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au 31 Mai 21 :
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Rencard
Par Drarry69
Sherlock  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review    
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Disclaimer: vous vous doutez que rien ne m'appartiens, comme toujours.

Note de l'auteur: et encore cette fois, Cruelle Ironie (fanfiction.net) incarne Sherlock et moi John.

 

Sherlock avait regardé toute la journée John se préparer joyeusement pour un de ses fameux rencards avec ses idiotes ! Y a pas à dire, il détestait ça. Pourquoi est-ce qu'il y allait ? Il ne pouvait pas être intéressé par des blondasses bêtes et superficielles. Il ne voyait vraiment pas la différence entre ses rendez-vous avec, et les leurs quand il guettait un quelconque meurtrier. Vraiment. Il semblait même plus à l'aise avec lui qu'avec elles. Evidemment, Sherlock avait déjà remarqué quelques fois, quand il l'espionnait, que son comportement était différent de celui qu'il avait lors de leur 'guètes'. Mais il savait aussi, que personnellement, si John se mettait à se comporter comme cela avec lui, ça ne le dérangerait pas. On pourrait même dire que ce serait l'équivalent de son comportement à lui quand il était en présence de John.

John se sentait heureux, il avait enfin un rencart avec une charmante jeune femme, du nom de Lucy, rencontrée une semaine plus tôt. Ça faisait un moment qu'il était seul, son dernier rendez-vous s'étant fort mal terminé. Pourtant il ne désespérait pas de trouver une femme bien et de s'établir un jour. Quoi qu'en pense Sherlock, il était convaincu que le véritable amour existait, il n'avait seulement pas encore eu la chance de le reconnaître c'est tout. Il était donc tout heureux toute la journée durant, Sherlock lui, avait l'air de fort mauvaise humeur mais peu importait, ça n'était pas ça qui allait lui entacher sa soirée! Il sortit donc en souhaitant une "bonne soirée" qui, il le savait, resterait sans réponse.

Il senti son humeur s'assombrir d'un cran lorsque John quitta joyeusement l'appartement. Il avait vraiment l'intention de s'installer avec une ennuyante femme. Sherlock se senti d'un coup très seul dans son appartement pourtant dans un bazar épouvantable. Il se percha à la fenêtre et regarda John jusqu'à ne plus le voir. Il décida de faire la seule chose qu'il savait faire pour que John revienne à lui. Il l'appela.

Il sortait à peine que Sherlock l'appelait déjà. *C'est pas possible, il ne peut pas rester seul 2 minutes? Comment il faisait avant? Il harcelait quelqu'un d'autre?* Il décida de l'ignorer mais envoya quand même un message: "Je reviens ne t'inquiète pas! -JW".

 Il continua de tracer puis arriva jusqu'au point de rendez-vous. Ouf, il était arrivé en premier!

"Jooohhnnnnn ! -SH" Sherlock n'allait pas le laisser l'abandonner comme ça ! Si ça se trouve, c'était la personne qu'il attendait qui allait arriver à son rencard. Si ça se trouve, il allait se marier avoir des enfants et le laisser seul. Elle pouvait très bien être celle qui accepterait ses courses-poursuite avec des criminels. Elle pouvait l'accepter, lui, Sherlock, le colocataire envahissant. Il ne voulait pas ça. Il ne savait pas le pourquoi, mais il savait qu'il ne voulait pas retourner à 'avant'.

"Sherlock, occupe-toi juste quelques heures, je reviens! -JW" Ses messages et ses appels l'énervaient mais il ne pouvait tout simplement pas les ignorer, c'était plus fort que lui. En revanche, ça risquait de lui porter préjudice si Sherlock se décidait à le harceler toute la soirée. Lucy arriva et ils entrèrent dans le restaurant où il avait réservé une table. Elle était ravissante, les yeux bleus, brune, les cheveux mi-longs et ondulés. Superbe. La soirée allait bien se passer, il l'espérait du fond du cœur!

