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au 31 Mai 21 :
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Regent's Park
Par Elfy
Sherlock Holmes  -  Romance/Suspense  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     3 Reviews     Illustration    
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Disclaimer : Tout à Sir Arthur Conan Doyle. Paix à son âme quand il lira ça!

A la demande de choco, une petite fic dans l'univers de Sherlock Holmes.

Il reste des erreurs, et quelques trucs à retaper, mais dans l'ensemble, je suis plutôt fier de moi. N'hésitez pas à me dire ce qui va pas!

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« Voyez vous, Watson, l'affaire était on ne peut plus simple. »

Il s'était assis nonchalamment dans un fauteuil, près de la cheminé que Miss Hudson avait eut la gentillesse de préparer avant notre arrivée.
Comme souvent, je le fixais en attente de son explication. Avec le temps m'était venue l'habitude et l'impatience de l'entendre étaler son raisonnement : J'avais souvent la chance de pouvoir l'écouter avant qu'il ne passe devant le tribunal, le lendemain des affaires.

« Vous sembliez pourtant persuadé, au début de l'enquête, que sa femme était coupable.

- Tous les éléments ne pointaient-ils pas vers elle? Enfin, j'ai eu la bêtise de raisonner au départ de manière purement simpliste. Mais quelques déductions plus loin... »

 

- Vous avez su que c'était lui. Bien. Mais comment?

 

Il tourna un moment la tête vers le feu crépitant. Puis, se mettant à son aise dans son fauteuil, il riva ses yeux dans les miens, et commença :

 

« Rappelez vous que ce que nous savions, c'est que cette femme avait été retrouvée loin de sa propriété, celle-là même où un domestique avait déclaré sa disparition.

« Or, elle n'avait pas été chez elle depuis la veille, où on l'avait vu, entres autres invités, à la fête de Sir Henry Allary. Fête qu'elle avait quitté au plus tard, nous a-t-on appris, à vingt-trois heures trente. Ceux qui l'ont vu partir dirent qu'elle semblait secoué, comme après avoir pris connaissance d'une grave nouvelle. Un des domestiques sur place nous a dit que c'était le cas, et qu'il lui avait porté un message de sa tante, annonçant la mort plus tôt dans la soirée de son oncle. Elle aurait alors dit qu'elle rentrait chez elle pour se remettre de cette annonce, et qu'elle partirait par le premier train le lendemain vers le Havre, apporter son soutien à sa tante.

« Son domestique dit ne pas l'avoir vu, mais l'avoir entendu rentrer, sur les coups de minuit un quart. La police a pu nous confirmer que c'était effectivement le temps qu'il fallait, en fiacre, pour parcourir la distance séparant le domicile de Sir Allay de celui de Miss Oylhison. Et nous avons effectivement pu trouver des empreintes féminines, tout le long du chemin reliant le trottoir à l'entrée de sa propriété.

« C'est cependant là que ce sont trouvés les premiers éléments accusant Miss Allary. Ces empreintes appartenaient de toute évidence aux chaussures qu'elle portait le soir de l'enlèvement, comme ont pu le confirmer de nombreux témoins. Et personne ne l'avait vu une fois passé vingt-trois heures. De plus, la profondeur des traces laissaient supposer que la personne les ayant laissé devait peser dans les cent quarante kilos. Un poids que ni Miss Oylhison, ni Miss Allary ne faisait, pas même une fois leurs poids combiné, nous nous trouvions à dix kilos d'écart. Les inspecteurs avaient alors conclu que Miss Allary avait du transporter sa victime dans une malle, pour passer plus inaperçue.

« Cependant, vous noterez qu'on ne retrouva pas cette malle. La raison en est bien simple : Elle n'existe pas. Comme j'ai pu le dire en privé à Sir Allary, les dix kilos ne pouvaient provenir que d'une autre source. La personne en question n'était pas Miss Allary, et elle pesait plus lourd.

Je pense, d'ailleurs, que c'est ce qui l'a amené à avouer. Il n'avait pas d'alibi : Seulement une personne, qui aurait dit l'avoir aperçu vers vingt-trois heures. Impossible de retrouver le nom de la personne, et impossible de procéder à un autre interrogatoire. Nous n'avions rien de plus précis. Et souvenez-vous de ce qu'avait plaidé Miss Allary : Elle aurait été endormie, vraisemblablement avec un éther vers l'heure où l'on dit ne plus l'avoir vu. Elle ne se serait réveillée que vers une heure trente, près d'une demi-heure après le départ des convives.
A partir de ce témoignage, tout s'enchaîna très vite. Elle ne laissait rien transparaître qui puisse me faire croire qu'elle mentait. Je décidais donc, à l'inverse des inspecteurs, de prendre sa déposition comme véridique. De plus, trouver la personne qui l'aurait endormie nous aurait conduit tout droit à la résolution de ce meurtre.

Or, dans son entourage, qui aurait eut un intérêt à faire disparaître Miss Hudson tout en faisant peser les soupçons sur Miss Allary? En fait, nombreux étaient les hommes à avoir approcher de trop près Miss Hudson. Comprenez par là qu'on la savait avoir eut des affaires avec des hommes de la haute société.

Je repassais donc dans ma tête l'ensemble des témoignages de la journée. Et notais notamment ceux ayant reconnu les chaussures de Miss Allary. Car sur ce point, il était certain que les empreintes relevées étaient celles de ses talons.

Parmi les personnes ayant témoigné, seuls Sir Allary et une autre femme, cependant célibataire, et n'ayant visiblement aucun lien avec la victime correspondaient au profil des dix kilos en trop.

