Je suis dans le hall des missions cet après-midi, c’est moi qui suis chargé de distribuer les mission aux shinobi de Konoha. Tout se passe très bien jusqu’à ce que je tombe sur l’ordre de mission d’un être qui m’est cher : Kakashi-sensei. Discrètement je lis sa fiche : il partira dans trois heures du portail nord et il sera seul. La mission est classée S … autant dire « envoyez le à la morgue ». Mon cœur se mit à battre à tout rompre sous le choc de cette mission. « Et s’il ne revenait plus ? Si il perdait la vie ? »… ce fûrent mes premières pensées, des pensées presque insurmontables… Non !! Je secoues la tête pour chasser ces idées noires : « Ce n’est pas un faible comme moi ! Il reviendra sain et sauf … » Mais ces peurs revennaient au galop jusqu’à former une boule dans ma gorge. Une voix chaleureuse et qui était pour moi la plus douce de toutes me sortit de ma rêverie …
_ Quelle est ma mission aujourd’hui , Iruka-sensei ?
Ah … c’était bien lui … Il m’avait posé cette question en penchant son buste de sorte que son visage soit à la même hauteur que le mien et sous son masque je devinais un sourire. Je ne pus m’empêcher de rougir et de lui bredouiller un « désolé » avec un sourir confus. Je lui tendis sa fiche. Quand il fut parti, je lachai un long soupir. Deux heures plus tard, après mon service, je me promenais dans les rues assez animées de Konoha. Je rencontrai Kakashi-sensei sur mon chemin, nous en profitâmes donc pour discuter jusqu’au portail nord quelques minutes avant son départ. Inconsciement je lachai :
_Pourquoi est-ce toujours toi qu’on envoie dans des missions si dangereuses ? dis-je sur un ton boudeur.
Comprennant ce que je venais de dire je rougis violement et relevai la tête immédiatement vers Kakashi-sensei, qui semblait assez surpris puis son visage se detendit avec un sourire sous son masque.
_Le maître Hokage m’envoie car je n’ai pas de famille et donc rien à perdre si je venais à mourir au combat, repondit-il calmement .
Au point où j’en étais je continuai sur ma lancée :
_ Tu n’es pas seul tu sais. Si tu venais a mourri, tes élèves ne te le pardonneraient sans doute pas. Et puis moi aussi je veux que tu reviennes vivant et en un seul morceau.
Il me repondit par une satisfaite, augmentant mes rougeurs au niveau des pomettes. L’heure était venue pour lui de partir. Je m’en allais de mon coté ensuite mais il me rappella :
_ A mon retour on ira boire un verre histoire de fêter mon retour !
Et je continuais mon chemin, heureux de l’avoir un peu motivé.
Kakashi-sensei revint cinq jours plus tard, les jours les plus long que j’avais jammais passés. Il était là, avec quelques égratinures et épuisé mais le plus important : il était sain et sauf. Comme promis nous sommes allés boire un verre chez moi après ses examens médicaux. La soirée fut si agréable que je voulais qu’elle ne se termine jamais. On avait bien rigolé et bu deux ou trois verres mais pas plus car moi et l’alcool sa fait deux. Vers 22 heures, je sentais les deux verres de sake faire leur effet de somnifère : mes paupières étaient lourdes mais je me débattais contre le sommeil. Je m’excusais quelques minutes et allais à la salle de bain me passer de l’eau sur le visage pour me tenir éveillé. L’eau glacée fit son effet immédiatemment puis je retournais vers le salon. Quand je me rassis, il dit :
_ Ce que tu m’as dit avant que je parte, m’as fait très plaisir mais est-ce que tu le pensais vraiment ?
La question me surpris un peu. Je cherchais une manière de formuler une réponse mais les mots ne vinrent pas . il reprit en se levant :
_C’était gentil de me rassurer alors, merci pour cette agreable soirée, dit-il avec un faux air joyeux.