"John ! Comment tu veux que je m'occupe tout seul ?! Tu veux que je fasse ce que je faisais avant que tu sois là, peut-être ? L'appartement est vide sans toi. -SH" Si John voulait qu'il le fasse, il le ferait. Il commençait à s'ennuyer... Il n'avait rien à faire. Plus rien dans le frigo ne pouvait être utilisé pour ses expériences. Avant, sans John, il passait majoritairement ses nuits allongé par terre, à regarder le plafond. Des fois, il se droguait. Des fois il buvait, même si c'était plus rare. S'il était tout seul top longtemps, il faisait des 'conneries'. Une des principales raisons de la surveillance de Mycroft.

Première interruption du repas. Il s'excusa poliment et sa compagne de la soirée lui sourit de manière tout à fait charmante: "Pas de problème!" Il répondit donc à Sherlock: "Ce que tu faisais avant... Ne touche pas non plus à la drogue, tu as promis d'arrêter! Bon, je ne sais pas moi, écris un nouvel article sur ton site! Tu n'avais pas besoin de supprimer celui sur le tabac d'ailleurs, je disais ça comme ça... -JW". Il avait été interloqué de voir que celui-ci avait supprimé l'article en question, il ne pensait pas l'avoir touché avec ses remarques. Il s'agissait plus de taquineries et parce qu'il était agacé sur le coup qu'une véritable pensée. Il revint à Lucy et ils continuèrent à discuter. John évitait soigneusement le sujet "Sherlock" parce que, d'après ses rendez-vous précédent, il avait tendance à s'étaler et à en parler en fin de compte presque en permanence. Il ne voulait surtout pas recommencer cette erreur et gâcher cette nouvelle chance qu'il avait obtenue!

Il soupira profondément à la réception du message. John était bien déterminé à le repousser cette fois. Et il n'avait pas l'intention de s'habiller juste pour sortir de l'appartement. Et John serait encore plus en colère. "Je ne suis pas d'humeur pour écrire sagement un article sur ton ordinateur. Tu reviens quand, John ? -SH"

Deuxième interruption. Jusqu'où était son seuil de tolérance? Il s'excusa une nouvelle fois, elle sourit à nouveau, plus intriguée que charmante cette fois. "Nous ne sommes qu'à la moitié du repas, je ne sais pas encore. Avec un peu de chance nous discuterons un moment mais je t'en prie, ne désespère pas. Je serais là bien assez tôt. -JW". Il ne savait pas trop quoi lui dire d'autre et espérait n'avoir pas gaffé en disant qu'il risquait de discuter un moment. En fait si, c'était sûrement une erreur, au plus il partait longtemps, au plus Sherlock le harcelait. Il revint une nouvelle fois à la conversation en parvenant  encore une fois à éviter le sujet "sensible". Cette femme était vraiment très agréable, intelligente, et visiblement patiente, il passait une bonne soirée.

"J'espère que tu passes une bonne soirée sans moi. Désolé d'être un tel boulet. -SH" Sherlock éteignit son portable, morose. Il le sentait s'éloigner. D'habitude, elle aurait déjà dû lui dire de partir ! Il avait dû trouver une femme qui acceptait ses frasques, ses appels innombrables, et ses interruptions. Il alla faire un tour dans le frigo. Vit une bouteille de Vodka. Prendra. Prendra pas. Il se décida d'attendre le prochain et sûrement dernier SMS de John s'il répondait. Sinon, il attendrait 10 minutes.

Troisième! Cette fois le message l'inquiéta, Sherlock ne s'excusait pas d'habitude. Surtout, pas de lui-même. Quelque chose n'allait vraiment pas! Devant son air troublé, c'est Lucy qui finit par lui demander ce qui n'allait pas. Il hésita avant de céder: "C'est mon colocataire Sherlock qui n'a pas l'air d'aller bien..." Elle eut l'air navré pour moi et un soupçon... soulagée? John n'était sûr de rien, il ne décryptait pas aussi bien les expressions que Sherlock. Il devait lui répondre d'ailleurs! "Sherlock! Je t'interdis de penser un truc pareil, qu'est-ce qui te prend! Je te dis que je vais rentrer, je te dis de t'occuper mais je te réponds toujours! Si tu me pesais tant que ça, je me contenterai d'éteindre mon portable. -JW" Mycroft n'avait pas tort sur ce point, il avait un dévouement aveugle pour son ami, et il l'avait eu dès l'instant où ils s'étaient rencontrés. Le repas touchait à sa fin et finalement, c'est Lucy qui lui posa des questions sur Sherlock. Auquel il répondit volontiers mais prudemment. Après tout, l'avant-dernière fois ça avait commencé comme ça aussi...

