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au 31 Mai 21 :
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Soudainement
Par Drarry69
Sherlock  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review    
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Disclaimer: Rien ne m'appartient! ('triste)

Note de l'auteur: fanfic écrite à deux, le pov de John par moi et celui de Sherlock (en gras) par Cruelle Ironie (voir sur fanfiction.net)

 

John marchait dans la rue adjacente à Baker Street, il avait juste envie de se dégourdir les jambes. Il était de bonne humeur, ces derniers temps il avait l’impression que ça se passait plutôt bien avec Sherlock. Ils étaient assez proches, personne ne les emmerdait et pas de Jim Moriarty en vue. John n’avait plus de copine mais n’en ressentait pas particulièrement l’envie. Il était juste bien et voulait profiter du fragile équilibre qu’il avait la sensation d’avoir instauré.

Sherlock regardait amoureusement le plafond, allongé sur son sofa. John avait réussi à amener une certaine stabilité à leurs affaires, dans un certain sens. Il ne sortait plus avec ses imbéciles de rencards et il espérait que ça dure ! Il donna un coup de feu dans le mur. John était partit. Il s’ennuyait sans John.

John marchait depuis à peine 20 minutes et eu la surprise de se retrouver devant le 221b. Il n’avait pas fait attention à où il marchait, il laissait toujours ses jambes le porter où il voulait, et cette fois visiblement, il voulait rentrer. Il faillit repartir mais un coup de feu l’arrêta. Soit Sherlock s’ennuyait, soit il avait des ennuis. Dans les deux cas, il fallait qu’il intervienne. Il monta à vive allure et rentra dans l’appartement.

« Bored » Il se redressa joyeusement quand John entra dans la pièce.

« Evidement. » John soupira de soulagement. Il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer le pire avec son détective préféré… « Il faudrait vraiment que tu trouve un autre passe-temps ! » Il vint lui prendre gentiment l’arme des mains. « On pourrait faire quelque chose ensemble ? Marcher ? »

« Marcher ? » Répéta-t-il sceptiquement.

« C’était une idée. Je me sens de bonne humeur, demande-moi n’importe quoi je veux bien le faire. Qu’est-ce qui te fais envie ? »

Sherlock se sentit pris par surprise à cette question. Il n’avait pas envie de quelque chose en particulier. John était là. Il ne s’ennuyait pas vraiment.

Sherlock n’avait pas l’air d’avoir d’idée. Chose qui cloua quelques secondes John sur place. Imaginer un Sherlock n’ayant pas d’idées étant une situation assez improbable en soi. « Bon, un thé ? ». L’occupation par défaut. Boire un thé en discutant et en s’observant.

« Oui. Si tu veux John. » Faire du thé était l’occupation par défaut de John. Son thé était meilleur que le sien, évidement.

John sourit et alla en préparer un. Le dernier qu’il avait trouvé, le Saint-James, était une pure merveille. Il revint rapidement, il avait une certaine maîtrise de la chose à force. Il sourit à Sherlock et le servit. Il était si bien avec lui en ce moment qu’il commençait à avoir envie d’être vraiment attentionné. Il réfléchissait même parfois à comment lui faire le plus plaisir possible, il enregistrait chacune de ses réactions pour agir en conséquence. Ils parlaient un peu en buvant leur thé. Mais surtout, John l’observait tranquillement.

Sherlock bu doucement et avec délectation le thé de John. Il voyait John l’observer. Mais ça ne le dérangeait pas de sentir John le regarder, de sentir son regard brûler sa peau. Avec John, ça ne le dérangeait pas. Il était une exception en quelque sorte.

John avait parfois l’impression d’être un privilégié, il avait le droit de rester avec Sherlock et celui-ci ne s’en plaignait pas. Il avait le droit de l’observer, de le fixer, de faire n’importe quoi en fait. Sherlock ne s’en plaignait jamais. Il l’accueillait toujours. A sa manière mais toujours. S’il avait été une femme, ça aurait été l’amour de sa vie sans aucun doute. En plus, il ne s’ennuyait jamais avec lui, il pouvait être lui-même, chose qu’il ne s’autorisait jamais avec une femme. Il soupira vaguement en pensant à ça et contempla tristement sa tasse vide quelques instant avant de la remplir à nouveau.

