Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas. Ils ont l'exclusive propriété de J.K Rowling.
NDA : Après m'être contenté de vous avoir lu pendant des années, je me lance enfin. Merci a mon Ananas pour la correction et pour m'avoir poussé a publier cette histoire. En tout honnêteté je ne sais toujours pas comment cela met venu. C'est très court et ça n'a pas vraiment de sens. Voilà !
________________________
Douleur perpétuelle. J'aurais tant voulu mourir noyé dans les émeraudes que m'offraient tes yeux, mourir brûler de désir dans ta chair ou simplement asphyxié par tout les sentiments dégoûtants que j'éprouvais. Mais je ne mourus pas, non, tout cela aurait été trop simple, sans intérêt. Qui aurait voulu m'offrir la facilité ? Personne, moi en premier, toi juste après... On savait tout les deux que je ne la méritais pas. Et tu me le répétais sans cesse pour ne pas que je l'oublie, de toute manière, comment oublier ?
Douleur perpétuelle. Les jours où ton poing avait fini de s'obstiner sur moi et que j'essuyais les traces de sang restant, tu me regardais droit dans les yeux, méprisant et tellement fier, et tu attendais que je réplique, puis tu partais souvent déçu de mon manque de combativité et à chaque fois tu me disais « Rien. Tu ne mérites rien. » et pourtant tu me donnais de l'importance, une infime importance. Et moi je ne ressentais plus la douleur, non, à chaque fois que ta peau effleurait la mienne je frémissais de plaisir à l'idée de savoir que j'existais. J'existais, j'avais conscience que je n'étais qu'un exutoire pour toi, mais j'étais quelque chose, le sang était là pour en témoigner. Encore une fois je refusai toute aide pour m'accompagner à l'infirmerie et me dirigeait déjà vers ma chambre. La douleur elle, était là pour me rappeler à quel point j'étais misérable. J'avais mal, infiniment mal.
Le plus terrible dans l'histoire, c'était quand le soir, seul dans ma chambre de préfet, j'attendais avec impatience le lendemain. Pour que je me remette à subsister enfin, pour que tu retapes encore plus fort sur les blessures déjà présentes et que je m'endorme en rêvant de mourir sous tes mains, sous tes caresses déguisées en violence.
Douleur perpétuelle. D'habitude tu attendais devant la Grande Salle, histoire que je prenne des forces avant que tu me les enlèves certainement, aujourd'hui tu m'as attrapé avant que je rentre et m'as emmené plus loin, seul. Bon ou mauvais présage ? Je ne saurais dire. Et tu as frappé, une fois. Une seule et pas assez fort pour que je retrouve mon calme.
« - C'est tout Potter ? »
Te provoquer, ça te faisait perdre tout tes moyens, à mon plus grand plaisir. Avec toute la violence dont tu savais faire preuve tu m'as balancé contre le mur, j'ai senti vaguement tes ongles griffant ma mâchoire et j'ai fermé les yeux, pour pouvoir profiter pleinement de ce contact. Me donnant un coup pour m'obliger à ouvrir les yeux, je n'ai eu d'autre choix que de les fixer aux tiens qui étaient beaucoup trop proches. Tu m'as regardé avec dégoût et douleur avant de retaper ma tête contre le mur.
« - Pourquoi ? » fut le seul mot que tu prononças.
Parce que je vis Potter, aurais-je voulu te répondre, tu n'aurais pas compris, comme toujours, mais je ne t'en voulais pas. Parce que grâce à toi je ne meurs pas, mais tu partais déjà en courant. Je te répugnais et j'en avais pleinement conscience.
________________
Merci d'avoir pris du temps pour lire ! Manda~
|