Il choisit de ne pas répondre. Il allait encore sûrement y rester un bon moment, s'il n'avait pas quitté la table... Il hésita encore quelques instants. Sois il ne la prenait pas et John rentrerait dans quelques heures, souriant niaisement. Non. Il ne pouvait, ne pourrais pas supporter cette vision. Il pouvait même rentrer avec elle. Il l'avait déjà fait quelques fois. Il prit finalement cette bouteille. Elle était à peine entamée. Quand ils invitaient, Noël, et autres fêtes comme ça. Il ne prit même pas la peine de s'assoir sur le sofa, il s'assit par terre, le dos contre celui-ci. Et il commença tranquillement cette bouteille.

Ils sortirent du restaurant, la discussion avait tourné encore une fois... Il avait parlé de Sherlock, elle avait eu l'air au départ touchée, puis inquiète, méfiante. Et maintenant, elle évitait le sujet. Intelligente cette fille, elle avait compris d'elle-même qu'il ne valait mieux pas aborder le sujet en fin de compte. Il l'a raccompagna chez elle, ça n'était pas bien loin. Et elle le salua, le remercia pour la soirée et le repas. John commençait un peu à douter qu'ils se reverraient. Il l'embrassa sur la joue pour la remercier à son tour de la soirée, de sa patience et de son agréable conversation. Le rouge lui monta légèrement aux joues et elle lui répondit "Bonne nuit, à bientôt." *Ouf!* Tout n'étais pas mort dès le premier soir, ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé, il avait peut-être enfin trouvé quelqu'un! Malgré tout, il se dépêcha de rentrer après ça, il ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiet pour Sherlock, qu'il avait laissé tout seul presque 4h. Il rentra en courant dans l'appart et le trouva au sol, une bouteille d'alcool vide à la main. "Non Sherlock, non! Pourquoi as-tu fais ça? Je n'avais pas précisé qu'il ne fallait pas toucher à l'alcool non plus mais tu le sais quand même non?" Il se précipita vers lui et l'allongea sur le sofa, il ne fallait surtout pas qu'il reste au sol ou il allait avoir très mal ensuite! Et il pouvait tomber malade aussi.

Sherlock avait bu, mais même s'il avait fini sa bouteille, il était encore TROP conscient de ce qu'il se passait autour de lui. Il était trop conscient d'avoir vu John rentrer avec un air soulagé ce qui veut dire que son rencard s'était bien passé. Trop conscient que si elle acceptait encore un seul rendez-vous, il risquait de le perdre. Mais pas assez conscient pour contrôler ce qu'il faisait. Sans même s'en rendre compte, il commença à pleurer. Pitoyable, il l'aurait avoué. Mais il ne s'en rendait pas compte. Il marmonnait également. "Seul… S'installer. Partir. M'abandonner." Il divaguait.

*Qu'est-ce qu'il dit?* "Sherlock mais qu'est-ce que tu racontes encore?" L'abandonner? Alors c'est ça qui l'inquiétait? C'est ça qui l'avait poussé à boire? Non, il ne pouvait pas être la cause de son tourment si? "C'est ça qui t'inquiète? Tu... crains que je te laisse seul?" Il lui fallait être sûr.

Sherlock avait entendu la réponse mais ne se souvenait pas avoir répondu. Et pourtant, il avait encore marmonné. "Vas partir 'vec une de tes idiotes, et l'ap-partement r'deviendra vide. Vide. Comme moi."