Sherlock jeta un regard à John, les sourcils froncés. Pourquoi soupirait-il tristement ? John n’était plus triste normalement. Grâce à lui ! Il se redressa, résigné et se mis à parler à John. Il pouvait être de bonne compagnie avec de la volonté.

*oh !* Ils avaient échangé trois mots au début mais là Sherlock semblait disposé à parler vraiment. John redressa la tête et son visage s’illumina en une seconde, bien qu’il n’en eu pas conscience. Il raffolait de leurs échanges. Sherlock était un vrai régal quand il le voulait bien.  Sherlock lui avait demandé comment se passait son boulot. John savait que Sherlock n’en avait rien à faire, mais Sherlock savait qu’il aimait bien en parler et qu’il dérivait souvent en partant de ce sujet-là. « Ça va. Il ne se passe pas grand-chose en ce moment, c’est bien triste. J’aurai presque envie d’une catastrophe pour avoir un peu plus d’action. Quoi que, quand on est sur une enquête toi et moi, le calme au boulot ça fait du bien… »

Il sourit légèrement à la pique de John et changea de sujet. « Tu compte sortir avec cette secrétaire qui flirte avec toi depuis trois jours ou non ? » Il le dit nonchalamment, mais le sujet l’intéressait quand même, il n’avait jamais aimé les rencards de John.

John eu le petit sourire en coin de l’incompréhension.  « Non, pas vraiment. Elle flirte avec moi ? Ah… Non non, elle ne m’intéresse pas. Et toi, tu ne t’arrêteras jamais de m’espionner décidément. Es-ce que Greg est sous la même surveillance ? » Il dit ça sans reproches. Il s’y était habitué et même, ça l’empêchait d’avoir à expliquer pas mal de choses et donc faisait gagner du temps.

« Non, seulement mon bloggeur ! » dit-il avec un sourire en coin. « Oh et pour la secrétaire, il suffit de voir les cheveux qui restent sur ton Jumper, elle doit passer la journée au dessus de toi à te coller son décolleté sous le nez, et je ne te parle pas du parfum ! »

John se prit à rougir. Il ne savait pas trop à cause de quelle remarque… « Je ferais attention à m’en tenir éloigné alors. Ce n’est vraiment pas mon genre. »

« Pas ton genre ? Elle me semble pourtant semblable aux autres… » Il devenait sceptique, John n’avait plus l’air de s’intéresser à aucune personne. A croire qu’il était marié.

« Ah bon ? » La réponse de Sherlock l’interpela. C’est vrai ça, en quoi n’était-elle pas intéressante ? Il fronça les sourcils et se recroquevilla dans son siège, comme un enfant qu’on gronde. « J’en sais rien moi. Je n’ai juste envie de personne d’autre, je suis bien moi là ! »

« De personne d’autre ? Là’ ? » John devenait de plus incohérent.

John s’arrêta de tout, respirer, bouger, réfléchir… Pour redémarrer à 200 à l’heure quelques instants plus tard. Il se leva, écarlate, alla mettre le service à thé dans la cuisine en arrachant presque la tasse à Sherlock de ses mains. Comme en mode automatique, il grimpa dans sa chambre, claqua la porte et s’y enferma. Il s’assit sur son lit, recroquevillé à nouveau. Il venait de comprendre quelque chose… « QUOI ??? »

Sherlock resta totalement abasourdi sur son sofa, la bouche entrouverte. Qu’est-ce qui venait de se passer ? John était choqué, il avait compris quelque chose qui l’avait bouleversé. Mais quoi ?! Sherlock abandonna et se lança sur son microscope avec du chlorure de sodium.

