, la seule et unique chose à laquelle je portais attention était ma chevelure chatoyante et acidulée, sujettes à de nombreuses convoitises, mes poneys Arnold & Winky, ma manucure et ma garde robe, les Sangs-purs et les vilains garçons : Bref, vous aurez constaté que ma vie n'était pas vraiment "terrible".
Puis un jour, j'ai découvert la douceur d'Harry Potter, et ma vie a bas-cu-lé ! Harry n'était pas un garçon acide comme ceux auxquels je m'amourachais d'habitude, il était beaucoup plus doux. C'est un peu comme si Harry était venu mettre du sucre dans le yaourt aigre qu'était ma vie avant. Oui, Harry était mon sucre, c'était parfaitement ça.
Mes sept années à Poudlard étaient rythmées par les aventures fougueuses de ce petit morceau de sucre, pleurant de ses absences, pleurant de ses retours tant la joie me submergeait…Oui, j'avoue je pleurais beaucoup à cette époque.
Les Batman (* battements) déchainés de mon cœur ne répondaient qu'à sa simple présence. Mon existence était un tourment sans fin dans lequel mes sentiments non partagés me rongeaient. Tel un cyclone qui ravageait tout sur son passage, Harry Potter avait fait la razzia dans ma vie.
Dés le premier regard j'étais carrément fall in love de lui. La première fois que j'ai entendu le son de sa voix j'ai su qu'il serait le seul et l'unique à pouvoir pénétrer dans l'âtre chaud et moite qu'était…mon cœur (What Else ? huhuhu ^^). Je ne peux que vous laisser imaginer les sensations qu'avait provoquées notre premier baiser.
Car oui j'ai eu la chance de partager cet instant magique avec Lui. Je m'en souviens comme si c'était hier.
C'était lors de notre sixième année à Poudlard. Harry venait de faire son entrée dans la grande salle, plus que quelques heures et il jouerait le match décisif entre Gryffondor et Serdaigle. Il avait subitement tourné la tête dans ma direction et m'avait lancé un sourire resplendissant.
Mon cœur avait raté un battement tant la surprise m'avait transportée. Puis presque aussitôt, il y avait eu cette roturière de Weasley qui s'était élancée vers lui pour lui sauter dans les bras. Je compris bien vite que le sourire qu'il m'avait adressé n'était qu'une illusion grotesque de mon cerveau malade. Je n'avais pas pu retenir mes larmes en courant vers les toilettes les plus proches.
[Quand je fus dans les toilettes je me rappelle m'être penché sur un évier pour vomir, mais rien ne vint, la douleur restait encrée dans mes entrailles. Il y avait Mimi Geignarde qui n'arrêtait pas de me supplier pour que j'accepte son aide.
-Personne ne peut m'aider, lui avais-je dis. Je n'y arrive pas…Il m'est impossible de l'oublier…Ça ne marchera pas…Ça me tuera…
-Et si, moi, l'Élu, je pouvais te secourir ? Avait dit une voix dans mon dos. Quand je m'étais retourné le grand Harry Potter se tenait devant moi, l'air à la fois terrifié et inquiet.
-Non Potter, restes loin de moi. Ne regarde pas que je pelure !(*). Ce n'est pas le moment ! Avais-je dis la voix tremblante.
-Tu-tu pleures ?!
En disant ça, il s'était rapproché de moi jusqu'à ce que sa main effleure ma joue baignée de larmes.
-Draco, je…
Son visage s'était avancé brusquement et il m'avait embrassé avec fougue. Tout s'était passé trop vite pour moi, et avant même que je ne puisse profiter de ce moment doux et sucré, je fus pris de convulsions atroces.
Harry avait été trop surpris pour esquisser le moindre mouvement pour me rattraper et ma tête avait frappé si violement la tuyauterie qu'elle avait sauté (la tuyauterie hein, pas ma tête, simple précision).
De l'eau avait commencé à gicler partout et du sang coulait de mon crâne si bien que je perdis connaissance les secondes qui suivirent. Quand j'avais rouvert les yeux, seul Snape était à mes cotés, tentant de rallumer la moindre étincelle de vie en moi… Depuis ce jour, je ne revis Potter qu'en couverture de journaux.]
Ça fait maintenant deux ans que mes études à Poudlard sont terminées et que tout va de travers depuis mon dernier jour là bas. Entre temps une guerre est passée et les comptes personnels des Malfoy ont été vidés en tribut de la faiblesse de mes parents.
Il m'avait donc fallu chercher un travail pour subvenir à mes propres besoins, moi qui comptait me reprendre les affaires familiales à ma sortie de Poudlard, je peux vous dire que j'ai vite déchanté…Un Malfoy qui se retrouvait à vivre dans les mêmes conditions qu'un Weasley, on ne m'aura vraiment épargné dans ma courte vie !
Ne sachant pas trop vers qu'elle voie professionnelle me diriger, j'ai eu la "bonne idée" de demander conseil à mes deux meilleurs amis, j'ai nommé Pansy Parkinson et Blaise Zabini. Il y avait Pansy qui me rabâchait à longueur de journée que j'étais fait pour devenir secrétaire médical, sous prétexte que j'avais un don pour remballer les gens qui appelleraient pour raconter leur vie, et il était vrai que ce point de vue l'offre paraissait alléchante.
