Je me suis inspirée d'une histoire que j'ai lu il y a un moment. Je ne sais plus ni le titre ni l'auteur mais j'ai voulu raconter sous la forme d'une liste tout ce qu'on pouvais aimer ou détester lors d'un maour non-partagé. Voilà ~

J’aime quand elle ne parle qu’à moi.
J’aime quand elle sourit, surtout de moi et avec moi.
J’aime quand elle se confie, quand elle me raconte sa vie, même si cela ne m’intéresse pas.
J’aime quand elle dit que j’ai de l’importance à ses yeux.
J’aime nos débats de merde en philo.
J’aime qu’elle écrive des petits mots sur mes cahiers, bien que je dise le contraire.
J’aime quand j’ai un prétexte pour lui faire un bref câlin.
J’aime quand elle m’appelle en criant mon prénom.
J’aime quand elle est joie et amour, que son bonheur se voit.
J’aime ses manies, son sourire, la manière qu’elle a de se gratter le nez, d’écrire, les petites attentions qu’elle a. ..

Je déteste avoir l’impression qu’elle soit plus qu’une amie pour moi.
Je déteste quand elle l’embrasse et me dit qu’elle a envie d’essayer très fort cette fois avec Lui.
Je déteste quand elle me cache des trucs, qu’elle partage des secrets avec d’autres.
Je déteste la sensation de n’être qu’une personne parmi d’autres, moins importante pour elle.
Je déteste quand elle est en colère contre moi.
Je déteste quand tu dis que tu détruis les personnes avec qui tu sors, parce que je voudrais être l’une d’elle.
Je te déteste quand tu ris avec moi de ne pas avoir de meilleure amie, j’aimerais être au moins ça pour toi.

Je me déteste pour ne pas avoir le courage de tout lui balancer à la tronche.
Je me déteste de lui dire par MSN que je suis heureuse et que je soutiens de tout mon cœur son couple alors que je chiale derrière l’écran.
Je me déteste pour avoir envie de l’embrasser, de lui tenir la main.
Je me déteste pour ne plus suivre en cours tellement je suis obnubilée par son genou qui frôle ma jambe, sa tête sur mon épaule et son souffle sur ma nuque lorsqu’elle se repose deux secondes.
Je me déteste pour lui mentir sans arrêt.
Je me déteste d’être jalouse et hypocrite, de faire semblant alors que je m’étais promis d’être franche au moins avec elle.
Je me déteste de te dire que toi et moi on ne pourra jamais être en couple et de me forcer à rire quand tu acquiesces en t’imaginant des scènes absurdes.

Tu sais pourquoi j’avais pas remarqué que tu flashais sur lui ? Parce que je ne regardais que toi.
Tu sais pourquoi j’ai pleuré tout le week-end dernier ? Parce que je n’en pouvais plus d’être sans toi.
Mon dernier mensonge en date ? Dire que tu ne m’as pas manqué et que je me faisais chier quand tu me parlais. Au fond j’étais contente que tu penses à moi pour raconter ta soirée.

Je ne sais même pas si je t’aime vraiment ou si c’est juste parce que je suis trop proche de toi. Je sais que j’oublie un peu les autres quand t’es là. Mais je n’en pleure pas toute les larmes de mon corps, la douleur est là quand tu l’embrasses et je ne peux m’empêcher de détourner les yeux mais tout semble anesthésié. Ça ne me torture pas vraiment, pas tout le temps, pas constamment. C’est par vague tu comprends. J’ai des vagues de trucs qui viennent et j’ai la sérieuse impression d’être dans un mauvais shoujo. T’sais celui où la personne la plus proche de l’héroïne est secrètement amoureuse d’elle, alors que cette dernière aime un autre mec. Sauf que moi mon shoujo il est classé dans la catégorie « drame » tu vois. Les bisounours connait pas, ils viennent pas à ma rescousse. Alors je serre les dents et je ne ressens quasiment rien promis. Tu resteras avec lui et moi je passerais à autre chose, je l’ai déjà fait par le passé. Je vais juste devoir recommencer. C’est tout. 

Tu ne sauras jamais que je t'ai aimé un peu plus qu'il ne faudrait. Tant mieux. Tant mieux. Qui j'essaye de convaincre, hein ? Le silence c'est ma maison, j'y reste. Mieux vaut me taire. Comme ça je peux rester près de toi. Juste un peu plus longtemps. 

Si tu savais... à quel point tu me haïrais ?