John venait de comprendre le pourquoi. Pourquoi cette situation, pourquoi il n’avait plus envie de sortir avec personne, pourquoi il se sentait prêt à tout pour… pour… SHERLOCK QUOI ! Il était amoureux de Sherlock ! *Amoureux d’un autre homme moi ? Non mais ça va pas ? J’ai toujours critiqué les personnes comme ça, ça ne peut pas m’arriver à moi !? * Il paniqua encore quelques minutes avant de respirer un grand coup et de se calmer. Il fallait qu’il se calme. Il y parvint et se lança alors une espèce de test à lui-même. *Ok, moi, je refuse ! Mais si JAMAIS je constate que ce que je viens de « comprendre » est vrai, que je suis am…amoureux, que je ne peux pas faire autrement que de capituler, alors rien à battre je me démerde pour que Sherlock comprenne et accepte.* Pour John, hors de question qu’il en soit autrement. Il se releva et descendit l’air de rien. Il alla se frayer un chemin dans la cuisine pour laver la théière et le reste qu’il avait laissé en plan.

Sherlock leva les yeux d’un air prudent. John devenait fou ! Il se reversa un liquide qui le brûla, dans son inattention.

Au léger cri de Sherlock, il leva la tête paniqué, vit qu’il s’était brûlé avec un produit dangereux et se précipita. Dans l’action il cassa une de ses tasses mais il n’en avait rien à faire. Dans sa tête la priorité était claire : soigner Sherlock. Il nettoya vite avec le produit adéquat, il avait appris par cœur quoi prendre suivant les liquides utilisés. Il banda sa main avec douceur, le regard toujours un peu inquiet. « Ça va vite guérir Sherlock mais il faudra que je soigne ça et change la bande 2 fois par jour sous peine d’infection. Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu fais plus attention que ça d’habitude. »

« Je devrais plutôt te demander qu’est qui T’arrive ! Tu pars comme une furie et tu reviens dix minutes après, aussi mielleux qu’un poupon ! » Sherlock retira rapidement sa main bandée et jeta un regard sceptique vers John.

John dû rougir mais ne s’en aperçu pas, tout occupé qu’il était à trouver une excuse. « Je suis désolé, j’ai juste compris un truc qui m’a déstabilisé. Mais ce n’est pas…important. Enfin en tout cas ne me demande pas ce que c’est. S’il le faut, tu le découvriras tout seul. » Il baissait les yeux et son rythme cardiaque était plus qu’anormalement élevé. Il voulait échapper au regard inquisiteur et inconscient de son ami !

« Pour quelle raison est-ce que je le découvrirait ? John, tu deviens de plus en plus…bizarre. » Sherlock se sentait vraiment irrité par ce comportement ! Il n’arrivait pas à savoir et il n’aimait pas ça ! Il respira calmement et se promis de ce relancer dans une autre expérience dès que John aurait le dos tourné.

« Bizarre ?? C’est toi qui dis ça ? Que MOI je suis bizarre ? Je le suis un peu depuis 10 à 15 minutes mais toi qui me dit ça ?? Alors ça c’est drôle !! » Il partit dans un fou rire, à moitié plié en deux il s’assit sur le fauteuil de Sherlock et continua à se marrer. Il trouvait juste ça trop gros et trop drôle, et puis ça lui permettait d’évacuer le stress aussi.

Sherlock recula d’un pas, blessé. John se mettait à le traiter comme Donovan. Son bloggeur. Il n’avait qu’une envie, s’éloigner au maximum de John. Il passa rapidement la porte d’entré sans même prendre la peine de prendre son manteau. Il marcha rapidement loin de Baker Street. Il ne savait même pas où il allait.

Quand Sherlock sortit, il s’arrêta de rire immédiatement. *Damn, mais qu’est-ce qui m’a pris ??* Il savait pertinemment que Sherlock était sensible à ce genre de choses ! Mais..mais.. Il avait craqué, comme ça. C’était sa façon à lui de flipper. Il ne savait pas quoi dire. John vit qu’en plus il avait oublié de se couvrir, il avait vraiment dû le blesser. « Damn !!! Sherlock !! » C’était trop tard bien entendu alors il se mit à courir à sa suite, prenant son manteau et celui de Sherlock, le cœur serré par le remord et l’inquiétude. « Je suis trop con ! Tant pis, si je le retrouve dans l’heure, je lui dis la vérité. » John se mettait une limite de temps pour se booster, il courrait en le cherchant. « Sherlock !!! » Il criait son nom « où es-tu ?... » Il accéléra le pas, le soir n’allait pas tarder à tomber.

