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la prêtresse pécheresse
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Yvori très tôt dans une matinée d'été, le soleil à peine levé darde ses premiers rayons paresseux.
Lucie laisse son regard errer sur le champs de blés dont elle est à l'orée, se penchant au sol elle glisse sa main gantée sur cette terre lourde et grasse, coeur de sa vie, en elle, elle ressent l'appel du sang des origines, à jamais liée au sol ! Une joie sauvage et sourde!
Un frisson, un soupçon de nervosité coupable comme si une part d'elle même se révolte contre ses projets coupables, elle dénude sa tête en faisant glisser sa capuche sur ses épaules, exit les tenues légères qu'elle arbore en ville avec une désinvolture lascive, sombre et anonyme elle est prête à tuer ...
Pas par plaisir non, mais par absence d'alternatives satisfaisantes.
Un bruit léger sur le sol, plus une vibration qu 'un bruit et un cavalier elfe émerge du bois jouxtant le champs et la regarde la main sur la garde de son arme, un long moment d'observation, une hostilité sourde qui naît entre deux personnes se détestant mais inexplicablement liées par un étrange interêt antagoniste.
l'elfe : Hal anümen no Sidoreï Prêtresse
Lucie avec froideur : Mon nom est Lucie, il n'est ni très long ni très compliqué ...
Lucie : Si vous avez l'intention de dégainer je crains que cela mette un terme brutal à notre accord , et vous verrez que je suis assez difficile à blesser , je vous suggère donc de vous contrôler....Pour votre propre sécurité...
l'elfe : Chienne d'humaine , tu payeras pour ce que tu m'extorques
Lucie se laisse aller à un petit rire méprisant tout en surveillant de son regard brun acier les gestes de son interlocuteur.
Lucie : Sûrement , qui sait , je doute de mourir de mourir de vieillesse dans un lit ... Quoique pour le lit ....
l'elfe : Qui me dit qu' une fois que tu auras ce que tu veux , tu vas pas avoir d'autres exigences de ce genre ?
Lucie : Rien ... Mais tu n'es pas en situation de négocier quoi que se soit je te rappelle, alors tu n'as plus qu'a prier l'idole stérile qui te sert de déesse pour que mes projets se mènent à terme sans que je soit amenée à te redemander une autre larme d'Elune
l'elfe : Un jour Lucie, tu tomberas sur plus malin et tu sentiras un poignard dans le creux de tes reins et cette fois cela ne sera pas pour t'arracher des soupirs de putains, mais les faire taire, j'espère être là ce jour bénie !
Lucie : Tais toi et donne moi ce que je veux !!
l'elfe plonge sa main dans la fonte de sa selle et en ressort une petite bourse en cuir de Kodo et comme à regret le lance vers la prêtresse qui l'attrape au vol avec une étrange vivacité, elle l'ouvre et son regard s'abandonne sur la pierre à moitié decouverte.
Lucie : Quel pouvoir dans ce bijou, le laisser aux mains des elfes ignorants est une blague sans sens, si tu savais ce que je vais en faire ...
l'elfe : Ta convoitise de ces pierres a quelquechose de détestable humaine, une faim au delà de ce monde, une avidité de démon!
Lucie le regarde étrangement puis lui lance un regard tout à coup chaude et lascive.
Lucie : Descend donc de ce tigre l'elfe je vais te donner un supplément de payement que tu n'avais pas envisagé
Il sent qu'il n'a pas envie de ce payement mais quelque chose se brise, une répulsion si forte, et une attirance mêlées qui le fait poser le pied au sol , le parfum léger qui lui monte à la tête, parfum de la terre lourde des humains, parfum de cette femme contre ses cuisses, des minutes qui deviennent des heures, cette bouche piège qui capture l'essence même de sa virilité et abaisse ses défenses dans un abandon qui va être sa perte.
Au moment ou le plaisir transcende tout, même sa haine, il ressent tout à coup une douleur atroce en plein coeur, il recule en hoquetant et regarde incrédule, le fin poignard planté dans sa poitrine, yeux exorbités il devine la prêtresse encore à genoux et son sourire
Lucie : Ainsi tu as au moins la certitude que je ne vais pas avoir pour toi d'autres exigences, et tu auras eu une mort digne d'un poète.
Le souffle de la mort se fait oppressant, son regard se voile de sang et il tombe face contre terre ayant encore la force de murmurer : " chienne d'humaine "
Lucie presque à regret : dommage pas le choix, mais te laisser vivant est une prise de risque que je ne peux plus me permettre
Elle s'approche et retourne le corps encore chaud de son ex amant et retire le poignard humide de la poitrine , l'essuie avec une désinvolture coupable sur sa chemise et fais volte face.
Elle s'enfonce en passant sa langue sur ses lèvres dans le champs de blé , passant la paume de sa main droite sur les épis prêt pour la moisson , ressentant une joie sauvage de sentir la force de cette terre dont elle est la héraut , la gardienne , plus de regrets , plus de remords , il n'y a plus que la puissance et le dessein supérieure qu'elle poursuivra au prix de toutes les compromissions !
Le soleil est haut, le sang de la terre se gorge du sang de ce qui vivais, gage d'une future bonne récolte... |
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Par JessSwann le 10 Mars. 08 - 13:28 :
Très bon
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Je viens d'arriver sur le site et je découvre, je lis. J'ai beaucoup aimé ta fiction et principalement les dialogues, je trouve ça très original, très "paien". J'adore je vais de ce pas voir ce que tu as écrit d'autre |
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Par Cloe Lockless le 21 Déc.. 07 - 23:05 :
O_O Rapide?
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O_O
...
Euh...
J'aime pas les dialogues.
Le reste est étrange. Y'a des ptits trucs par-ci par-là qui sont... je sais pas trop comment dire mais j'adore!
En résumé je dirais...: ?
Y'aura-t-il un chapitre 2? |
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