Draco,
Je ne sais pas vraiment par où commencer, ce que j'ai à dire est plus que compliqué, c'est même génant, et en réalité je ne sais pas si je suis prêt à assumer, alors je ne vais pas y aller par quatre chemins, je t'aime. Wow, je crois que je viens de passer 10 minutes sur ma feuille à peser le pour et le contre pour savoir si je te le disais. Finalement, avec l'argument que j'habite loin de chez toi maintenant et que si jamais tu le prennait mal je pourrais me terrer à vie dans une grotte au fin fond de l'Alabama, et puis l'argument que de toute façon ça fait trop longtemps que je veux te le dire et que c'est la demi bouteille de vodka que je me suis enfilé (qui j'espère pardonneront le style quelque peu rustique de cette lettre) qui m'a décidé, je te le dis. Enfin, en l'occurrence je te l'écris. Donc tout le reste de cette lettre, que tu n'es pas obligé de lire bien sûr, ça racconte comment j'ai fais pour tomber sous ton charme.
Alors tout d'abord, comme tu le sais très bien, au début je t'ai detesté, mais ça tout le monde le sais et aujourd'hui on s'en fout alors je vois même pas ce que ça vient faire ici. Et puis il y a eu la guerre où l'on a été contraints à se rapprocher. C'est à ce moment là je crois que j'ai commencé à voir tes bons côtés, bien qu'ils étaient encore assez rares à l'époque. A cette époque là je ne te considérais que comme un ami, rien de plus. J'étais pas encore au courrant pour tes préférences sexuelles. A vrai dire, je crois bien avoir été le dernier au courrant. C'est vrai quand même, quand on te voit avec tes cheveux presque trop blonds, ton sourrire ravageur et ton visage androgyne, ça parait carrément évident que sois gay. Ce n'est qu'après la mort de Voldemort que tu t'es affirmé en sortant avec Théo. Ce petit con t'a brisé le coeur. Crois moi je le deteste encore pour ça, bien qu'il soit mon ami. C'est à ce moment là je crois que je me suis rendu compte que j'étais amoureux de toi. Quand exactement je suis tombé amoureux de toi, j'en ai aucune idée, seulement je me suis rendu compte peu après que vous vous soyez mis ensemble que j'avais un certain pincement au coeur chaque fois que je vous voyez vous embrasser. Et puis il t'a trompé. Et moi j'étais là pour réparer les morceaux brisés de ton coeur, mais encore une fois je n'étais qu'un ami, rien de plus, de toute façon, comment aurais-je pu être considéré comme autre chose que Harry le petit hétéro sauveur de monde.
Hétéro, ça me fait rire, je sais même plus comment me considérer. Avant de te connaître je n'aurais jamais pensé qu'un jour je puisse être attiré par un mec. J'ai jamais rien eu contre les gays, seulement, je n'aurais jamais envisagé de sortir avec un mec. Suis-je donc devenu gay moi-même? J'en ai aucune idée, comme je te l'ai dis, je ne te sais même pas ce que je suis. Bi? Peut-être, mais tu es le seul mec qui me fait cet effet, alors je dois avouer que j'en ai aucune idée.
Donc revenons en à nos moutons, Théo t'a laissé le coeur brisé et totalement amoureux. Depuis tu es ressorti plusieurs fois avec lui. Vous avez souffert à chaque fois. Et à chaque fois on s'est rapproché un peu plus jusqu'à ce que tu me considère comme ton meilleur ami, ton confident. Aujourd'hui, lui s'est remit avec un autre gars, il est heureux. Toi, tu m'as avoué avoir tourné la page, mais en est tu vraiment sûr?
Peu après que tu ais rompu avec Théo pour la première fois, je suis parti en vacances avec Blaise, je me souviens comme tu étais jaloux. Tu voulais venir toi aussi. Moi j'aurais été ravi de te prendre dans ma valise et de te cacher dans mon lit, mais je suis sûr que tu aurais fini dans le sien de toute façon. J'ai jamais vraiment sû si c'étais pour moi ou pour lui que tu voulais venir. Pour lui je suppose, vu que deux semaines après que l'on soit revenus vous sortiez ensemble. Encore une fois j'ai eu ce pincement au coeur. Je crois que le pire c'est quand tu as essayé de me caser avec une fille. Je me souviens d'avoir eu envie de pleurer, de te crier dessus pour te dire que bordel, c'est toi que j'aime, mais tu es trop aveugle pour t'en rendre compte.