Sherlock n’avait pas suivit où il était allé. Il n’avait même pas conscience de ce qu’il faisait. Il ne savait même pas pourquoi il était partit. Il avait du mal à l’admettre mais John l’avait blessé. Il faisait une confiance absolue à John, il croyait qu’il ne le traiterait jamais comme les autres. Apparemment il s’était trompé. Il s’arrêta brusquement en plein milieu de la rue. Il l’avait vraiment blessé. Il n’aurait pas dû se montrer à John. Il n’aurait pas dû laisser tomber le masque.

John courrait comme un taré en appelant Sherlock à tout va. Tout le monde le regardait mais il ne s’en rendait pas compte. Il s’arrêta brusquement quand il vit soudain Sherlock. Puis son cœur se serra et il eut un sentiment d’horreur intense quand il vit un véhicule lui arriver droit dessus et qu’il ne bougeait pas. « SHERLOCK!!!! » Il se précipita sur lui, couru de toutes ses forces et tout à coup, le noir. La camionnette l’avait percuté lui. Il perdit connaissance. « Sherlock… »

Sherlock se sentit brusquement poussé sur le côté, et entendit un klaxonement. Il se redressa vivement pour se retrouver face à John. John qui l’avait poussé, John qui lui avait sauvé la vie, John qui avait même rapporté son manteau. Il le porta rapidement hors de là, remarqua qu’ils n’étaient pas loin de Baker Street et le ramena là-bas. Il se dépêcha de l’allonger sur le sofa et lui tapota (caressa à vrai dire) les pommettes. « John ? John, s’il te plait ? Réveille-toi ! Je suis en vie, tu m’as écarté de ce camion. Maintenant, reviens-moi ! John ! »

John revint à lui, il avait mal partout… Il se redressa brusquement « Sherlock !!!! » puis retomba tout aussi vite. Sa tête lui tournait. Il sentit une main prendre la sienne et une autre lui caresser la joue. Il ré-ouvrit les yeux. « Sherlock ? Sherlock !! Tu vas bien ??? »

« Ce serait plutôt à moi de te poser cette question ! Non mais qu’est-ce qui t’a pris de te jeter entre moi et ce camion ? T’aurait pu y rester John. » Il dit la dernière phrase doucement. Il ne savait pas ce qu’il aurait fait si John était mort en lui sauvant la vie.

John se rappela tout à coup de tout. Il en eut les larmes aux yeux. Il leva la main pour la déposer sur la joue de Sherlock. « C’était moi ou toi. Le choix a été vite fait… »

Sherlock fronça les sourcils. « Mais pourquoi avoir risqué ta vie pour moi ? C’est ce que font les amis c’est ça ? » Il enleva doucement la main sur sa joue et la reposa sur le torse de John.

John se sentit un peu blessé lorsqu’il replaça sa main et détourna les yeux. « Les amis ? Je ne sais pas. J’en sais rien si les amis font ça… A la guerre oui je crois. » Il n’arrivait plus à dire ce qui lui venait, la crainte peut-être ? Un soldat n’avait peur de rien ! Mais là… c’était plus précieux que sa vie qui était en jeu. C’était son cœur, c’était celui de Sherlock car oui, quoi qu’en dise les gens, il en avait un, c’était leur équilibre…

« Alors pour quelle raison as-tu fais ça ? John, j’ai besoin de comprendre, si ce ne sont pas les amis alors quoi ?! » Sherlock avait remarqué l’éclat de douleur qui était passé dans ses yeux lorsqu’il avait repoussé sa main. Mais il ne savait pas quoi faire ! Il leva une main, la dirigea ver John, puis la laissa retomber dans un soupir.