Il se dirigeait vers la porte lorsque enfin je réagis : je me lève précipitamment et lui attrape la manche droite. Il s’arrète et attend que je commence mais je ne dis rien … non … j’agis c’est mieux : je lui tire le bras pour qu’il ne me tourne plus le dos et l’emprisonne dans mes bras. Je suis resté comme ça je ne sais combien de temps … comme si le temps s’était arrêté pour que je savoure pleinement cet instant. Soudain je sens que Kakashi-sensei remue les bras lentement et place ses main sur ma taille et me repousse légèrement mais ne parvient pas à me faire lacher prise. Apres quelques seconde, il renonça et m’étreignit à son tour. Nous étions collés l’un a l’autre … Le rêve ! Après de longues minutes, je relachais ma prise autour de son cou, plaçai mes mains sur ses joues et collai mon front contre le sien en fermant les yeux. Timidement, j’abaissai son masque … trop tard pour revenir en arrière ! … j’approchais mes lèvres des siennes, l’embrassai tendrement. Il se contenta de se laisser faire, ce qui m’etonna. Finalement je sentis qu’il répondait à mon baiser. On ne se séparait que l’espace de quelques secondes pour reprendre notre souffle puis enchainer avec des baisers de plus en plus passionnés et langoureux. Notre respiration était saccadée, les mains de Kakashi-sensei se perdaient sous mon t-shirt tandis que les miennes enlevaient sa veste de mission. Je détachai son bandeau frontal pendant qu’il déposa quelques baisers papillons le long de mon cou, ce qui me fit frissonner de plaisir. Je passe à mon tour les mains sous le haut de son uniforme de mission pour le lui enlever. Une fois débarrassé de son haut, je contemple ses muscles, ses légers abdos et ne peux m’empêcher d’en dessiner les contours avec mes doigts. Une minute plus tard, nous étions tout deux torse nu mais je voyais qu’il perdait patience … pas qu’il était pressé mais cette bosse dans son pantalon démontrait qu’il était déjà à sa limite. J’étais dos au mur, encadré par ses bras. Il passait de mes lèvres à mon cou puis à mon torse repassant dessus avec sa langue sans arrêter ses douces caresses. Moi aussi j’étais à ma limite et il l’avait bien compris. Ses mains se dirigèrent doucement vers mon pantalon, caressant la partie où le tissu était tendu à fond ce qui me fit gémir de plaisir. Ma reaction le fit sourire, je ne comptais pas me laisser faire. Je m’agenouillai lentement , pour lui permettre de comprendre ce qu’il va lui arriver dans dans quelques secondes. J’ouvris son pantalon. Son entre-jambe , tendue à son extrême, se présentait à moi. Je le pris en main et fit quelques va et vient tout en le lechant de temps à autre. Ses soupirs se transformèrent en gémisments de plaisir, ce qui me fit sourir. Je m’arrêtai un instant - il parut soulagé- avant de recommencer une serie de va et vient avec la bouche cette fois-ci. Au plus j’accélèrais, au plus ses gémissements étaient bruyants. Il était sur le point de jouir et il me consulta du regard. Je fis un clin d’œil, l’autorisant à venir dans ma bouche. Ce qu’il ne tarda pas à faire d’ailleurs. Il poussa un long râle, je sentis le liquide sur ma langue et l’avalai tandit qu’il s’affessa contre le mur. Il me regarda dans les yeux et je compris que la nuit ne faisait que commencer…
Quand il eut repris ses esprit, il se releva en un bond en me soulevant en même temps et m’emmena jusqu’à ma chambre. Il m’allongea sur le lit et se mit au dessu de moi. Il me réembrassa un peu partout avec une douce brutalité, s’attardant sur mon torse pendant que ses mains se baladaient, explorant chaque parcelle de mon corps. Ses mains descendirent jusqu’à mon entre-jambe, déboutonna mon pantalon et le prit en mains et fit des va et vient de plus en plus rapide. Je n’en pouvais plus. Je m’ecria :
_S-Stop ! Je vais .. !!
_ Pas maintenant.
Sur son visage se dessinait un sourire qui en disait long sur ce qu’il prévoyait pour la suite des opérations. Il s’arreta donc avant qu’il ne soit trop tard. Attendant que la pression diminue, il me réembrassa avec plus de douceur. Il me murmura ensuite à l’oreille :
_ Vaudrait mieux que je te prépare un peu …
Tout doucement, il fit entrer un doigt dans un très léger mouvement de va et vient, puis, un deuxième tout aussi délicatement que le premier. Combien de temps ça a duré ? Je n’en savais rien, la seule chose dont j’étais certain, c’était que je serais entièrement a lui. Comme s’il avait entendu mes pensées, il retira ses doigts et se plaça au dessu de moi.
_ Je suis désolé mais je suis a ma limite.
Là, ce fut un cri de douleur que je dû retenir en mettant ma main sur ma bouche. Des larmes perlaient mes joues.
_ Retire toi …. Ça fait mal …. , gémissais-je.
_ Iruka-sensei, détends toi … respire lentement … comme ça….
Je fis ce qu’il dit. La douleur s’atténua peu à peu. Kakashi se repencha près de mon visage et me dit ces quelques mots qui, pour moi, furent plus efficace que tout les anéstesiants :
_ Iruka- sensei, je t’aime.
Il commença un lent va et vient . Je passa mes bras autour de son cou tout en gémissant. Il se mis à accéléré encore et encore.
_Je n’en peux plus !! m’écriais-je.
Avec un sourir, il me répondu :
_Moi non plus. Finissons ça enssemble, Iruka-sensei.
Ses coup de rein était sensiblement plus fort et plus rapide. Je jouis quelques secondes avant lui. Nos ébats avaient été si épuisant que Kakashi s’était endormi directement, en m’enlaçant dans ses bras tout en murmurant mon nom.
Le lendemain matin, j’eu beaucoup de mal à me lever. Première raison : J’avais atrocement mal aux reins. Deuxième raison : J’étais emprisionné dans les bras de Kakashi. Ce dernier remua et ouvrit les yeux. Je m’attendait à des mots doux comme la veille le tout avec un regard apaisant, au lieu de ça, j’avais droit à un Kakashi perturbé. Il s’assied dans le lit en tentant de masquer sa gène.
_ Je suis … hum … désolé pour hier soir … on devait être saoul et …
_ Nous étions parfaitement sobre, lachais-je avec un petit sourir malicieux
_ A-ah bon ? me demanda-t-il à la fois surpris et rassuré.
_ Pourquoi cet air étonné ?
_ Je ne pensais pas que ce que nous avions fait se produirait un jour. C’était pour moi une sorte de rêve que je ne pouvais pas atteindre. Je ne pensais jamais pouvoir t’atteindre un jour.
Je rougis face à cette petite déclaration si adorable. Me rappelant la veille je lui dis :
_ Au fait… Moi aussi je t’aime, Kakashi-sensi, lui dis-je en détournant le visage
Encore un fois, il fut surpris. Mais sa surprise laissa vite place a un sourir chaleureux, ce sourire que j’aime tant. |