Bonjour, ou bonsoir...cette petite...euh...chose en dessous c'est ma première (ultra-courte) fic. Elle n'est très certainement pas très originale mais bon, il faut bien commencer par quelque chose. Voilà j'ai pas grand chose à vous dire de plus alors bonne lecture... __________________________________________________________ D’un pas rageur, les dents serrées et le regard haineux, il marchait de long en large dans sa chambre. Son tapis souffrait atrocement et ne survivrait certainement pas au traitement mais n’étant pas doué de parole, il n’avait pas son mot à dire. L’autre passait régulièrement sa main dans ses cheveux, les ébouriffant toujours un peu plus. La perte totale du contrôle de ses nerfs ne faisait qu’augmenter son exaspération. Son calme et son impassibilité avaient depuis longtemps volé en éclat et il ressemblait maintenant à un de ces psychopathes de l’aile psychiatrique de Sainte-Mangouste. Ses neurones fonctionnaient pourtant à plein tube, cherchant en vain une solution. Il n’était certainement pas stupide, ni décérébré et encore moins un de ces crétins de Griffondor. Ce n’était vraiment pas dans son habitude de perdre ses moyens, mais quelques soient les différentes options qu’il envisageait, il en revenait toujours au même point. Il n’avait aucune issue, aucune échappatoire. Il crispa brièvement ses poings de rage. Après tout ce qu’il avait subit, toutes les épreuves qu’il avait traversé, IL osait encore lui faire endurer ça. Il LE maudit à nouveau pour la cinquantième fois de la journée et jeta rapidement un coup d’œil à son horloge. Il eut un sursaut et frissonna d’horreur. Il était temps. Il regarda brièvement son reflet dans le miroir, réajusta sa tenue et réorganisa sa chevelure. Le désespoir l’envahissant peu à peu, c’est avec la résignation d’un condamné à mort qu’il quitta sa chambre. Les épaules basses, profondément abattu, il avança lentement dans les couloirs espérant repousser encore un peu l’échéance finale. Arrivé devant les portes, il poussa un profond soupir et remit en place son masque d’indifférence. Il ouvrit lentement les portes, ferma brièvement les yeux et d’un pas sûr, il entra dans la Grande Salle, prêt à affronter son destin… Cette année encore, Severus surveillerait le bal de la Saint-Valentin. |