En parlant de ça, je m'étonne que tu ne te sois pas encore rendu compte que je suis fou de toi. Je me rends compte aujourd'hui que certaine fois, j'ai vraiment pas du tout été discret. Tu te souviens de l'anniversaire de Pansy, j'étais complétement bourré. Toi bien sûr, tu étais parfaitement normal. J'ai jamais su comment tu faisais. Moi perso, un verre et je commence à rire bêtement. Deux verres et j'imite le crapaud. Enfin trois verres et plus, je commence à te draguer. Très légèrement, ma résistance à l'acool est telle que je n'arrive presque pas à parler, juste à bafouiller. Peut-être que c'est toi qui me fais cet effet en réalité. Ca ne m'étonerait pas. Tu me fais tellement d'effet que je n'ose pas me retrouver seul en ta compagnie sinon je crois que je ne pourrais pas m'enpêcher d'embrasser te lèvres. Elles sont si douces.
Je me souviens de la première fois que je les ai senties sur ma peau. Tu voulais t'acheter une bouteille de coca mais tu n'avais plus assez d'argent, tu n'avais qu'à pas acheter cette nouvelle paire de chaussure. Et puis moi je les avais les 10 centimes qu'il te manquait. Alors en bon meilleur ami que je suis, que pouvais-je faire à part te les donner, je n'allais quand même pas laisser mon prince charmant se déshydrater. Et là j'ai béni le soleil brulant d'Avril. Tes douces et délicates lèvres se sont légèrement déposées sur ma joue, je crois que je ne pourrais jamais oublier cette sensation. D'ailleurs rien que d'en parler je sens tes lèvres sur ma joue. Je pourrais même te dire l'endroit exact où elles se sont posées. Mais bien sûr, une telle sensation ne pouvais pas me laisser de marbre, alors heuresement, toi, Hermione et Ron avez volé jusque chez le marchand, me laissant seul avec Neville.
Jusqu'au mois dernier il était le seul au courrant de mes sentiments à ton égard. J'avais un peu bu quand je lui ai tout révélé. Au début il a prit ça pour une plaisanterie, et puis quelques jours plus tard il est revenu me voir et m'a dit qu'après m'avoir longuement observé en ta compagnie, il me croyait.
La deuxième fois que j'en ai parlé, c'était le mois dernier, à l'anniversaire de Seamus. Tu étais en froid avec lui et du coup tu étais le seul absent. Cela m'a attristé, cela faisait une semaine que je ne t'avais pas vu et je comptais sur cette soirée pour profiter au maximum de ta présence. Je crois que ton absence m'a tellement frustré que je me suis défoncé, mais vraiment. J'ai bu plus que d'habitude, je n'étais déjà pas bien quand avec Lavande on est allés fumé, autre chose que des cigarettes évidemment, tu as toujours été contre ça, mais tu peus pas imaginer la transe dans laquelle ça me met, le bonheur à l'état pûr. Et puis là plus rien. Je me souviens juste de m'être réveillé le lendemain matin avec une odeur de vomi et avoir vu tout le monde se jeter sur moi. J'ai fais fort sur ce coup là, j'ai tellement bu que je ne souviens de rien, ils m'ont donc racconté qu'après avoir fumé avec Lavande on est revenus du skate-park et là je leur ai tout avoué, tous mes sentiments à ton égard. Hermione a faillit en manger sa baguette magique et Ron s'est évanouit Et puis sûrement par frustration, j'ai embrassé la cousine de Seamus, je crois même que j'ai faillit coucher avec elle. J'ai honte, mais tout ça tu le sais déjà puisque je crois que tu es l'une des premières personnes à qui j'en ai parlé. Peu à peu tu es toi-même devenu mon confident, je t'ai ouvert mon coeur peu à peu, en te cachant la chose la plus importante, mais ce soir tu sais tout.
Je ne sais pas si je vais t'envoyer cette lettre ou la déchirer, si tu la lit c'est sûrement que j'ai décidé de te l'envoyer. A moins bien sûr qu'elle ne soit rafistolée avec tu scotch. Mais je pense que je vais quand même te l'envoyer. Il faut que tu sâches et je sais que je n'aurais jamais le courrage de te le dire en face. J'ai beau être un Griffondor, j'ai quand même faillit être envoyé à Serpentard. En parlant de ça tu es la seule personne à qui j'en ai parlé, comme quoi, j'ai confiance en toi. Je pense que c'est ça qui m'a fait tomber dans le piège.
