Hey!

Alors voilà, un premier OS Zemyx sans prétention, juste pour le plaisir! =D

N'hésitez pas à ,me dire ce que vous en pensez, je suis ouverte aux critiques positives comme aux négatives! ^^

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Pour ; Zexion, N°6

De ; Demyx, N°9 

« Zexion,

Je sais qu’tu risques de me prendre encore pour abruti, je sais qu’tu risques de pas m’croire et d’me trouver ridicule, mais s’te plait, lis jusqu’au bout.

J’voudrais vraiment que tu me fasses confiance sur ce coup là, ok ?

Faut qu’tu fasses tout ce que je dis, et que tu essayes vraiment, sinon ça marchera pas.

Je veux te monter qu’c’est faux tout c’qu’on nous raconte, j’veux te monter de quoi on est capable...

Allez, respire un grand coup.

Ferme les yeux.

Juste pour 10 minutes, ferme les yeux, et fais l’vide.

Et puis regarde autour de toi, regarde avec ton cœur ...

Attends !

Je sais.

Je sais ce que tu penses.

Tu penses comme eux, comme eux tous. Tu penses qu’on a pas de cœur. Qu’on a pas de sentiments. Qu’on est incomplets, à moitié vides...

Mais c’est pas possible.

Ça  peut pas être vrai. Ça se peut pas...

On est à moitié pleins.

La preuve ; regarde Axel et Roxas. Tu vois bien comme ils sont, t’es pas aveugle... Tu vois bien qu’ils ont quelque chose de spécial, quelque chose de rien qu’à eux...

Tu sais c’qu’Axel m’a dit une fois ?

Il  m’a dit que quand il était avec Roxas, c’est comme s’il avait un cœur.

Qu’il ressentait des choses, et tout...

Moi aussi je ressens des choses parfois.

Et j’sais que c’est pareil pour toi, même si tu fais comme si, même si t’essaie d’oublier.

Je sais que ça te fait peur.

Je suis pas aussi stupide qu’ils le croient. Tu l’sais, pas vrai ?

Alors fais-moi confiance.

Ferme les yeux, Zexion.

Et regarde de l’intérieur.

Si tu te concentres  bien ça va marcher...

Respire à fond.

Fais le vide.

Pense à quelque chose...

Et cherche.

Cherche les émotions.

Elles sont là.

Elles se cachent mais j’te jure qu’elles sont là.

Moi je les ai retrouvées.

Pas toutes, mais certaines.

Elles viennent parfois, comme ça, j’comprends pas pourquoi, j’comprends pas comment, mais elles sont là.

Quand je joue du sitar, quand j’écoute de la musique, quand je fais danser l’eau,  quand je vois la mer, quand je ris avec Axel, quand j’ te vois, quand je t’approche, quand j’te parle, quant tu m’regardes, quand tu m’réponds, quand tu m’souris, quand tu m’effleures, quand tu m’frôles, quand tu m’touches...

Je suis comme Axel.

Quand je suis avec toi, j’ai l’impression qu’tout est possible...

J’ai l’impression d’avoir un cœur.»

La feuille se froissait légèrement  là où les doigts la tenaient. Elle tremblait doucement.

Un soupir nerveux s’échoua sur les mots, il déglutit.

Il ferma les yeux.

Encore.

Il respira profondément.

Il réitéra l’expérience.

Il tenta d’oublier le lit, la porte, les murs et les bruits, le bâtiment dans son ensemble, les personnes qui l’entouraient, son propre corps...

Pour ne laisser que son esprit.

Il chercha à nouveau les émotions en lui.

Et il trouva.

C’était étrange...

Il se sentait presque mal en réalité.

Il avait l’impression d’être abimé à l’intérieur.

Comme  s’il était...

Rouillé.

Mais c’était avant tout une émotion.

Et c’était ça le plus douloureux.

Il sentait quelque chose.

Mais il n’avait pas de cœur.

Il n’existait toujours qu’à moitié.

Mais il sentait.

Il ressentait.

C’était trouble.

Trop de choses se mélangeaient dans son esprit.

Des éléments contradictoires se heurtaient et se bousculaient dans sa tête, et cela était douloureux.

Ses yeux étaient toujours clos.

 La porte s’ouvrit lentement.

La lettre était toujours entre ses mains.

Il  y eut un léger bruit de pas.

Il respirait toujours calmement.

Une main se posa sur sa joue, glissant ensuite jusqu’à son menton pour lui relever la tête.

Sa respiration s’accéléra.

Une voix appela son prénom, lentement, doucement, tendrement...

La lettre lui glissa des doigts.

Un pouce effleura ses lèvres.

Il ouvrit les yeux.

Et un grand calme l’envahit.

Il les ferma à nouveau.

Quelque chose de chaud...

Quelque chose de doux...

A l’intérieur...

Il le sentait...

Il le ressentait...

Il aimait cette sensation...

Il aimait ce sentiment...

Il l’aimait...

 Il avait tout oublié.

Sa chambre, la porte, les murs et les bruits, les gens, tout, tout oublié.

Il ne pensait plus à rien.

Il ressentait.

Demyx l’embrassait.