*Merde alors!* Pour le coup, il se sentit déchiré. Sherlock avait bu mais même sous l'emprise d'alcool, il disait toujours ce qu'il pensait: la vérité, les faits. Et lui qui rêvait de partir. Il ne savait plus trop quoi faire, s'il était indispensable à Sherlock, comment allait-il faire lui-même pour trouver l'amour? Pour vivre heureux et épanoui comme il l'avait toujours voulu? La soirée s'était bien passée mais toute sa bonne humeur s'envola avec la réponse de Sherlock. Il s'assit en tailleur devant le sofa, laissa tomber sa tête contre le rebord, le front appuyé dessus. Il avait besoin de réfléchir, et la proximité de Sherlock l'y aidait. Sûrement psychologique. "Je n'ai jamais eu l'intention de t'abandonner." C'est la seule chose dont il était certain et qu'il pouvait lui répondre pour le moment. "Juste de partir. Comme si c'était différent." Il ne voulait pas rester à côté de lui. Il ne voulait pas, plus le voir s'il partait. Pourquoi avait-il emménagé ici si c'était pour partir ?! Il se leva.

Il leva les yeux et regarda Sherlock se lever. Sa remarque le blessait, ça faisait trop mal. Pourquoi Sherlock ne comprenait pas qu'on pouvait concilier amitié et amour? "Bien sûr que c'est différent" Il dit ça d'une voix faible, comme s'il n'était plus sûr de ses propres convictions. Un doute lui prenant le cœur.

"PAS pour Moi..!" Il titubait. C'est vrai qu'il n'avait pas mangé depuis quelques jours. Il se prit le pied droit dans le gauche et tomba maladroitement, il tendit les mains pour amortir sa chute. Il essaya de se relever, mais il ne voyait pas, il avait les yeux embrumé par les larmes.

Il entendit Sherlock tomber et se précipita. Trop tard pour l'empêcher de tomber mais il le releva doucement, il n'avait pas l'air d'y parvenir seul. Il le tint par la taille, l'emmena jusqu'à sa chambre et l’aida à s’assoir sur son lit. Mais ce que Sherlock lui avait dit le perturbait trop, il ne pût se résoudre à le laisser seul et resta là debout à le regarder, inquiet.

Quand Sherlock vit John le regarder d'un air inquiet, il ne put s'en empêcher et le frappa mollement, tombant par la même occasion, il se mit à sangloter et cria à moitié : "Regard’ pas cOmme Ca ! C'Pas Comme sI Tu t’inquiétais de Moi ! Je t'oFfre Un aPpartEment à Moitié prix !" Il attrapa un oreiller et le serra contre lui, et recommença à divaguer." Ce John-là me quittera pas lui."

Il encaissa la faible et vaine tentative de coup de Sherlock. Il avait tellement été touché tout à l'heure qu'il avait oublié de réfléchir et d'observer mais... Sherlock pleurait depuis tout à l'heure! Quand il reprit le contrôle de son corps, il décida d'envoyer valser ses réflexions et d'agir comme il le faisait le mieux: d'instinct. Il se jeta presque sur Sherlock, le prit dans ses bras comme un enfant et lui dit: "Je ne te quitterai pas. C'est promis. Je ne te laisserais pas seul. Jamais!" Il le serra un peu plus. Il ne savait pas comment il ferait pour la suite mais peu importait, il y penserait plus tard, pour le moment Sherlock avait besoin de lui. Et comme toujours, Sherlock passait avant tout, même avant lui-même.

"Je... Pourquoi Tu eS là ? PP-pourquoi tu me prends dans tes Bras ? Je suis un BoulEt" Il serra John contre lui en disant cette dernière phrase. Il s'appuya totalement contre lui, et souffla dans son cou, comme un enfant soufflerait des bulles. Il avait brusquement arrêté de pleurer et sentit sa tête dodeliner. Il ne dormirait pas !

"Sherlock, c'est moi qui ait l'impression d'être un boulet pour toi. Je ne sers à rien, à chaque fois que je tente une observation, c'est tout faux, à chaque fois que je te suis, je te retarde. Je me suis même fait prendre en otage! Et quand tu as manqué de te faire étrangler par un barge d'un cirque chinois, je n'ai non seulement rien remarqué mais en plus je t'ai engueulé! C'est toi qui devrais vouloir partir. Je suis désolé, je..." Il s'étouffa dans ses larmes qui s'étaient mise à couler toutes seules, il mettait des mots sur quelque chose qui le tracassait depuis des mois, il avait vraiment l'impression d'être un poids inutile pour Sherlock. Il avait repris ses vieux rêves de s'installer parce qu'il pensait que ça ... serait mieux?