Car oui j'ai une théorie à propos de comment je me suis retrouvé dans cette situation. Mais pas que moi, tous les mecs que tu as séduis sont eux aussi tombés dans le piège. Je pense la séduction chez toi c'est un peu comme un piège à souris. Tu est plus qu'attirant. Ton sourire en a fait fondre plus d'un, moi le premier d'ailleurs. Et puis quand on se rapproche un peu plus le piège se referme. CLAC! Ils sont sous ton enprise, ils feraient n'importe quoi pour toi, pour tes beaux yeux d'acier ennivrant. Certains ont réussi à s'en échapper, les chanceux. Mais ils y en a d'autres qui chaques nuits rêvent de toi. Qui quand tu parles boivent tes paroles qui si c'était un de ses vins blancs bien sucrés que tu aimes tant. Ils se perdent en contemplant tes yeux jusqu'à en devenir fous. Comment je sais tout cela? Tout simplement parce que j'en fais parti moi-même. Le piège s'est refermé sur moi et chaque fois que tu me souris il appuit un peu plus là ou ça fait mal. Est-ce que j'arriverai à m'en libérer un jour? J'en sais rien, peut-être que ça me tuera avant. Ca ne m'étonnerait pas. Tu ne peux même pas imaginer à quel point ça me fait mal de te voir avec quelqu'un d'autre. Mais pendant ces deux ans, j'ai supporté cette torture parce que tu es mon ami, et je préféré ne rien te dire et te garder auprès de moi plutôt que de tout t'avouer et de te voir t'éloigner petit à petit jusqu'à te perdre.
Je ne sais pas comment tu vas réagir. Te connaissant tu vas sûrement, en tout bon gentleman que tu es, venir me voir chez moi et me réconforter, mais cette fois tu sauras que quand tu passes ton bras autour de mes épaules, j'ai envie de te prendre dans mes bras et de t'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Peut-être que tu me rendrais mon baiser, mais ça ça ne se passe que dans mes rêves les plus fous.
Oui cette petite tâche qui a flouté mes mots c'est bien un larme qui vient de tomber. Tu ne peux pas imaginer combien de fois j'ai pleuré à cause de toi, combien de fois ma gorge s'est serrée en pensant à toi, parce que je sais que tu es inaccessible pour moi. Je t'aime tellement, à un point que tu ne peux même pas imaginer.
J'ai envie de passer ma vie à tes côtés. Je sais que tu es contre le mariage à cause de tes parents, et pour toi mon ange, je veux bien y renoncer. Je ferais tout pour toi. Et si jamais après avoir lu cette lettre tu venais me rendre visite, et que tu me demandais de t'oublier et de partir loin de toi, j'accepterais. Partir loin, même si ça me déchirerait, je pense que j'en serais capable, si ça pourrait faire ton bonheur. Cependant, t'oublier m'est impossible. Même si je rencontre quelqu'un, je ne pourrais jamais l'aimer autant que je t'aime toi, car mon coeur est déjà prit, entraver dans ce piège qui est le tien, et j'ai bien peur de ne jamais réussir à m'en détacher.
Je vais finir cette lettre déjà assez humiliante par une citation, parce que je trouve ça romantique, et que de toute façon, au point où j'en suis, rien ne peut me rattrapper, alors autant m'enfoncer encore un peu. J'ai donc choisis une phrase de Martin Luther King, parce que tu m'as dis un jour que tu aimais la détermination qu'il avait à se battre même si c'est un moldu : "faites-nous ce que vous voudrez, nous continuerons à vous aimer..."
Alors c'est ainsi que s'achève ma lettre, ainsi que sur une dernier "je t'aime".
Harry
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Voilà, donc cette lettre elle me tient vraiment à coeur car je suis dans une situtation identique avec ma meilleure amie, je suis folle amoureuse d'elle mais je sais moi contrairement à Harry je n'aurais jamais le courage de lui écrire une lettre et encore moins de lui dire en face à face. Et si jamais un jour j'ai le courage de lui dire alors j'écrirai sûrement une suite à cette histoire, car là, même si j'ai envie de continuer cette histoire je ne peux pas tropp car je ne sais pas comment elle réagirait si je lui avouait tout. Et puis j'ai pas vraiment envie d'inventer, parce qu'à part le fait qu'ils aient été énemis au début, elle et moi c'est exactement comme Draco et Harry. Et puis sinon, si vous vous posez la question, je me souviens vraiment du premier petit bisou qu'elle m'a fait, et j'ai vraiment réussi à le cacher pendant ans à tout le monde jusqu'à ce que ça sorte quand j'étais vraiment bourrée, et où je me suis vraiment tapé le cousin de la fille qui faisait son anniversaire ^^
Enfin voilà, j'espère que ça vous a quand même plus, et si jamais il a des fautes d'ortographe, je m'en excuse, mais pour mon escuse, il est 1h du matin et cette nuit j'ai pas vraiment dormi :P |