La première fois qu’il se retrouva nu dans un lit avec sa femme, Zhoumi fut plus que surpris du résultat. Lui qui espérait que l’origine occidental de celle-ci implique des parties de sexe débridé tout les soirs, ne s’attendait pas a ça.
Il aurait du s’en douter pourtant, en dehors du lit conjugal sa femme était loin d’être la personne la plus démonstrative qu’il connaisse. A coté d’elle, même Kyu Xian passé pour extraverti.
Cela ne le dérangeait pas vraiment, dans leur vie de tout les jours, puisque cela correspondait aux mœurs chinoises, mais il s’attendait pas a ce que sa femme remplace la fougue par de la douceur et la passion par de la tendresse une fois dans le lit conjugal.
Leur première tentative fut donc chaotique. Zhoumi avait tenté de créer un jeu de rapport de force et n’avait réussi, au final, qu’à faire peur à sa femme. Il s’était retrouver assit en plein milieu du lit conjugal avec sa femme roulée en boule devant lui.
Pas très glorieux comme première expérience.
Se sentant impuissant face à cette situation, il s’était fâché et cela n’avait pas amélioré les choses. Sa femme l’avait évité pendant une semaine, allant même jusqu’à dormir sur le canapé de leur salon le soir.
Zhoumi en avait été réduit à demander conseil à Sungmin et Minna.
La conversation avait été très gênante, mais Minna avait réussi à lui faire comprendre que maintenant il fallait qu’il laisse sa femme prendre les reines s’il voulait que les choses s’améliorent.
Il avait alors regardé les deux amants longuement, mais avant qu’il n’ait le temps de dire quoi que se soit Sungmin lui lança un regard qui tue, voulant dire « ne pense même pas a poser cette question ! », tandis que Mina regardait son amant avec ce petit sourire espiègle qui la caractérisé.
Alors le soir même, Zhoumi avait doucement pris la main de sa femme après manger, et l’avait emmenée jusqu’à leur chambre.
Là, il avait calmement commencé à se déshabiller, lorsque la main légèrement tremblante de sa femme l’avait arrêté.
Il s’était attendue à ce qu’elle dise quelque chose ou à ce qu’elle parte, mais pas à ce qu’elle se mette elle-même à le déshabiller, amoureusement.
Un à un, elle avait retiré chaque vêtement avant de le ranger soigneusement sur la chaise qu’ils laissaient prés du bureau à cet effet.
Une fois qu’il fut complètement nu elle le découvrit du regard, rougissant lorsqu’elle remarqua que son traitement ne l’avait pas laissé indifférent. Puis tendant lentement le bras, elle avait pris sa main et l’avait doucement posé le col de sa chemisette, au niveau du premier bouton.
Répétant les gestes qu’elle avait accomplis auparavant il se mit à son tour à la déshabiller. L’un après l’autre ses vêtements étaient retirés puis rangés sur la chaise avec ceux de Zhoumi.
Lorsqu’ils se firent face complètement nus Zhoumi se rendit compte que contrairement à ce qu’il pensait sa femme n’avait pas d’expérience en matière de relations sexuelles.
Devant lui se trouvait sa petite femme rougissante, dont le regard semblait attirée sur une certaine partie de son anatomie, mais qui n’osait pas réellement poser les yeux dessus.
Ce n’était pas surprenant qu’il lui ait fait peur la dernière fois.
Sa femme finit par lever les yeux pour planter son regard chocolat dans le sien et un petit sourire très doux naquit sur ses lèvres. Il pouvait lire dans son regard tellement de choses, mais surtout, cet amour débordant qu’elle avait pour lui.
Il fut tellement ému qu’il tendit doucement la main vers sa joue, caressant la peau douce de la pulpe de ses doigts. Sa femme pencha la tête pour pleinement apprécier sa caresse avant de faire un timide pas en avant.
Sa main dépassa sa joue et alla doucement se placer sur sa nuque. D’une petite pression, il la rapprocha encore de lui avant de l’attirer a lui complètement et de l’enlacer. Il sentit alors ses bras frêles entourer sa taille pendant qu’elle enfouissant sa tête dans son cou, posant toutes sortes de petits baisés sur sa peau.
Zhoumi caressait doucement son dos pendant que les doigts de sa femme exploraient le sien. Il se fit la réflexion qu’il se sentait bien comme ça, malgré son désir encore inassouvi.
Et puis les doigts de sa femme se firent plus aventureux.
Et une de leurs plus belles aventures commença. |