Même s'il avait trop bu, il put quand même répondre clairement. "Toi ? Poids Inutile ? Jooohhhnnnn. Qu'est-CE que je ferais Sans toi .. ?!! Je mangerai pas ! Et je..JE contiNuerai la drogue et.. Et ! Je connaîtrais même pas les sentiments ! Johnnn JOhn john..." Il avait commencé à triturer les cheveux de John bêtement. Il mit du temps à comprendre que les gouttes d'eau qui lui tombaient dessus venaient de John. Qui pleurait ! Il l'écarta brusquement, et les enleva durement, les chassant de son visage. Ses yeux étaient contemplateurs devant John. S'il n'était pas dans cet état-là, il se serait surement auto-flageller devant ça.

"Sentiments?" Il avait tiqué sur le mot et n'avait pu faire autrement que le prononcer à voix haute. *Sherlock, des sentiments? Ne pas ... pouvoir vivre sans moi?* Les mains de Sherlock sur son visage le fit tressaillir, ils avaient peu de contacts physique, tellement peu, trop peu. Il regarda son ami avec les yeux toujours au bord des larmes, inquiet, rassuré aussi pourtant, mais il y avait encore quelque chose qu'il avait l'impression de ne pas saisir. Il répéta avec douceur: "Sentiments?" Au diable la charmante Lucy, son sourire avait tellement moins de valeur qu'un regard pareil de la part de Sherlock.

"Evidemment ! Pourquoi est-Ce que Je RestE Avec toi ?! Et je Je DETESTE quand Tu SoRs aVec Des idiOtes cOmme ça ! Et je ComprEnd PaS !! Je comprEnds pluS rien. PourQuoI Je ...? Pourquoi ?!" Il avait recommencé à sangloter et reprit John dans ses bras.

De telles paroles auraient fait réfléchir un Sherlock, mais pas un John, un John ne réfléchissait pas. Ou du moins pas dans un cas où agir semblait prioritaire. Sherlock se remettait à pleurer, ça devenait plus qu'intolérable et tout son être semblait lui indiquer que faire taire cette maudite bouche serait une des meilleures actions qu'il ait jamais faite. Pourtant, une once de raison le retenait encore, ou étais-ce de la peur? "Qu'est-ce que tu.." En fin de compte il laissa tomber sa question puisqu'elle tomberait à l'eau, Sherlock racontait n'importe quoi depuis le début. S'il était si imbibé d'alcool, peut-être que ce qu'il s'apprêtait à faire n'aurait pas de conséquence? Avec cette idée stupide, il s'écarta de Sherlock et posa ses lèvres sur les siennes avec la ferme intention et étant persuadé de parvenir ainsi à le faire taire et surtout arrêter de pleurer.

Sherlock s'écarta brutalement et pleura de plus belle. "Pourquoi tu fais ça, John ? PourqUoI ? C'est CruEl ! Tu es Cruel John." Il essaya de s'écarter.

Merde! Il avait agit, il avait suivit son instinct, et d'habitude ça marchait toujours! Mais pourquoi son instinct lui avait dit de... Il sentit Sherlock tentant de s'enfuir, il le retint avec force. *Ah non! Pour une fois, je réfléchis* "Pourquoi? Pourquoi? J'en sais rien moi pourquoi! J'agis avant de réfléchir, tu le sais très bien!" Il essaya de comprendre. Pas uniquement pour répondre à Sherlock mais à lui-même aussi. Il regarda vraiment Sherlock, intensément, pour la première fois de la soirée. Et les mots coulèrent tout seul: "Je voulais partir parce que j'étais sûr de te peser, je voulais me marier parce que j'étais sûr de désespérer seul. Je voulais me convaincre que je pouvais simplement faire comme ça. Mais ce soir j'ai compris, quoi que je fasse je reviendrais toujours à toi. Chaque fois que je sors, je dois lutter comme un dingue pour parler d'autre chose que de toi. Pourquoi ça n'a jamais marché à ton avis? Parce que je pense tellement à toi que je n'ai que ton nom sur les lèvres, qu'il n'y a que toi qui m'intéresse vraiment!" Il était sur le point de craquer à nouveau, il ne savait plus comment agir. Il libéra Sherlock de son emprise.

