Il faisait beau hier, et voyez aujourd’hui Cette magnifique grisaille qui m’emplit L’amour n’a plus besoin d’effort Plongé dans une pâte amère Au sein du monde il est mort Avant d’avoir croisé le fer
Et ces mots sardoniques qui Chantonnent tout bas La déception illustre qui De sa langueur pourrit la foi
Jamais on n’a vu et jamais on ne verra la famille Tortue courir après les rats… ♫
Les mots sont partis. N’en parlons plus ? Dans ce monde qui viredingue entre deux digues Il n’est pas mieux d’être poète qu’au sein d’un asile.
Les mots sont partis. N’en parlons plus… L’emphase passée s’est joyeusement desséchée La poésie n’est plus Mer ni Femme: une momie dépassée.
Les mots sont partis. N’en parlons plus. Ère de communication, nous sommes de joyeux larrons. Entre deux médias, on étouffe nos émois dans des lardons.
Les mots sont partis. N’en parlons plus ! On crie, on hurle, on débat. Belles pensées bien perdues. Monde fou sans fêlés mais avec fêlures. Langues bien pendues, C’est sûr.
Les mots sont partis. Parlent-t-ils de nous ?
Je rêve d’accident de voiture. Je voudrais t’étrangler, c’est sûr. Et je rêve d’accidents, de tortures. Je peux très bien me lasser de toi.
Et sur l’autoroute, c’est mon aventure. Jamais, je ne r’viendrai, c’est sûr. Je plonge plus loin dans l’autocensure Mon esprit peut très bien se lasser de toi.
Je rêve de crever, brasier de luxure. Je voudrais t’enlacer, c’est sûr. Et je rêve de tourments, de blessures. Je peux très bien me lasser de toi.
Et sur la destinée, c’est mon embrasure. Jamais, je n’y r’plongerai, c’est sûr. Je tombe plus haut dans l’abandon obscur. Mon corps peut très bien se lasser de toi.
Vers où Ton regard s’est-il figé ? Moi-même J’aurais voulu l’avaler Je suis Bien éloigné du bouffon Parti loin Sans prévenir il a fait faux bond Trop tard ? Juste une brume de clash épars
« Nous tombons amoureux Pourvu qu’aucun de nous ne se relèvent. »
Il n’y a plus de barrières. On sacrilège à ciel ouvert. Ce n’est pas un poème d’amour. Ce n’est pas des mots de toujours. Oublie, ce que je n’ai pas. Entre deux cris, on larmoie. Oublie, le temps inhumain. Entre deux morts, on s’éteint.
Ce n’est pas un poème d’amour. Ce n’est pas des mots de toujours. On est loin, de l’avenir de demain. Encore. Un peu plus haut dans le déni. Des idéaux.
Tout se casse. La gueule. D’amour. Trépasse. Et les verres. Se brisent. En rythme. Infernal. Le reste des vitres. S’écroule. Dans l’hymne. Mortel.
On est loin de l’avenir de demain. Encore. Un peu plus haut dans le déni. Des idéaux. Laqués en bonnes lubies. Nous aimons la passion dans sa destruction.
Don’t want to go away.
Pourquoi vouloir ? Alors qu’on sait. Déjà. Pourquoi savoir ? Alors qu’on déchire. Déjà.
Il y a des gravures de cœur et de corps. Il existe des fêlures d’âmes et de mort. Chansons à textes et poèmes de langueur. Il ne s’agit plus d’amour ou de rancœur.
Quand on ne s’aime plus Les forces nous oublient parfois On se délaisse . L’amour pue. La douleur nous oublie pas.
Comme les pleurs nous manquent déjà. Comme les cris s’étouffent en toi. Comme la nuit ne te console pas. Comme le craquement tout bas.
Et les hurlements reprennent. En chœur L’abomination qui étreigne. Et les violons jurent et étrennent En candeur L’horreur du virtuel.
Tu refuses le nous. Mourrons en ce soir incandescent. Les rêves brûlent dans l’enfer de mon espoir. Où que j’aille, il me reste un seul soir. Et mes yeux liment la scène des illusions.
Pourquoi vouloir ? Alors qu’on sait déjà. Pourquoi savoir ? Alors que la folie est là…
« - C’est Toi et Moi qui sont sur un bateau. Moi tombe à l’eau. Qui reste-t-il dans ton cœur ? - … Toi. »
S’il faut que les tsunamis nous entrainent Tiens-toi fort à moi. Je serais ton chevalier servant.
S’il faut que les litanies nous condamnent Ne me pardonne pas. Je serai ton bouclier vaillant.
S’il faut que les sauveurs nous détiennent Hurle tout de toi. Je serais ton défouloir pensant.
You’re bleeding, now.
Tu vas saigner maintenant Parce que je le désire Parce que je l’ordonne Tu vas saigner maintenant Tu es mon jouet mon objet Mon diner de ce soir incertain
Le monde à rebours Le compte s’y trouvera L’échappatoire meurt Il ne doit rester que moi Et toi qui saigne maintenant
Le monde peut bien se détruire Par les mains cruelles des Hommes Les tiennes me pâment et trépignent Ma récompense la sadique jouissance
Être confus c’est un état Être dans tes bras c’est un trépas Mon paysage est assuré Toi et tes yeux de papier Moi et mes espoirs fripés
Je rêve de mourir pour te faire subir Ma frustration d’être oublié Ne m’aime pas d’accord Ne sois pas dépendant de moi alors
Les dieux sourds aux larmes Ne méritent pas les oublies Tout comme ton orgueil Devrait se mordre dans l’ironie Éternelle tendresse qui nous délaisse
Et mes cris sourds aux larmes hurlent La cacophonie du drame pullule Je tiens ma dernière arme lors du dernier temps Comment une rose peut contenir tout notre amant ?
Je ne sais pas. Comment savoir ? Je ne vois que des cendres que Cendrillon balaie Désobligeamment. Arrête ou continue C’est un si lointain moment.
Dans les flammes et les glaces Je ne te perds pas de vue Mon regard poursuit sans relâche Tes impériales bévues Ne trouve pas l’âme sœur Taillade encore mes veines
Il suffit De l’espoir pour Qu’on s’éveille étourdi Confusion adorable Où meurt le triste atour D’hier et de ses rires pâlis
Ne trouve pas l’âme sœur Taillade une dernière fois Ma peine et nos étreintes Sans souffle Pas de plainte.
Dans les impériales veines De l’espoir meurt une dernière plainte.
Une fois, il eut un contact. Simple effleurement d’un Bonheur qui s’écrase avant De s’envoler.
Deux fois, il eut l’angoisse Celle qui étreint sans jamais Soutenir les tremblements Du doute.
Trois fois, il eut à perte Flash d’une descente En decrescendo final Au paradis.
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