*Que faire ?* Après tout il s’était promis de lui dire… Mais seulement s’il était sûr de lui, il s’agissait quand même d’accepter un autre homme ! Il fallait qu’il sache si lui-même était prêt à le supporter et à l’accepter. « Je… » Il n’arrivait pas à croire qu’il allait demander ça. « Si tu voulais bien m’…m’embrasser, je pourrai être sûr et te répondre vraiment. » John, le John si sûr de lui en toutes circonstances qui disait toujours les choses franchement au grand Sherlock Holmes était en train de virer à l’écarlate pour la seconde fois de la journée, le cœur s’affolant et la tête ailleurs, tournant comme une folle. Il réagissait comme une étudiante devant le garçon qui lui plait, ça devenait ridicule. *Pitié, faites qu’il abrège ça !*

« Comme une expérience… ? » Il décida que c’en était une. Il ne savait pas exactement ce qu’il était censé faire, mais il se pencha rapidement sur ses lèvres. Ni trop rapide, ni trop court. Il se recula tranquillement. Quoi que le souffle accéléré et son cœur battant à tout rompre. Il ne se posa pas plus de questions que cela. John était son exception. Il était le seul à pouvoir le faire réagir comme cela de toute façon.

John rouvrit les yeux qu’il avait clos quand Sherlock s’était approché. Il se passa la langue sur les lèvres et regarda tristement celles de Sherlock qui lui avaient fait l’offense de partir trop tôt. « Comme une expérience oui… » Il regarda Sherlock dans les yeux et même lui vit ses pupilles dilatées, la bouche entrouverte, entendit son souffle… Il sourit. « J’ai fait ça, les personnes qui font ça sont celles qui s’aiment. Je…m’en suis rendu compte ce matin. Si je ne regarde personne d’autre. Si je suis bien « là » c’est parce que TU es là. »

Sherlock recula, les sourcils froncés. Maintenant il remarquait qu’effectivement, il aimait John. Dans le sens littéral du terme. Mais était-il prêt à se mettre en relation avec lui ? A accepter ses sentiments et ceux de John ? « Je… J’ai besoin qu’on y aille doucement. » Il ne se sentait pas du tout confiant dans ce domaine. « Je ne sais pas ce qu’on est censés faire… »

John sourit, amusé. « Au rythme que tu voudra ! Je sais quoi faire mais il faut déjà que je m’y fasse… A mon avis ça viendra tout seul. » Il se redressa pour s’assoir et être face à son Sherlock. *«mon» MON Sherlock* Il le regarda. John guettait ses réactions comme il avait appris à le faire ces derniers temps. Il vit qu’il ne repousserait sûrement pas s’il faisait ça et s’avança vers lui pour reprendre possession de ses lèvres et corriger l’offense de tout à l’heure.

Sherlock ferma doucement les yeux et laissa John s’approcher. Il prit ses mains spontanément.

John sourit en sentant Sherlock prendre ses mains puis l’embrassa. Il lui fit comprendre comment faire, Sherlock était le meilleur observateur du monde, John pensait bien qu’il lui faudrait peu de temps. Il l’invita à aller plus avant et savoura. Il recommença, puis une troisième. Il posa ses lèvres sur les siennes une dernière fois avant de s’éloigner un peu. « Pour le moment ça, c’est parfait. »

Il hocha la tête. Et s’avança encore vers John, posant cette fois sa main derrière sa nuque. Il le regarda encore quelques instants avant de l’embrasser franchement.

John frissonna et se laissa complètement aller. Il se rapprocha de Sherlock, se délectant de tout. De ses lèvres, de sa langue goûtant la sienne… Il lui semblait qu’il n’avait jamais goûté pareil délice. Il avait posé ses mains sur les jambes de Sherlock, les serrait et se rapprochait encore. Dans un souffle entre deux baisers, il pu lui dire sans plus d’hésitation cette fois « Je t’aime Sherlock ».

Sherlock ne répondit pas. Mais il décida d’enlacer John, de se blottir contre lui. Il blottit sa tête dans le creux de son cou, inspirant son odeur réconfortante à pleins poumons. Il n’avait plus à s’inquiéter de John et de ses rencards, et s’il s’ennuyait, John serait toujours là pour le distraire.

 
     
     
 
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