Note de l'auteur: Alors ce one shot est basé sur un thème qu'avait lancé une amie sur son blog, le thème était la beauté dans la souffrance. Cela m'a inspiré énormément.J'espère que vous allez aimer. Bonne lecture! Oh! j'allais oublier excusez moi pour les fautes d'inattentions! Laissez moi des reviews pour savoir votre avis!
« Je t'aime tu es si belle, tu le sais que je ne veux que toi, être à tes côtés c'est du pur bonheur. » J'ai été stupide de croire en ces mots, si naïve, pourquoi suis-je tombée dans le panneau ? C'est tellement dur de faire face à la réalité. Je marche lentement dans les couloirs du lycée, tout le monde me regarde, je peux les entendre murmurer et rire de moi. Elles parlent de moi et ne cessent de faire courir des rumeurs derrière mon dos. Tout ce que je voulais c'était être heureuse, être aimée de lui, j'aurai tout donné mais je me suis trompée, je me suis faite avoir en beauté. Et maintenant j'en paie le prix. Cela est tellement dur, dur de faire comme si tout allait bien lorsque tout va mal. Je m'arrête devant ma salle de classe, je n'ose même pas y entrer. J'ai tellement peur, peur de les voir, je ne sais pas si je vais supporter leurs critiques, leur morale à deux balles, lorsqu'ils ne savent rien. Pour eux c'est moi qui suis le coupable. Comment un homme comme lui aurait pu s'intéressé à une fille comme moi.
Pourtant il m'a regardé, il m'a séduite, il m'a aimée, il me l'a dit tellement de fois, il avait l'air si sincère mais tout cela n'était qu'un jeu. Oui un pari digne de ce nom, un pari qui a fait de moi la risée de tous. Et la pute de service, la fille facile, mais je ne suis pas ainsi, je ne suis pas cette personne, il a menti à tous pour que tout le monde s'intéresse à lui et ne se détourne pas de lui. J'ai une soudaine envie de rejeter tout ce qu'il y a à l'intérieur de moi. Je veux m'enfuir, loin de cette école, loin de ces gens hypocrites qui me détruisent à petit feu, loin de lui, lui qui m'a fait sentir unique, lui qui m'a tout pris, ma dignité, mon cœur, mon âme. Lui qui avec de simples mots mais tellement cruels m'a fait me sentir mal au point de mourir.
Mes pieds se mettent à réagir contre mon gré, ils se détournent de cette foutue porte et se mettent à courir plus vite toujours vite. Mon cœur s'emballe, les larmes coulent sur mes joues, que je n'en vois plus mon chemin, je trébuche m'étalant tout le long du sol, je dois avoir l'air pitoyable, je m'assois, essaye d'arrêter les larmes de couler en les essuyant, les frottant mais rien y fait. Je sais qu'ils m'observent se disant quelle fille pathétique je suis. J'essaye de me relever tant bien que mal. Je lève mon regard et le vois là avec ses amis, ils rient, il est tellement beau, il rayonne et se fiche de ce qui peut bien se passer autour tant qu'il est heureux. Moi je suis là à me morfondre, à le maudire tout en l'aimant. Je pense qu'un jour il me dira ses mots que j'attends, oui je voudrai tellement que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve qu'il me prenne à nouveau dans ses bras, qu'il me parle de ce qu'il veut faire plus tard, de ses parents qui lui demande beaucoup trop. Mais c'est impossible, tout n'était qu'une illusion dans lequel je me suis fourvoyée. Pourtant j'y étais bien, sereine et heureuse. Cette vision de lui heureux me donne encore plus la nausée. Il lève son regard vers moi, il ne rit plus, son visage se ferme, nos regards s'affrontent, dans le mien, il y a tellement de rancœur, tellement de colère et d'incompréhension. Il détourne ses yeux, les baissent comme pris en faute. Je m'avance, je marche vers eux, donnez moi la force de ne pas flancher pas devant lui. Peu m'importe après tout, je veux le faire souffrir, je veux qu'il comprenne que je n'étais pas un jouet, alors au lieu de continuer mon chemin, je m'arrête, je prononce son nom et le prend par le col de la chemise et l'embrasse avec rage, je mords ses lèvres jusqu'au sang et le repousse violemment et lui dit : - « Yukio, le sais tu à quel point tu m'as détruite, à quel point tu m'as blessée, je sais que tu t'en fiche mais peu m'importe, tu te trouves fort face à tes soi disant potes ceux dont tu te plaignais quand tu étais dans mes bras, si je dois me faire passer pour une pute alors oui j'en suis une mais je ne l'étais qu'avec toi après tout tu n'es pas mieux, car tu es un véritable salaud. Sache que cela n'est qu'une mince compensation pour moi de te voir parterre comme un moins que rien, tu vas regretter amour car je t'aimais plus que tout, j'étais la seule à te comprendre et à t'aimer pour ce que tu étais. Tes amis eux ne voient que ce que tu veux bien leur montrer. Tu n'es que faux semblant. C'est la dernière fois qu'on se voit, alors je te dis adieu. » je lui souris tristement, il a les yeux écarquillés de surprise, il ne bouge pas. Je ne fais pas attention aux insultes qui fusent à mon égard, aux bousculades qu'on me fait mais peu m'importe je continue à avancer sans regarder en arrière, je monte les escaliers d'un pas rapide, me précipite vers l'extérieur.
Le toit du lycée, c'est là que je l'ai rencontré, là où nous nous sommes embrassés la première fois, là où tout à commencer. Dans un accès de colère je cris, je hurle toute cette haine. Mes joues rougies, mes yeux exorbités, je n'en peux plus, ma respiration est beaucoup trop rapide, j'ai tellement du mal à reprendre mon souffle. J'halète rien ne peut me calmer. Je ferme les yeux et éclate de rire, je ris de ma misérable existence. Je m'approche de la rambarde et regarde le paysage, le ciel est nuageux. J'avais tellement confiance en lui. Il le savait que je n'avais plus que lui alors pourquoi ? Pourquoi m'a-t-il blessée ? Qu'ai-je fais pour qu'il me haïsse ? Je monte sur la rambarde et m'assoit, il n y a rien pour me retenir, il suffit juste d'une légère poussée pour qu'enfin je sois libre de ce monde. J'entends une porte qui s'ouvre et des pas rapides s'approchant de là où je suis, c'est lui. Il a l'air si désespéré. Je ris en voyant son état. Sa voix remplit de crainte me demande : - « Akira-chan je t'en prie reviens ici, tu risques de tomber. » Me dit –il avec sérieux et en me tendant sa main. Voyant que je ne fais aucun geste il continue à parler essayant de me convaincre. « Écoute je suis désolée, je n'aurai pas dû mais je voulais tellement qu'on cesse de me mettre de côtés mais c'est toi qui avait raison. Je t'aime, je ne veux pas te perdre, on peut recommencer, je me fiche d'eux. Laisse-moi une dernière chance. » Me supplie t-il avec ses yeux de cockers. Mais cette fois je ne serai pas idiote pour tomber dans le panneau, pas une deuxième fois. Je tends ma main vers lui pour lui faire croire que j'accepte mais au dernier moment je me rétracte, je ferme à nouveau les yeux et me balance dans le vide. J'entends un cri, son cri. Je suis heureuse, j'ai pu entendre les mots que je voulais, j'ai pu entendre le son de sa voix pour la dernière fois. Je sens soudainement la dureté du sol qui m'explose les os et certainement les organes. Mais peu m'importe la souffrance s'en va petit à petit, pour laisser place à tellement de bien être, je peux enfin être heureuse et me laissais bercer pas cette chaleur réconfortante.
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