Ce que j'ai écrit ne me plaisait pas alors j'ai tout effacé pour recommencer.  J'espère que c'est mieux.

Les cours venaient de se finir et je rentrais chez moi. En rentrant, je regardait le télé et fit mes devoirs. J'avais un petit creu mais le frigo était vide, alors je suis sorti faire les courses. Il neigeait et je mis donc un gros blouson, une écharpe, des gants et des caches-oreilles. La nuit commençait à tomber. En arrivant au magasin, je crue voir le reflet d'une fille aux longs cheveux noirs, aux yeux rouges et une faux à la main dans une vitre. Je clignais des yeux. Plus rien, je devais être fatiguée! Je pris juste de la viande et des légumes avant de sortir affronter le froid et tous ces flocons tombant du ciel. Les lampadaires créaient une ambiance romantique. Je m'arrêtais un moment pour admirer le ciel. Je n'entendis pas la voiture qui se dirigeait vers moi. Je ne vis que trop tard les phares qui s'approchaient. Je ne sentis même pas le choc. Je me rendis juste compte que tout était noir autour de moi. J'ouvris difficilement les yeux. Je me relevais avec beaucoup d'efforts. Il y avait beaucoup de personnes qui semblaient regarder le sol avec effroi. Je suivis leur regard et ce que je vis me figa: J'étais allongé, mes yeux grands ouvert, je ne bougeais pas, mon bras formait un angle étrange par rapport à mon corps et ce sang... Tout ce sang autour de moi... Je crus que j'allais vomir. Personne ne faisait attention à moi, comme si je n'existais pas. Une main ce posa sur mon épaule, me faisant sursauter violement: la fille dans le reflet de tout à l'heure.

_"C'est... c'est une blague pas vrai?" lui dis-je d'une voix tremblante."Ce n'est pas possible, c'est un blague!"

Elle ne répondait pas.

_"C'est un blague pas vrai?" ai-je hurlé.

Elle prononça trois petits mots qui m'horrifièrent:"Je suis désolé."

_"Ce n'est pas possible! Je dois rêver! Oui, c'est ça, je rêve, je fais un affreux cauchemar! Maintenant il faut me réveiller."

Je paniquais, je devenais folle, il fallait que je me calme. Inspire, expire. Inspire, expire. Inspire...

_"Viens avec moi." me coupât-elle.

_"Non! Je dois me reveiller!"

_"Tu ne te réveilleras pas. Ce n'est pas un cauchemar mais la réalité."

_"Tu mens! Ce n'est pas possible! N'essaye pas de me faire croire que je suis... que je sois...

_"Tu es morte."

Je pris conscience de la gravité de la situation. Des larmes commençaient à couler sur mon visage. De gros sanglots s'emparaient de moi. Papa, maman, mes amis... Je ne les reverrais plus! Mais pourquoi? Pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi maintenant? Les sanglots se faisaient de plus en plus violent. Je gémissais. Mes parents... Je voulais voir mes parents!

_"Viens avec moi."

La fille qui me faisait face semblait dénué de sentiments: elle me regardait et son visage semblait impassible. Je ne me sentais pas bien. Je me tournis juste avant de vomir. Les sanglots ne s'arrêtaient pas. Je n'arrivais plus à réfléchir. Je ne pensais qu'à mes parents, à leur chagrin quand ils sauraient pour l'accident. Je ne voulais... Je ne voulais pas mourir!

_"Veut pas..."dis-je malgré les hauts le coeur."Je ne veux pas venir...venir avec toi..."Je tremblais et vomis une deuxième fois.

_"Tu n'as pas le choix. Il n'existe qu'un seul moyen d'échapper à la mort et il n'est pas recommandable. Et quoi que tu fasses, tu ne reverras jamais ceux que tu aimes."

Je me fichais de ce qu'elle disait. Mon coeur se vidait de toutes ses émotions. Je me sentais comme une coquille vide. Je ne reverrais jamais ma mère, je ne reverrais jamais mon père, je ne reverrais jamais mes meilleures amies, Charlotte et Elodie, je ne reverrais jamais....

_"Alors? Tu viens ou tu restes?" 

Je relevais la tête. Mes sanglots s'arrêtèrent. Je venais ou je restais? De toute façon, je ne reverrais jamais ce que j'aime. Mes si je restais, peut-être qu'il y aurait-il une minuscule chance, aussi infime soit-elle, pour que je les revoit?

_"Je reste."

Ma voix était sûre et assurée. Je restais. Je ne pouvais pas partir. Je me devais de rester.

_"Tu es sûre? Tu ne sais même pas ce qui t'arrivera.

_"Qu'importe. Je me dois de rester. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne dois pas partir."

Son masque d'indifférence se brisa et un sourire apparu sur son visage.

_"Tu dois signer un contrat: tu deviendras comme moi, une messagère. Une personne qui vient chercher les âmes. Une personne des deux mondes. Tu n'auras pas d'existence propre. Tu ne feras rien d'autre. Acceptes-tu?

_"Oui."

_"Tends ton bras."

Je le fis. Elle sortie un poignard et me l'entailla. Pas profondément, juste pour que du sang sorte de la plaie. Ensuite elle s'entailla le sien et posa sa plaie contre la mienne, de sorte que nos sangs se mélangent. Le vent se mit à souffler. Des nuages se formaient. La neige se transformait en pluie. Tout devenait noir...