Sherlock le regarda comme s'il ne l'ait jamais vu. Il n'était pas sûr d'avoir compris ce qu'il voulait lui dire. Il recula prudemment. Et continua à pleurer. Il allait regretter d'avoir agi comme ça le lendemain. Il était effrayé. Ce que disait John l'effrayait. Il monta sur son lit, et regarda prudemment John, comme si c'était un animal sauvage qui risquait de lui tomber dessus à chaque instant.

*Et voilà! Et voilà!* Il avait dit ce qu'il pensait et voilà où ça menait... Sherlock! Il le regarda sur son lit, il avait l'air d'avoir peur. John se leva: "Non mais non! Tu ne peux pas me faire ça! Tu ne peux pas me faire craquer et te dire ce que j'ai sur le cœur pour ensuite t'enfuir! Tu n'as pas le droit de me faire réaliser quelque chose d'aussi important si c'est pour me laisser tomber ensuite!" Il était désespéré, il ne savait pas quoi faire. Peut-être que... Il agit encore une fois, il sauta presque sur le lit et fichu une droite à Sherlock parce que c'est tout ce qu'il méritait. "Voilà! Et si tu comptes m'abandonner après avoir tant fait l'abruti pour que je reste, c'est tout ce que tu auras comme souvenir de moi!" Il voulut partir, ayant épuisé toutes les options qu'il lui restait.

Il était juste paralysé. Il ne pouvait pas bouger. John l'avait frappé. John était désespéré. John... Il ne pouvait pas réfléchir. L'alcool ralentissait considérablement sa réflexion, et il ne pouvait pas réfléchir. Les choses se mélangeaient dans sa tête, formant un méli-mélo indéchiffrable.

"Merde! Si toi, ça te suffit et que t'en as rien à foutre, dans ce cas j'en ai rien à carrer de te traumatiser!" Il voulait quelque chose de plus, ne pas partir sur ça où il allait regretter, et revenir comme un con après. Il revint vers Sherlock, lui pris les poignets pour l'immobiliser et l'embrassa. Dans le cou, sur le menton, sur les joues, sur le front et sur le nez. Sherlock paralysé par le choc du coup précédent ne bronchait pas. Pas encore. Il était à nouveau irrésistiblement attiré par les lèvres de son ami  mais il se rappela ses paroles et posa sa tête contre son torse. "En quoi suis-je plus cruel que toi en ce moment?" Il avait si mal.

Sherlock, très dignement, se mit à ronfler sur ces paroles.

Sherlock s'était endormit. Endormit?? Mais c'est pas vrai, quel connard! Il se leva brusquement, frappa à nouveau Sherlock de toutes ses forces, (au risque de l'assommer encore plus). "T'es bourré mais oh! Il y a des limites au manque de timing quand même!" Et sur ce, il sortit rageur de la chambre et monta dans la sienne en claquant comme un barge toutes les portes qui se trouvaient sur sa route. Arrivé dans sa chambre, il se mit à faire ses bagages, il avait raison depuis le début, il fallait qu'il se barre! Quitte à frapper dès ce soir chez Lucy ou au pire chez Greg si Lucy ne l'acceptait pas. Mieux vaut squatter chez un ami que dormir dehors ou même tenter d'appeler Harry.