Rabattre le caquet à des gens a toujours été une passion dans ma famille et ne dérogeant pas à la règle, j'ai pris un malin plaisir à exercer mon boulot, d'autant plus que mes interlocuteurs étaient pour la plus part des petits vieux sans défense.
Oui mais voilà, les patients ont vite pris le pli et je ne recevais à la fin que des coups de fils d'ordre professionnel… pour pas trop en rajouter, parler mycoses génitales, panaris et descente d'organes à longueur de journée m'a très vite saoulé.
Je n'aimais plus ce boulot depuis un bout de temps, mais je devais quand même le garder si je voulais manger…Triste sort qu'était le mien !
Je ne vous parle même pas des remarques que je me payais avec mes amis qui faisaient un lien entre mon orientation sexuelle un peu spéciale et mon boulot de secrétaire !
Et puis un "beau jour" –je me rappelle il fessait(*) presque 40 degrés ce jour là- ma boss est entrée dans mon bureau et m'a passé le savon du siècle parce que j'avais bloqué le numéro d'une de ses patientes atteinte de troubles de la mémoire.
Il faut dire pour ma défense que cette abrutie avait pour habitude de m'appeler cinq fois de suite pour prendre un rendez-vous parce qu'elle ne se souvenait pas en avoir pris un la minute d'avant, merci Alzheimer ! …Mais bon, je pense que Ingrid – je précise que c'est le prénom de ma patronne – m'a virée pour la simple et bonne raison que je lui avais refusé ses avances, qu'es-ce que vous voulez, je suis né pour plaire !
Bref, après ce cuisant échec professionnel, j'ai eu le malheur de m'en remettre à Blaise. Lui, avait une tout autre perspective d'avenir pour moi. Un travail viril (–> traduction de ce terme lorsqu'il sort de la bouche de Blaise : un boulot où on fait quelque chose de ses mains-) qui trancherait totalement avec le précédent : me faire devenir tailleur de sable, une profession très recherchée car il existe très peu de formateurs dans ce domaine,… et n'allez surtout pas me demander pourquoi.
Blaise est un sorcier de noble lignée, comme moi, cependant sa famille a pu garder ses biens car ils sont restés groupés en Afrique, c'est pourquoi il a généreusement accepté de m'envoyer chez eux pour suivre une formation, et cela va bientôt faire un an que je suis une formation pour devenir tailleur de sable à Tombouctou en Afrique, je ne peux même pas vous dire à quel point je suis jouasse !
Un an à faire le reclus de la société sorcière : un an de pur calvaire pour le Malfoy que je suis.
Bien que mes études soient terminées et que je rentre dans mon Angleterre natale pour retrouver mes amis je ne pourrais pas y rester. Je vous dirais bien pourquoi, mais vous ferez comme Pansy et Blaise, vous attendrez…
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-TU QUOI ?!
Et voilà. À peine vingt minutes que je suis de retour chez eux et on me crie dessus.
-Vous m'avez très bien compris, je suis forcé de me marier avec un mec du pays. Et Blaise ne fait pas ton étonné, si tu crois que je n'ai pas capté tes sous-entendus lorsque tu m'avais dit que ton cousin serait intéressé par mes "capacités" !
-Blaise, t'as pas fait un truc aussi immonde, rassure-moi ! Gémis Pansy, depuis peu sa femme, en se tirant les cheveux.
-Ben c'est vrai qu'à la base je t'avais envoyé là bas pour faire une blague à Mamadou, comme il était censé se marier dans un mois avec une personne qu'il n'aimait pas, j'ai voulu le faire baver en lui envoyant le mec de ses rêves, mais ça devait s'arrêter là ! dit Baise(*) d'un ton détaché en faisant crisser ses ongles sur sa barbe d'un jour et demi.
-Tu m'as envoyé faire la péripatéticienne ?! Couinais-je dans les aigus, profondément outré par le peu de tact dont faisait preuve le traitre qui me servait d'ami il y'a de cela une petite quinzaine de minutes approximativement.
-Draco~, on n'épouse pas une pute, répondit Blaise sur le ton de l'évidence, ce qui lui valu un de mes regard noir.
(–Pas que mes yeux soient de cette teinte non, mes pupilles sont de la couleur des perles provenant des plus beau spécimens de coquillage de la mer salée du Pérou, celles qui ressemblent à se tromper à des gouttes de mercure que l'on trouve dans les anciens thermomètres-)
-Tu vas arrêter de jouer sur les mots, oui ? À cause de toi Draco se retrouve marié à une espèce de gros débile mental qui passe sa journée dans un bac à sable !
-Pansy, avec la formation que j'ai suivie je vais moi aussi passer ma journée dans un bac à sable, alors évite de m'insulter par omission, merci, soufflais-je décapité (*dépité) en appuyant ma main sur mon front.
- L'espèce de gros débile mental, comme tu dis, je te signale que c'est la cinquième plus grosse fortune du monde sorcier, que c'est le prince de Tombouctou, et qu'il fait partie de ma famille, alors arrêtez voir de vous plaindre un peu !... J'ai trouvé une solution pour sortir Draco de son avenir de merde et c'est comme ça que vous me remerciez ?! … Et puis pourquoi t'as pas refusé aussi ?...Hein ?!
