Parce ce que ça fait toujours plus classe quand c'est en anglais.
Vous avez donc l'immense honneur de lire ma toute première fanfiction hpdm! (applaudissement)
So ladys and gentlemen , the "Holidays"
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Je deviens fou... Un peu plus à chaque jour qui passe, à chaque heure qui passe à te regarder.
Tu sais, il y a pas si longtemps je te haïssais comme je n'avais jamais hait quelqu'un, en cela tu étais spécial. De toute façon pourquoi se leurrer ? Tu as toujours étais différent même si cela me crève de le dire et encore plus de le savoir.
Tu es spécial... Et pas que pour moi, il y avait eux aussi. Ils te regardaient comme une étoile, comme un sauveur, chose que tu n'étais pas.
Je le savais, et tu le savais aussi.
Je le voyais dans la façon dont nos yeux se fuyaient, dont nos yeux s'entrechoquaient. Entre nous cela a toujours était étrange.
Tu as trempé dans la pire noirceur que le monde peut engendrer et comme un fou je t'y ai suivi sans même m'en apercevoir. Je crois que je l'ai fait pour te connaître et comme un marin attiré par les sirènes je me suis noyé, tout doucement, progressivement, voulant aller toujours plus loin. Je suis arrivé à un stade où je ne pourrais plus jamais refaire surface. Je n'ai plus qu'à tailler ma place parmi tout ces autres cadavres. Je pensais que mon corps allait se désagréger plus vite que mon esprit, que celui-ci viendrait hanter les châteaux de Poudlard aux coté de Peeves.
Je savais déjà que je n'allai pas mourir sans regrets.
Aurais-je pu prévoir la place que la mort prendrait dans ma vie ? Des deux il me paraît juste de dire que c'est la mort qui triomphe toujours. J'ai eu des espoirs et ils sont morts... J'ai eu des amis et ils sont tous morts. Je suis en vie et pourtant tellement mort... Juste trop trouillard pour commettre ce geste qui me fascine tellement, pour faire couler ces quelques gouttes de mon corps.
Alors pour me venger de ma lâcheté je reproduis ce geste encore et encore sur d'autres personnes à un tel point que j'en deviens un artiste, un peintre contemporain obnubilé par le rouge.
C'est époustouflant de voir tout ce liquide se répandre, jusqu'à former un cercueil à ce qui lui servait auparavant d'hôte.
Cette vision m'a toujours était source de joie, alors pourquoi lorsque c'est ton corps qui gît là autour de cette moisissure, cette insupportable puanteur, ai-je une putain envie de vomir ? Tu n'es même pas encore mort, connard ! Tu ne m'as toujours pas assez fais chier ? Même dans ta mort il va falloir que tu me les brises ? Parce que tu crois peut-être que par un simple regard je vais te pardonner tout le merdier que tu as foutu dans ma vie ? Tu peux te les foutre dans le cul et bien profond, après tout, il me semble que tu adore ça.
Tu me fais pitié.
Et malgré ça, j'aurais aimer t'aider, pas que tu crève au milieu de ces chiens galeux qui ont bien profiter de toi pour défouler leurs pulsions. On est plus de dix et je suis le seul avec tu n'a pas baisé. Heureusement, il te restait un tant soit peu de dignité.
Tes lèvres semblent essayaient de se mouvoir pour faire sortir quelques sons qui de là où je suis me sont inaudibles. Tu réessaie. Encore. Un de tes enculeurs me fait parvenir que c'est à moi que tu veux parler. Une touche de sympathie à quelques instant du grand vide ?
Ton teint habituellement éclatant et si terreux, on dirait que je ne suis pas le seul qui va vomir. Je me suis approché et la seule chose que je peux faire alors que je sui là, à genoux près de toi c'est soutenir ton regard vacillant.
Merde, accroche toi ! T'es un Malfoy ! Où est passée toute ta superberie ?
Je t'ai connu impulsif, con et putain tétu alors merde c'est quoi cet supplice d'achever moi que je lis sur ton front ?
Parce que après toutes ces fois où j'ai volontairement fait l'inverse de ce que tu voulais, tu crois que je vais le faire ?
Pour un putain de mangemort ?
Mais le pire c'est que je le ferais, mais que crois-tu que je puisse faire ? Je suis comme toi, un prisonnier. La liberté je ne l'ai jamais connu, et je n'aurais jamais le courage de la connaître. Toi tu as voulu la connaître alors tu t'es échappé de cette connasse de tour qui n'a que trop entendu tes cris de douleurs. Je n'ai jamais aimé cette tour, cette prison de froideur, Azkaban.
Après Sirius je pensais que personne d'autre n'aurait pu s'en enfuir mais, comme toujours il fallait que tu te démarque, et tu l'as fait.
Nous avons cherchés pendant des semaines entières pour te retrouver et savoir comment tu t'étais enfui. On t'as retrouvé mais on ne sait toujours pas comment tu t'es enfui. Voilà la seule et unique raison pourquoi tu n'es pas encore sortit de ce lourd fardeau qu'est la vie. Tu auras beau supplier nous ne te tuerons pas, tu auras beau nous pousser à bout, rien ne se passera.
Je t'observe et je vois malgré tes larmes qui souillent ton visage passer un éclair de compréhension, tu vas devoir encore rester en vie. Je monte ma baguette et tu comprend que trop vite pourquoi je fais ce geste fatidique, tu veux me dépasser avant que ce ne soit plus possible, avant que tu ne puisse plus bouger, même dans le but d'avaler ce nie de perfidie, ta langue si acérée. Tu le savais, tu n'as pas réussi. Entouré d'une dizaine d'aurors, Guilpo t'as stupefixié bien avant moi
. Et c'est con je lui en veux, je voulais te stupéfixier, j'aurais eu l'impression que tu n'appartiendrais qu'à moi.
Je n'ai jamais aimé mes collègues.
J'ai fait la connerie de toujours t'aimer.
Cela fait un moi que tu es à l'hôpital, on t'avais bien amoché, et notre supérieur eu honte de voir dans quel état nous t'avons rendu. Le cul dilaté, les yeux horrifiés, tes vêtement assorti de ta couleur haie, la couleur des griffons. Je m'étais toujours dit que les griffondors étaient d'honnêtes gens, mais rouge et or, ne montre pas que le sang nous retrouve partout, même chez la plus riche des personnes et la plus brillante ?
Tu es là comme preuve vivante à mon questionnement, quoique vivant n'est sûrement pas le mot approprié.
Je suis resté à ton chevet depuis le départ, je suis attaché à ta garde faut-il dire. Au cas où tu t'évaderais avec ton incapacité à tenir debout. Cela fait un moi que je fais croire que je ne sais pas que tu t'es réveillé, que tu attends pour prendre des forces et partir. Peut-être te venger. Mais ce soir je sais que tu as recouvert au moins la moitié de ta force. Alors je vais te parler, te dire ce que je ne t'ai jamais dit et peut-être pourrons nous partir en vacances loin d'ici.
Je t'aime.
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