Sherlock se réveilla difficilement par le soleil qui donnait sur sa fenêtre, qui était ouverte, pour une fois. Il avait froid aussi. Mal à la tête. Et mal à la poitrine. Mais il avait surtout mal à la tête et à l'estomac. Il réfléchit quelques instants. Et se releva brutalement. John. Où est-il ?! Il écouta quelques instants, mais l'appartement était parfaitement calme. John devrait être là. Il n'avait pas travail aujourd'hui, et était habitué à se lever tôt. Quand il se rappela exactement de ce qui s'était passé la veille, il se leva soudainement. Et tomba presque aussitôt, mais se releva et couru jusqu'à dans la chambre de John. Il ouvrit brusquement la porte. Sa valise était partie. Ainsi que des vêtements. Il recula d'un pas. Et se pencha, les mains sur sa poitrine, les yeux fermés douloureusement. Il les rouvrit doucement. John n'était toujours pas là. John était parti. John. Etait. Parti. Sans plus se retenir, il hurla " NOOONN !"  Et frappa la porte de John. Il la frappa, la frappa et la frappa encore. Jusqu'à tomber sur le sol, recroquevillé sur lui-même, les mains en sang, et sanglotant. Vraiment, cette fois-ci. Il était pleinement conscient de ce qui se passait. Il ameuta Mrs Hudson, qui arriva rapidement. "Qu'est-ce qui- Oh, Sherlock !" Elle se dirigea vers lui et le releva. Elle le fit descendre les marches et retourner dans son salon. Une fois assis sur le sofa, Sherlock éclata. "John. Parti. John. John. JOHN !" Il pleurait, se balançait sur lui-même. Il sentait son cœur brisé battre dans sa poitrine, il le sentait battre, alors qu'il était brisé ! Comment était-ce possible ?! "John. John. John."

John était partit, complètement hors de lui, il avait tout fait ce soir : il avait voulu le réprimander et Sherlock l'avait envoyé bouler avec ses "Pourquoi tu m'abandonne???", il avait voulu l'embrasser et Sherlock l'avait repoussé, effrayé, il avait voulu le frapper, il s'était même offert à la honte d'être rejeté en l'embrassant avec tout son être mais cet enfoiré s'était endormi! Brisant son cœur et son esprit, John était alors partit. Il n'y avait plus que ça à faire! Il avait pensé une seconde tenter chez Lucy mais y renonça, il n'avait plus envie de la voir, comme s'il n'était pas prêt, ou comme si elle n'avait plus aucun intérêt. Il alla donc directement chez Greg, qu'il savait seul chez lui puisqu'il avait renvoyé sa femme depuis la dernière fois qu'elle l'avait trompé. Greg lui ouvrit malgré l'heure tardive, et l'accueillit avec un brin de panique: "Mon Dieu mais qu'est-ce qui s'est passé?? Qu'est-ce que .. Sherlock à fait? Je suppose." Il avait déjà compris ça... John lui répondit qu'il lui raconterait tout plus tard, il était au bord de s'écrouler, s'il voulait bien lui prêter un canapé... "Bien sûr!" Il lui indiqua le sofa et le reste de la nuit passa. Il ne dormit que quelques heures et se leva, Greg était réveillé et lui avait préparé un thé. Il l'accepta avec gratitude et se mis à tout raconter à son ami, il avait besoin de mettre des mots sur ce qui s'était passé et Greg était une oreille attentive, il ne regrettait pas d'être venu chez lui! Une fois toute l'histoire terminée, il dit qu'il avait besoin de temps et que si Greg voulait bien le recevoir un moment... "Bien sûr, c'est évident!". Soulagé, John lui sourit, tristement mais lui sourit. Puis repensa à tout ça et son cœur brisé le déchira, il se mit à pleurer, sans pouvoir s'arrêter. Greg s'assit à côté de lui et fit de son mieux pour le calmer mais c'était peine perdue. "Sherlock. Comment il a pu? Sherlock. Sherlock..." Ses sanglots interrompaient ses lamentations. Quand il fut suffisamment épuisé pour ne plus réussir à pleurer, il s'affala à nouveau, puis se releva. Et resta assis. Vide. Il n'y avait plus rien. Greg était mort d'inquiétude de le laisser là mais il devait partir pour le boulot. "Je te laisse l'appartement, reste ici, sers-toi, ne te gène surtout pas. Je reviens ce soir." John acquiesça vaguement et resta assis. De toute façon plus rien n'avait d'importance. Il était mort intérieurement.