-C'est-à-dire que la baguette que j'avais sous la gorge était assez persuasive…Et maintenant que je ne peux plus me rétracter il ne me laisse que quatre jours libres pour profiter de ma semi-liberté, j'ai de la chance d'avoir un mari aimant et intentionné dites voir ! Pansy et Blaise se regardèrent d'un air coupable. Blaise continuait de se gratter le menton en se tordant la bouche et Pansy se mordait la lèvre inférieure,- d'ailleurs si elle n'arrêtait pas tout de suite son magnifique rouge à lèvres Jeanne-Louise Gaufrier allait finir par lui déteindre sur les dents-.
Puis elle finit par se pencher sur le canapé en cuir vert sur lequel je me trouvais pour saisir mon avant bras et voir mon visage.
-Draco, on est vraiment désolés…on trouvera bien quelque chose, j'en suis sure ! Me chuchota-elle en me passant une mèche derrière l'oreille.
-Connaissant Mamadou il lui a fait jurer par serment inviolable, c'est mort Pansy.
-TU VAS ARRÊTER DE FAIRE LES RABAT-JOIE, TOI ?! Hurla-elle en se retournant férocement, nous faisant tous les deux sursauter par la même occasion.
-Blaise à raison, y'a plus rien à espérer pour moi, je vais finir comme gigolo pour un vieux roi dans un trou pommé, autorisé à sortir que pour aller pisser et aller lui acheter des moutons ! …Parce que je vous ais pas dit, mais là bas les chiottes ils sont dehors, et […]
-Mais oui ! Des gigolos ! s'exclama Pansy fin heureuse en se tapant dans les mains.
-Sympa de voir que tu te réjouisses pour moi Pansy, mais fallait pas !... Bon allez je vais vous laisser entre amoureux je vais aller à l'hôtel, la voyage m'a pas mal fatigué et[…]
- Draco tu ne vas pas sortir par ce temps de […] m'interrompit Blaise
-Très bonne initiative, Draco ! Coupa Pansy. Reviens nous voir après demain, on aura un truc à te montrer !
Je dois avouer que j'avais l'intention de revenir dès le lendemain, mais s'ils ne veulent pas de moi je vais devoir faire genre que je n'étais pas déçu.
Je quittai l'appartement de mes amis d'un pas lourdaud, pas motivé par la neige qui bloquait les rues. Arrivé dans ma chambre d'hôtel je me jetai sur le lit, bien décidé à ne pas bouger jusqu'après demain…
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Me revoilà à faire le piquet devant la porte de mes deux abrutis d'amis dans l'espoir que l'on m'ouvre, en vain.
-Ah Draco ! T'es enfin là ! Ça fait bientôt une heure qu'on t'attend avec Blaise ! dit Pansy en m'ouvrant la porte brusquement.
-Ça tombe bien ça fait bientôt une heure que je poirote devant ta porte d'entrée Parkinson, répondis-je en entrant.
-Allons ne dis pas de bêtises, on t'aurait entendu, on n'est pas sourds comme des pots quand même ! Rigola-elle, pensant sincèrement que je blaguais.
-Si tu le dis…Où est Blaise ?
-Il t'attend dans notre chambre, en haut.
-Et pourquoi ? Il est devenu paraplégique entre temps ? C'est ça que tu voulais me monter ? -Très drôle, bon, allez vas-y j'ai deux trois trucs à finir avant qu'on y aille.
-Ola miss Parkinson, tu vas où là ?
Pansy ne pris même pas la peine de me répondre et partit en direction de la cuisine. Je fis donc ce qu'elle m'avait dit de faire, et monta voir Blaise.
-Blaise ?
-Ah tu es là ! Entre !...à ton avis, la quelle est la mieux ? La noire en lin ou celle en soie ? , me demanda-il en essayant deux cravates différentes.
-Heu celle en soie ?...vous allez m'explique ce qui se passe ici ?
-Non. Répondit-il du tac au tic(*). Mets l'ensemble que je t'ai mis de coté dans la penderie derrière toi et on en reparlera en bas, Pansy a besoin d'un coup de main en cuisine, tu fais vite, on est à la bourre.
Là encore Blaise prit la fuite avant que je ne l'attrape pour lui sous tirer des informations, me laissant seul dans sa chambre.
Je fis un tour dans la penderie et y trouva un sublime costard à la fois soft et décontracte, classe et simple en même temps, bref, le genre de fringues que je n'ai plus les moyens de m'acheter.
Je ne pu résister plus longtemps à la tentation de sentir à nouveau un tissus d'une qualité pareille sur ma peau et enfila prestement la chemise blanche, le pantalon noir à pince, la veste bien cintrée assortie et la cravate qui allait avec, avant de rejoindre les deux blaireaux qui me servaient d'amis en bas.
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-Bon maintenant vous allez m'expliquer ce qui se passe ! Criais-je en tapant du poing sur le plan de travail de la cuisine.
Blaise et Pansy sursautèrent puis lorsqu'ils m'aperçurent, une sorte de lueur de bonheur brillait dans leurs yeux.
-Ooh~ Draco tu es enfin prêt !
-Ne change pas de sujet, c'est quoi le truc ? Ne me dites pas que vous allez vous remarier devant moi juste parce que je n'ai pas pu assister à votre cérémonie, je ne viendrais pas si c'[…]
-Tu vois je t'avais dit que ce costume lui irait comme un gant, je ne me trompe jamais pour ce genre de choses ! Rigola Pansy en donnant un coup de coude à son mari.