Voyez-vous, il était le seul à avoir pu commettre le crime. Le piège que je lui tendis par la suite ne put que confirmer mes soupçons : Un simple mouchoir, imbibé d'une solution d'indigo, que je lui tendis lors du second entretien, le surlendemain de la découverte du cadavre : Celui-ci perdit de suite sa coloration, preuve qu'il avait bien utilisé un composé1 pour endormir sa femme.
Je ne vous raconte pas la suite : il a alors avoué son crime. »

Comme toujours, Holmes avait exposé les faits en gardant les yeux rivés sur moi. Son regard semblait chercher sans cesse à déceler la moindre de mes réaction, alors même que celles-ci étaient visibles sans qu'il eut à scruter ainsi mon visage. Elles allaient d'un simple haussement de sourcil à un franc air d'étonnement, d'après ses dires, comme un gamin en admiration devant un magicien. Personnellement, je pense qu'il a tendance à exagérer mes réactions. Cependant, force est de constater que malgré tous mes efforts pour aiguiser mon esprit d'analyse, il ne cessait de m'éblouir par la force de son raisonnement.

Plongé dans mes pensées, je ne remarqua que tardivement qu'Holmes s'était levé. Il avait commencé à se rhabiller. D'un signe de la main, il me fit signe qu'il sortait pour se rafraîchir un peu, et m'invita à le suivre.
Ce que je m’empressai de faire.

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        Une fois sorti, je compris très vite la raison de sa hâte : L'inspecteur Lestrade se dirigeait vers notre porte. De peu, nous prîmes un fiacre avant qu'il ne nous aperçoive. Quelques minutes après, nous descendions la longue allée du Regent's Park, à la recherche d'un coin tranquille. Je n'avais alors pas fini d'écrire le détail de cette affaire, et comptais bien m'en occuper durant l'après-midi. Même si je n'avais pas pensé le faire dans le froid du Londres automnale. Je suivais Holmes, jusqu'à ce que celui-ci s'arrête sur une grande pelouse. Je regardais alors autour de moi : Les arbres, dépourvus pour la plupart de leurs feuilles, faisaient grises mines. Et le parc était vide : Les gens préféraient, par ce temps, rester chez eux.

 

« Watson, vous me semblez manquer d'exercice, mon ami. »

 

Il était vrai que je m'étais laissé aller, dernièrement, à quelques écarts. Mais rien qui ne porta atteinte à ma silhouette. Je comprenais donc où il voulait en venir : cela faisait un bon moment que nous ne nous étions pas entraînés à l'escrime, et nos cannes prenaient lentement la poussière. J'enlevais donc mon manteau, puis levais ma canne en signe de défi. Holmes fit de même, puis nous reculâmes de trois pas chacun, face à face. Après quelques secondes passées à m'observer, il eut un léger mouvement sur la droite, que j'interprétais très vite comme une feinte. Je me décalais légèrement, le contournais et envoyais taper ma canne contre la sienne. D'une volte-face, il visa mes jambes. J'esquivais habilement le coup en effectuant un petit saut, puis pointais ma canne vers son torse. Il la dévia vite, et me fit perdre l'équilibre alors que, dans mon élan, je me rapprochais de lui. Je me rattrapa prestement, près à parer le coup suivant. Trop tard. Holmes avait déjà sa canne au niveau de mon cou.
Il me tendit une main que je pris, m'aidant à me relever, puis tapa légèrement sur mes fesses du bout de sa canne.

 

« Comme je disais, l'entraînement vous manque... »

 

Je le toisais. Ce n'était pas ma première défaite, et en fait, il m'arrivait plus souvent de perdre face à lui que de gagner. Et je ne voulais en rester là pour aujourd'hui. Je le provoquais donc d'un petit mouvement de canne, l'invitant à continuer. Il se rapprocha rapidement de moi, la canne basse, pour me porter un coup de taille. Un rapide pas de côté sur la droite me mit hors de portée, et je levais ma canne pour asséner le coup suivant. Holmes bloqua, et je pris ma canne à deux mains pour peser plus sur la sienne. Il fit de même, rééquilibrant le rapport de force entre nous. Et se faisant, nous nous rapprochions, de plus en plus. Et même trop. Je pouvais sentir son souffle près de mon visage. La sensation, sans être désagréable, me troubla, et je tombais à la renverse, entraînant avec moi Holmes. Allongés ainsi dans l'herbe, nous restâmes quelques minutes à nous regarder. Puis un léger rire sortit de ma gorge, à la vue de la tête d'Holmes. Il semblait confus, chose rare, que je n'avais que lors de son échec face à Irène Adler.
Il restait là, à me regarder vaguement. Comme il ne bougeait pas, je me dégageais et me relevais. Avant de lui tendre la main à mon tour, pour l'aider à se relever, je n'oubliais cependant pas de lui mettre un léger coup de canne sur les fesses, ce qui sembla le sortir de sa torpeur. Lorsqu'il fut de nouveau debout, nous nous dirigeâmes sans un mot vers l'entrée sud du Regent's Park, pour rentre au 221B Baker Street.

 

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1 Du Méthoxyflurane. On m'excusera le fait qu'à l'époque, le composé n'avait pas été découvert, ni la mise en évidence. Pas facile de trouver quelque chose qui colle !

 

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Voili voilou... J'espère que ça vous aura plu! Toujours pas le moindre Lemon, je garde ça pour une fic sur l'univers de Broken Blade, ce sera sûrement mon seul Lemon d'ailleurs XD! 

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L'illustration est de Mzchoco, retravaillée par mes soins. Pour ma défense, je n'avais ni photoshop, ni tablette graphique. Et oui, je suis une bouse en ombre... 

 
     
     
 
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