Disclaimer : Full Ori. Et heureusement...! Thème : "Le saut en parachute d'un cornichon" Restrictions : Fait en moins d'une heure, placer les mots "trou du cul" et "lavande". Pas trop restrictif, donc. Mais bon...
Pour les besoins de la fic : Le « cul » d'un cornichon, c'est le bout le plus gros. La « tête » est donc le bout au diamètre le plus petit.
Enjoy!
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Foutre dieu. Je savais que c'était une mauvaise idée. Pourquoi j'ai accepté déjà ? Ah, ouais... Je pense bien qu'il va falloir que je reprenne du début, histoire que vous compreniez...
Alors voilà. Je suis un cornichon. Pas l'une de ces tentatives ratées de cornichons doux-amers. Non, un cornichon pure race, qui a trempé avec de nombreux oignons. Une peau ferme mais délicate, un p'tit cul rebondit, et une tête qui en a fait tourner plus d'une. Tous les autres me regardent, m'observent : Je suis sur le haut du pot, à tasser tous les autres sous moi. LE cornichon, quoi. Alors, forcément, niveau relationnel, c'est compliqué : Entre ceux qui me côtoient parce que je suis le type avec qui il faut être vu, et ceux qui me jalousent... Mais ça va, je fais le tri. J'ai mon secrétaire pour ça. Un vrai p'tit filou. Un peu bizarre, quand même. Mais bon... Au moins, il fait bien son travail.
Donc, oui, je suis populaire. Et, forcément, j'ai quelqu'un dans ma vie. Depuis quelques mois déjà. Et pour le coup, ma popularité m'a aidé : Je ne pense pas qu'on aurait accepté qu'un cornichon de base soit gay. Mais pour moi, c'est passé comme une lettre à la poste. Dans tous les sens du terme, en fait ! Seulement, ma moitié est plutôt populaire aussi... Principalement chez les garçons, en même temps, les demoiselles oignons ne sont pas vraiment nombreuses dans notre bocal. On ne peut pas tout avoir, n'est-ce pas ?
Et ce matin, avec qui je le vois discuter ? Ce trou du cul de Spikey. On l'appelle comme ça à cause de ses grains. Ils sont plutôt pointus. J'ai déjà eu affaire à lui, et je peux vous dire qu'il n'est pas tendre. Je pense que mes fesses se souviennent de son passage. Mais je ne pense pas que ce soit le sujet à aborder, surtout maintenant. Ce m'as-tu-vu, donc, était entrain de taper la discute de MA conquête. Et apparemment, il le faisait rire. Je le hais. Vraiment. Je m'approche donc, histoire de savoir les arguments de mon adversaire.
« - … reviennent pas, mais ça à l'air vachement marrant, non ? En plus, je te paye le billet ! Qu'est-ce que t'en dis ? »
Le billet de quoi, d'abord ? J'aurais du être plus méfiant, et prendre la conversation au début. Enfin, je m'incruste, en venant me placer derrière mon aimé. Les mains sur ses hanches. Pour bien montrer qu'il est à Moi. Ce qui fait tiquer le Spiky.
« - Vous parlez de quoi ? Un voyage ?
- Pas vraiment. En plus, pas sûr que ça t'intéresse. Ça fout un peu les choquotes, alors pour une petite nature comme toi... »
Ok. Oui, j'ai eu les larmes aux yeux lors de notre nuit enfiévrée. Mais je ne pense pas être le seul. Mais bon, ne pas réagir, rester stoïque. Je ramène ma moitié un peu plus vers moi, plonge ma tête dans son cou*. Toujours marquer un peu plus qu'il est ma propriété.
« - Envoie toujours, ça pourrait être intéressant. Surtout si tu payes. »
Ça, c'est pour le mettre dans l'embarras. Et oui, je t'ai entendu.
« - Une descente, une chute libre. Tu vois le grand truc là-bas ? De temps en temps, il prend ceux qui sont sur le dessus. Et hop ! Il le lâche. Personne sait où ça va, mais tout le monde fait la queue pour tester. On a jamais revu personne, d'ailleurs. »
L'idée me plaît bien en fait. Surtout si on pouvait le faire que tous les deux, mais je pense qu'il faudra se tartiner Spikey. Enfin, tant pis, ça peut être marrant.
« - Prends trois tickets alors ! »
Puis je tire mon amant à moi, direction notre petit coin tranquille. Même si tout le monde regardera.
Le grand jour est arrivé. On est en position. Le couvercle s'ouvre. Un gros serpent beige vient nous attraper. Les trois en même temps. Il nous soulève, et là... Putain, que c'est haut ! En fait, je le sens pas. Mais y'a plus personne pour reprendre mon ticket. Je jette un œil vers mon compagnon. Il a l'air de se marrer. Donc j'essaie de garder la tête haute et de me marrer aussi. Et Spikey ? Je le vois plus. Je regarde en dessous. Le noir, total. Spikey en chute libre. Je le sens vraiment pas. Je sens que la gravité revient. La descente est rapide, effrayante. Les sacs qu'on nous a donné avant le départ sont sensés avoir des parachutes. J'espère que la peur me fera pas oublier de l'ouvrir. Je me rapproche de mon amour. Ouais, c'est ridicule dis comme ça. Mais, là, je crois que je vais me pisser dessus. Il me prend dans ses bras. Je plonge ma tête dans son cou. Il a mis le parfum que je lui ai offert le mois dernier. Une douce odeur de Lavande, que papy m'avait ramené. La lumière s'atténue. On passe dans une cavité. Puis c'est le noir total**.
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* Oui oui, ils ont un cou. J'ai vérifié.
** Comprenez : L'homme vient de refermer la bouche.
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Bon bon... J'espère que vous avez apprécié, mon premier défi, alors... Et réalisé en moins d'une heure ! Donc voilà... Bise à tous :p ! |