Visiblement elle n'était pas offensée par ce que je Draco venait de dire…ou elle n'avait pas du l'écouter, pour pas trop changer…
-OH ! Vous m'écoutez là ?!
-C'est vrai qu'il lui va vraiment bien, admit Blaise en s'avançant vers-moi.
Et là ce fut trop pour moi, je ne pu m'empêcher de laisser parler le coté fashion victim.
-Oh arrêtez vous allez me faire rougir tous les deux, dis-je en me grattant l'arrière du cran(*), en regardant le bout de mes pieds d'un air gêné.
J'ai toujours cette réaction quand je reçois des compliments, c'est plus fort que moi.
Il y eut un gros blanc. Je relevai les yeux et remarqua que mes deux traitres d'amis venaient de prendre la fuite et avaient fait diversion en me complimentant.
J'entendis la voix de Pansy depuis le salon, et me dirigea par là bas.
-…Il sera là alors ? …très bien, merci. À tout à l'heure dans ce cas, au revoir ! Puis elle raccrocha…. Blaise, tout est OK, tu peux l'attraper !
-Hein ?
Je n'eu pas le temps de poser une autre question que ni une, ni une (*) deux bras musclés s'emparèrent de ma taille. Je me sentis aspiré par le nombril. Et tout devint tout noir tout autour de moi…
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Quand je rouvris les yeux tout se mit à tourner autour de moi. Je ne pus m'empêcher de vomir tant mon estomac était serré, ce n'est pas de ma faute, j'ai toujours détesté les transplanages et-et-et je suis de nature émotive ! Tout s'explique.
-Ah baah c'est du propre Draco ! On a même pas eu le temps d'ouvrir la moindre bouteille que tu dégobille déjà partout, fit une voix que je connaissais bien. Les habitudes on la vie plus dure que ton estomac, dit voir !
-Greg ?! Fis-je en me retournant, et en essuyant distraitement une petite larmichette de vomi qui perlait de mes lèvres (^^)
-Content de te revoir vieux frère, dit-il en me serrant dans ses bras.
-Ça fait plaisir de te revoir ! répondis-je à mon tour.
Quand je me retirai de l'étreinte de Gregory je remarquai qu'une centaine de regards étaient fixés sur moi. Devant moi se tenait toute la génération de Serpentard à la quelle j'avais appartenu. Ce fut trop d'émotions d'un coup pour moi et je ne pu retenir un flot de larmes couler sur mes joues.
-Je…c'est quoi ce délire ? Une hallucination ?
-On est tous venus te voir pour fêter ton enterrement de vie de garçon Malfoy, contente de voir que ça te fasses autant plaisir, rigola Astoria Greengrass.
-Astoria ! …Vincent ! …Théo !... Mill […]
-Oui bon, on a compris, tu ne vas pas tous les appeler je pense qu’ils se rappellent encore de leurs propres prénoms, souffla Blaise en posant son bras sur mes épaules.
-Je…C'était ça le truc que vous vouliez me montrer ?, bégayais-je complètement stupéfait et ému par la surprise de mes amis.
-J'avoue qu'on n'est pas peu fiers, et ce n'est que le début, le meilleur est pour la fin !
-V-vraiment ?!
-Oh mais je ne vais pas te déballer tout maintenant, allez prend un verre, on va trinquer ! … À Draco ! hurla joyeusement Balise(*) en levant un verre de champagne au pamplemousse.
- À Draco ! Reprirent en cœur toute l'assemblée.
Ainsi la fête commença…
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-Et on fait tourner les servietteuh ! …Comme des petiteuh girouetteuh !
Je ne voudrais pas faire mon trouble fête mais pour l'instant, le seul truc qui tourne ici, c'est ma tête. Je m'arrête un instant de chanter de ma voix suave car le reste des paroles m'est inconnu. Ça doit surement être Blase(*) et son gout prononcé pour les trucs de moldus qui a choisi la sono. Ça serait bien qu'il remette des chansons paillardes, au moins je connaissais les paroles de celles-là…
Je m'affale sur un canapé et tente de décuver un minimum avant de reprendre les festivités. Je crois que mon dernier verre de Pur-feu à du mal à rester à sa place. Il doit bien être dans les quatre heures du matin et j'ai l'impression d'être le seul à être exténué.
Le moins que l'on puisse dire c'est que tout le monde s'éclate !
Il y a Pansy et son abruti de mari qui dansent un slow sur cette musique inappropriée. Gregory qui est en train d'embrasser…Théo…heu oui, on ne va pas s'attarder sur ces deux là j'ai l'estomac au bord des lèvres, n'en rajoutons pas.
Au fond de la salle il y a Crabbe qui essaie d'impressionner Astoria et il a l'air visiblement de faire son petit effet vu le sourire qu'elle lui a lancé. Quel séducteur celui-là ! Il ne me vaut pas mais s'il continue ses effort il y a moyen qu'un jour il m'arrive à la bottine.
Ah ! Tiens voilà que Blaise et Pansy se rapprochent vers moi tout sourire. Je ne veux même pas savoir pourquoi.
-Ça va Dray ? T'as l'air crevé.
-Je le suis Pansy. Je ne vais pas tarder à rentrer d'ailleurs, je dois être de retour demain et le voyage va être long alors…
-Tu ne peux pas partir maintenant Draco, on t'avait dit que le meilleur viendrait pour la fin non ?
-Heu…je me souviens plus de grand-chose là Blaise, j'ai tellement vomi que j'ai du laisser mes neurones dans un coin…
-Bon, alors en fait avec Pansy on a appelé un chippendale pour fêter ton enterrement de vie de garçon comme il se doit.
-Vous avez pas fait un truc pareil quand même ?!
-Heu…si ? Pourquoi ça pose un problème ?
-Mais vous rigolez ou quoi ?...C'est le plus beau cadeau qu'ont met jamais fait les gars !
Hurlais-je de joie.
-Ah bah si c'est que ça, ça va alors !...Bon par contre il va pas arriver tout de suite tout de suite, il y a trop de nuages pour sortir et il est censé venir en balais alors […]
Pas la peine d'entendre la fin de la phrase de Blaise je saute du canapé comme un ressort pour rejoindre mes anciens camarades sur la piste, cette tournée les gars, elle est pour moi !...
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Une heure plus tard je me retrouve au même endroit, plus torché que jamais, je crois que la dernière bouteille est mal passée, même pour moi qui tiens bien l'alcool.
Je serais bien resté sur la piste mais il est vraiment tard et nous ne somme plus qu'une petite quarantaine –ce qui est une honte sans nom pour un Malfoy comme moi- à rester pour attendre mon "cadeau personnel" qui tarde encore à venir.
Je me reprends à observer mes camarades qui sont dans le même état végétatif que moi. Le seul qui à l'air réveillé c'est Crabbe qui tire Astoria par la main pour l'emmener quelque part…dans un coin sombre si vous voulez mon avis.
Tiens d'ailleurs il a l'air plutôt stressé…ou ?...Ou constipé, effectivement, ça dépend du point de vue. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne perd pas de temps, à peine ai-je tourné la tête qu'ils ont transplanné tous les deux….alalala quelle bande de petits coquinous ceux-là ! Soudainement mon estomac me refait coup de la friteuse moldue qui déborde et m'oblige à me lever pour aller dégobiller joyeusement dans la salle de bain.
A peine sorti du fauteuil que mes jambes flagellent et que je m'étale sur le paquet dans un bruit sourd aussi gracieusement que l'aurait fait un Flambi en coulant d'une assiette en porcelaine -ce qui est complètement inconcevable pour un Malfoy comme moi-. Visiblement j'avais oublié que ma tête était un sèche-linge réglé sur le mode essorage intensif.
Après m'être relevé aussi voluptueusement que possible en laissant échapper un rire gras complètement débile sans pouvoir m'en empêcher, puis je cours vers les toilettes avant de déshonorer mes ancêtres pour la Xème fois de la soirée.
Lorsque je reviens dans le salon tout est brouillé et tous les invités sont partis…sauf Pansy qui semble chercher quelqu'un.
-UN PROBLÈME PANSY ? Hurlais-je sans m'en rendre compte. De toute façon ce n'est pas de ma faute j'ai un acouphène mons-tru-eux et je ne m'entends même pas parler.
-DRAY ! crie-elle en me sautant dessus. ON S'EST FAIT DU SOUCI AVEC BLAISE, OU T'ÉTAIS PASSÉ ?
-MON CADEAU EST ARRIVÉ ? Beuglais-je fin heureux en sautillant
-NON IL Y A EU UN PROBLÈME COMME TU PEUX T'EN RENDRE COMPTE ! ON PENSE QUE C'EST CRABBE QUI A FAIT ÇA !
-ÇA QUOI ?
-L'INCENDIE DRAY, L'INCENDIE !
L'incendie…c'est certainement ce qui explique le "brouillard", et mes fameux acouphènes ressemblant fortement à une alarme.
-ALLEZ VIENS DRAY, JE VAIS TE FAIRE TRANSPLANNER, ON SORT DE LÀ !
-PAS QUESTION ! TOI AUSSI T'AS BU, JE NE TRANSPLANNE PAS AVEC UNE IVROGNE COMME TOI !
Soudainement Blaise apparait devant moi complètement paniqué, il parle à l'oreille de Pansy puis me hurle à son tour.
- DRAY NE FAIS PAS LE CON !
-NON ! ET PUIS JE N'AI PAS EU MON CADEAU !
-JE NE PEUX PAS RISQUER LA VIE DE PANSY, MÊME POUR TOI DRAY, DÉSOLÉ !
Puis aussi vite qu'il était apparu, Blaise transplanne avec Pansy, me laissant seul au milieu du salon qui prend doucement feu.
Plus la peine de faire semblant. Je suis seul à présent et personne ne viendra me chercher, il ne me reste plus qu'à attendre la fin.
J'avais compris depuis le début qu'il y avait un problème lorsque Crabbe était partit en vitesse grand V, j'avais bien vu son air soucieux et sa manche carbonisée quand il s'est enfui avec Astoria. J'avais su immédiatement qu'il avait relancé le sort du feudémon il avait eu la même réaction en septième année, sauf que cette fois-ci Harry Potter ne débarquera pas pour me sauver et ce n'est pas plus mal.
Je m'installe paisiblement dans un fauteuil encore en bon état et patiente. Je me demande ce que l'on ressent lorsque l'on meurt carbonisé et cette réflexion me vaut des frissons. Pour me redonner du courage je repense à ma vie qui n'en n'est est plus vraiment une depuis que j'ai laissé échapper ma chance d'être avec Harry.
Durant toutes ces années où l'on ne s'était pas vu j'espérais que l'on se marierait et qu'on aurait des enfants ensemble, après tout, c'est possible dans notre monde alors pourquoi se refuser ce privilège ? Je les aurais mêmes portés si l'avait voulu –comble du déshonneur pour un Malfoy ! Blasphème !- Et puis je ne délirais pas en sixième année, je me rappelle très bien que c'est lui qui m'avait sauté dessus le premier !
…Oui mais voilà, avec mon mariage imminent l'espoir m'avait quitté et une chose en entrainant une autre j'ai décidé de me laisser porter aux cieux pour rejoindre mes ancêtres. A quelques mètres de moi une poutre se détache du plafond et vient s'écraser devant moi, me faisant douter de l'ingéniosité de mon plan suicide. Heureusement, à présent il est impossible de transplanner ici, le pentagramme qui le permettait à du être détruit par les flammes, personne ne viendra me chercher…
Heureusement… … Alors pourquoi je sens des larmes rouler sur mes joues ?
C'était ma décision, la seule et unique option possible si je voulais être heureux…Si je ne pouvais pas avoir Harry Potter alors je préférais mourir avant de le voir se marier sous mes yeux impuissants. C'est la bonne décision à prendre…
…
Alors pourquoi je me relève et me mets à courir dans tous les sens à la recherche d'une issue inexistante ?
Je cours à travers les flammes, mon instinct manipule mon corps me rendant impuissant de ma volonté.
Soudainement la gueule d'un serpent de feu se referme sur mon bras, la douleur me foudroie sur place et je ne pu qu'hurler tant la souffrance était vive. Je me remis de mes émotions et retira vivement ma veste enflammée de peur de prendre totalement feu, mais ma chemise blanche était déjà attaquée.
Mon bras brulait et me torturait par la même occasion, je n'arrivais pas à défaire les boutons tant mes mains tremblaient.
-Alors je vais réellement mourir ici ? Soufflais-je en tombant sur les genoux.
"Je ne te laisserais pas mourir sans rien faire, mon amour"
Lorsque je relève la tête dans un ralentit théâtral –chez les Malfoy, la fin ne justifie pas les moyens, même dans une situation critique - je vois surgir au milieu des flammes une silhouette imposante entourée d'un halo lumineux.
Je ne sais pas si ce sont les fumées qui donnent cet effet, mais lorsque la personne se met à courir dans ma direction, les flammes qui entourent mon sauveur et ses pas qui rythment les faibles battements de mon cœur brisé : tout est au ralenti.
La personne qui s'approche vers moi est en réalité un jeune homme dans la force de l'âge. À première vu j'avais pensé qu'il s'agissait d'un sapeur pompier, car le casque et l'uniforme qu'il portait étaient semblables à leur tenue, mais plus il avançait plus je distinguais son corps.
Mon héros, car il faut en être un pour braver les flammes dans cette "tenue", n'est en réalité vêtu en tout et pour tout d'un pantalon ignifuge, comme s'il s'était précipité pour venir me sauver et qu'il n'avait pas prit la peine d'enfiler un T-shirt.
Et lorsqu'il se tient enfin proche de moi je peux enfin distinguer le magnifique corps de cet apollon au cœur brave. Un corps trop bien fait pour celui d'un simple pompier, j'en déduis donc qu'il s'agit en réalité du gigolo que Pansy avait commandé pour moi –et quel merveilleux cadeau, si je peux me permettre !-.
-Draco ! Ma Tartine ! Ma voie lactée ! Mon étincelle de vie, dis-moi qu'il ne t'est rien arrivé ! Psalmodie la voix derrière le casque.
L'inconnu me prend dans ses bras, visiblement il me connait plutôt bien. Désolé bel étalon mais mon cœur est déjà pris !
Je suis incapable de bouger, mon corps brulé à certains endroits m'en empêche et mes forces sont trop faibles à cause de la fumée qui s'infiltre dans mes poumons.
-O rage ! O désespoir ! Pourquoi suis-je arrivé trop tard ? Pleure-t-il dans mon cou en me berçant tendrement contre son somptueux torse d'adonide.
-Qui…qui es-tu, murmurais-je dans un ultime effort.
-O Merlin tout puissant, la Princesse détentrice de ma passion ardente dispose encore d'une lueur de vie !
Je sens son corps se détacher du mien pour me regarder dans les yeux. Malheureusement il porte encore son casque et seule une lueur d'une teinte émeraude emplie d'espoir perce la visière.
Il semble enfin se rendre compte que mes vêtements sont encore en feu et commence à les déchirer violemment.
-Que…que faites vous, malotru, qui êtes vous pour vous permettre de me dévêtir de la sorte ? Criais-je paniqué. Je-Je n'aime pas les hommes, mentis-je, je ne ferais rien avec vous, daignez décramponner votre prise de mon être, par Merlin !
Il arrête alors tout mouvement et me lâche de sa prise rassurante pour retirer le casque dévoilant au ralenti un visage que je ne connais que trop.
-Je ne suis pas un homme, ma luciole enchantée, je suis…Harry Potter (o/)
Tout autour de moi semble disparaître. Le crépitement de la toiture en flamme, ma douleur, tout, sauf cette impression d'irréalité qui me comprime le cœur lorsqu'il me reprend dans ses bras. Se pourrait-il que ?…Harry m'enroule dans sa veste (en fait il l'avait avec lui mais par sur lui).
Emballé dans sa veste parfumée par son odeur je me surprends à le regarder dans les yeux dan un moment de flottement.
-Draco, si tu savais à quel point tu m'as manqué !
-Pourquoi es-tu là ? Habillé en soldat du feu ?
-Après avoir secouru des personnes durant la guerre j'ai décidé d'exercer cette profession, voilà tout…Draco, ma blanche colombe, je te sortirais de cet endroit de perdition, Draco je t'aime depuis si longtemps, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te sortir sain et sauf !...Tu n'éprouves peut-être pas les mêmes sentiments que moi, mais laisse-moi t'aider ! Une larme traitresse tombe sur mon visage et je me rends alors compte qu'Harry pleure car il veut me sauver…Sans trop savoir pourquoi, ne pouvant pas m'en empêcher, je me mets soudain à chanter d'une voix suave et incertaine…
-~Y'a quelque chose…Dans ton regard…D'un peu fragile, et de léger, comme un espouahr(*) ~. Toi mon Amour,… aux yeux, de soie, tu me souris mais hier encore je ne savais paaas…~
Harry stoppe alors tout mouvement et se rapproche de moi, à cet instant, yeux dans les yeux je ne peux me retenir de lui sourire en lui caressant chastement la joue.
-Tu me regardes, je le sens bien, comme un oiseau sur moi tu as posé ta maaain~ . Je n'ose y croire, pourtant j'y crois !...jamais encore tu n'avais eu ce regard làààà~ chantonne-il à son tour.
-C'eeest,~ le plus fou, des romaaaans ! ~ Et toute cette histoiiire m'enchaaante, c'est vraiiii !...Tuuu n'as rien d'un, prince charmaaaant, mais aux pageuhs du temps mon cœur s'éveille en secreeeeet~
Brusquementtout les meubles encore entiers se mettent à chanter à leur tour, nous faisant sursauter tous les deux.
-Qui l'aurait crû ? ~demande l'armoire d'une voix rauque.
-C'est incongru !~ répond la chaise à la suite.
-Qui l'aurait su ? Demande à son tour une table.
-Oh oui mais qui ?~
-Qui pouvait croire que ces deux là ce seraient plu~?
-C'est insensé ! répondent ils en cœur (*choeur) ~Attendons voir, c'que ça donnera…Y'a quelque chose qu'hier encore n'existait paaas~
Harry me regarde interrogatif, semblant me demander comment cela ce faisait-il que des meubles puissent chanter. Comme si je pouvais en avoir la moindre idée ! –Même si les Malfoy ont toujours réponse à tout !-
Tout ce que je sais, c'est qu'ils nous ont coupés en plein show, et visiblement Harry aussi est énervé par cette absence totale de politesse.
Alors qu'ils continuent leur petit délire Harry repose ses magnifiques rétines aux couleurs des pelouses verdoyantes et bien entretenues sur moi et me demande.
-On ferait mieux d'y aller, je crois qu'il y avait une réserve de Marijuana quelque part et que tout ceci n'est que le contre coup d'une hallucination collective, darling.
-Et comment comptes-tu nous sortir de là, my love ? Les transplanages sont impossibles à présent !
Mon Amour rapproche encore son visage du mien (si possible) et lorsque ses deux lèvres voluptueusement sensuelles saisissent les miennes, il murmure :
-Sed Papilio Lumen~
Soudainement deux magnifiques ailes de papillon de lumière surgirent de ses reins et de ses omoplates. Je ne connais pas la formule qu’il a prononcée mais Harry ressemble étrangement à un papillon déchu d’un autre monde.
-Je suis un animagus Draco, comme l'était mon défunt père ! dit il en laissant couler une larme translucide le long de sa pommette saillante
-Harry, tu es magnifique !...mais es-ce normal que ta transformation ne soit pas…complète ?
-Depuis que je t’ais perdu de vue ma technique a pris du mou, je perdais peu à peu mes capacités, un peu comme avec les patronus, leur puissance s’affaiblit lorsque l’on est triste…et…enfin je pense que tu as compris le pourquoi du comment…
-Ô Harry ! (o/)
-Draco ? (\o)
-Comme j’aimerais être celui qui partage ta vie, ton cœur, ton avenir et[…]
-et mon lit ? me coupa-il
- Ton lit aussi ma briochette au sucre, évidemment, petit coquin va ! Rougis-je
-Pas si petit que ça, si tu veux savoir…
-Harry, ma main est déjà promise à un riche et puissant tyran Africain, notre destin incertain est compromis !
-Draco, je suis le héro du monde sorcier, l’aurais-tu omis ?...
Subitement une langue de flammes tenta de nous laper, apparemment le fait qu’Harry soit notre sauveur n’est pas la seule chose que j’avais oublié ! C’est avec une grâce incommensurable qu’il m’attrapa dans ses puissants bras et qu’il s’envola à travers la toiture de la bâtisse en flamme.
Je n’avais encore jamais volé sans balais et je crois que c’est la plus belle chose que je n’ai jamais fait de ma vie. Je pense que c’est surtout dû au fait que je partage cet instant avec l’homme de ma vie. C’est la première fois que je vole avec lui et non pas contre lui, comme à Poudlard…
D’ici la vue est imprenable. Je vois mes amis pleurer devant la maison en ruine, me pensant déjà mort à l’heure qu’il est. Je sens la main de mon sucre d’orge caresser ma joue avec douceur et j’oublie tout ce qui n’est pas ces deux rétines éblouissantes.
Je me rapproche de son torse et pose ma tête sur sa clavicule. Son cœur bat tellement vite ! Sa bouche se pose sur mes cheveux et je le sens chantonner doucement une musique que je connais assez bien…
-Je vais t’offrir un Mooonde~ …Aux milles et uneuh sleeendeurs, dis Ma Princesse n’as-tu jamais laissé parler,…Ton coeuuur ?...Je vais ouvrir tes yeuuuux~ Aux délices et « aux merveilles » (Harry me regarda subitement d’un œil lubrique assaisonné d’un haussement de sourcil à la Malfoy qui me fit rougir instantanément) de ce voyage en plein ciel, au pays du rêve bleuuu~ (…)
Sa voix me berce doucement, je me sens tellement en sécurité dans ses bras que je m’endors sans m’en rendre compte…
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Lorsque je me réveille je me trouve dans le lit d’Harry et accessoirement vêtu d’une de ses chemises (vous ne me ferez pas croire que cette chemise est a quelqu’un d’autre, je connais son odeur comme mon numéro de carte bancaire).
En parlant d’Harry, il se trouve en ce moment même à coté de moi et me regarde me réveiller.
-Enfin réveillé petit monstre ?
…Oh Merlin tout puissant, je suis réellement dans le lit de Harry Potter, je disais ça pour rigoler moi, je pensais que j'étais à l'hosto ou un truc dans le genre…
Et puis il y a toujours le problème de Mamadou ! Je pourrais toujours trouver motif pour un jour de retard, mais pour plus ce serait du suicide !
Il faut que je le dise à Harry, maintenant. Sa main est en train de caresser ma colonne vertébrale dans un geste que j’aurais toujours vouloir sentir sur moi…et je vais devoir renoncer à ça.
Cette pensée me retourna le cœur et je commençais à pleurer dans son oreiller. -Draco ? Pourquoi pleures-tu ?
-Harry, c’est impossible entre nous, Mamadou te retrouvera et il te tuera, c’est un homme puissant.
-Ah si ce n’est que ça !
-QUE ÇA ? Criais-je de ma voix cassée en fessant (*faisant) volte face.
-Disons que je t’ai fait passé pour mort, donc il ne viendra pas nous embêter…répondit-il en se grattant la tête nonchalamment visiblement un peu gêné. J'aurais voulu te demander ton avis avant mais je n'arrivais pas à te réveiller en marmotte que tu es…
-Tu-…Vraiment ?
-heu…oui ?
-Attends là, tout ce qui se passe ici n’est pas vrai n’es-ce pas ? Je suis mort hier et je suis en train de rêver ?
-Peut-être ma colombe, car l’amour est une illusion après tout…, me souffla-il sur le front. Ce fut plus fort que moi, je me remis à pleurer.
-Draco, qu’es-ce qu’il y a ? demanda-il embarrassé en me caressant l’arrête du nez.
-Je…c’est-c'est que je suis assez émotif alors essaie de m’annoncer les choses plus en douceur, à l’avenir.
Il se mit à rire et s’allongea de tout son long sur moi, il prit mon visage en coupe et me regarda dans les yeux avant de dire de sa voix grave et sexy.
-Draco je n’ai pas l’intention de te laisser partir à l’avenir, je vais te séquestrer ici pour te garder pour moi tout seul, on fera notre vie ensemble, on aura des enfants, on aura des lamas et des paons parce que j’en ai toujours voulu et si pour te garder à mes cotés, il faut que je te dise les choses qui me tiennent à cœur en me retenant de hurler mon bonheur, alors je le ferais. Parce que je t’aime. Parce que dès que je t’ai vu au chemin de traverse tu as retourné mon cœur. Parce que si je ne t'ai pas serré la main quand tu me l'avais tendue c'est parce que j'avais peur de ne plus pouvoir la lâcher, et surtout parce que dorénavant je sais que je ne pourrais plus me passer une seule seconde de ta bouche sur la mienne.
-Et bien il va falloir faire des efforts si tu ne veux pas que je me déshydrate à cause de mes larmes, mon cœur.
Il m’embrassa farouchement, comme jamais il ne l’avait encore fait. Ses mains caressaient mon corps tantôt sensuellement, tantôt énergiquement si bien que je ne pu retenir un gémissement
-H-Haarry ?
-Moui ? répondit le principal intéressé dans mon cou.
-Je…c’est quoi ce truc dur contre ma jambe…là, dis-je en avançant mes propos d'un petit coup de hanche.
-Oh je ne t’avais pas dit ? …Moi aussi je suis un grand émotif… gémit-il
-Owi, prends-moi, grand fou ! (o/)
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Bon ben voilà c'est fini, MERCI d'avoir lu jusqu'à la fin en tout cas ;) C'est la première fois que je finis une fic: gros moment d'émotion >~< À la revoyure o/
(J'ai un petit souci avec l'illu. elle est trop volumineuse, je vais essayer de m'arranger pour régler ça le plus vite possible, désolée TT^TT)
Narutoaddicteuse~ |