Une fois Mrs Hudson partie. Il se leva brutalement, tremblant, hoquetant, et se tordant de douleur, comme si le fait de juste souffrir psychologiquement pouvait atteindre son cœur. Il ferma la porte à clé, et enleva toutes les caméras de Mycroft. Il les tapa, les écrasa, les martela au sol, avec ses mains déjà blessées. COMMENT John avait-il put partir alors qu'Il AVAIT BU ! BU ! Il n'était pas lui-même ! John, en tant que médecin DEVAIT le savoir. Et en tant que soldat, NE DEVAIT PAS FUIR ! IL N'AVAIT PAS LE DROIT. Sherlock attrapa un verre qui trainait pas là et le jeta contre le mur, il en chercha d'autre et les jeta tous avec la même force. Il s'avança, se prenant des bouts de verre dans les pieds, mais ils ne s'enfoncèrent pas. Ils le faisaient juste souffrir. Il en prit un. Un gros qui était coupant. Il le serra avec sa main. Il le serra fort. Et il continua à murmurer cette litanie :"John. John. John." Il hurla. Il donna des coups de pieds dans le mur. Il tournait sur lui-même. Il se tirait les cheveux. Il avait mal. Très mal. Il leva son poing et le fit tomber sur son poignet, le bout de verre s'enfonçant juste à côté de la veine. Il l'enleva doucement. Il pleura. Hurla : "JOHN". Se replanta le bout de verre un peu plus loin, plus fort, cette fois. Cette fois, il le fit  coulisser sur son bras. Il s'ouvrit lentement la peau, juste à quelques millimètres, juste pour que ça fasse mal. "John. John. John. S'il-te-plait John. John. John. Reviens. John. John. John. Je.. John. John. John je t'aime John. John." Il continua à sangloter son nom. Encore et encore.

John était encore assis sur son fauteuil, il ne savait pas si le temps passait ou s'il s'était arrêté, il ne pouvait plus distinguer quoi que ce soit, Sherlock... Il se repassa encore les évènements parce que malgré la souffrance, il avait l'impression que quelque chose clochait, comme s'il oubliait quelque chose. Il était tenté de laisser tomber à chaque fois mais... Cette fois, ça lui revint: la bouteille d'alcool! Mais oui! Il se leva brutalement avant de se rassoir tout aussi vite parce qu'il avait eu comme un noir. Oulà... plus doucement... Il attendit les yeux fermés et en profita pour faire le point: Sherlock était bourré. Il l'avait pourtant répété mais il était tellement chamboulé et il avait tellement l'habitude d'un Sherlock maitre de soi en toute circonstance qu'il avait oublié de prendre en compte ce satané alcool! Pour le coup, il se leva prudemment et quand il vit qu'il pouvait marcher, il alla vers la sortie, quitta l'appart en fermant à clé et laissant la clé sous le paillasson, puis il alla vers le 221b. Il fallait qu'il voit Sherlock, peut-être que, peut-être que... Merde! Il courait en fin de compte, comme un barge, la porte était ouverte parce que Mrs Hudson était à l'entrée, il ne pris pas le temps de l'écouter, juste soin de l'éviter et arriva tellement vite à la porte de l'appart qu'il la défonça avant même de vérifier si elle était ouverte ou non: "SHERLOCK!" Il le trouva au milieu de la pièce, des bout de verre de partout, du sang de partout aussi, il était en train de pleurer et de se taillader!! Toute raison le quitta, il se précipita sur lui, lui arracha le verre qu'il avait dans les mains, celui qui était resté dans le bras aussi mais plus doucement. Il le porta à bout de bras jusqu'à sa propre chambre. Tant pis pour les marches, il fallait un endroit non touché par la fureur de Sherlock. Il prit vite les bandes et la trousse de soin qu'il avait laissé dans le placard de sa chambre et le soigna avec autant de délicatesse que possible. Il lui poserait des questions plus tard. Et Sherlock qui murmurait son nom... Non, il espèrerait plus tard. Soigner!

Sherlock n'était plus conscient. Il savait que John était revenu. Mais il n'en était pas conscient. Il continua de murmurer tout ce qu'il pensait sur lui. Il continua. "John. John. S'il-te-plait. Reviens John. John je t'aime. John reviens. John."

John interrompit son geste en entendant le "John je t'aime." *Quoi?* Pour le coup, il manqua de beugger et s'arrêter là, mais le sang qui gouttait sur sa propre main le rappela à l'ordre. Il finit de le soigner. Rapide mais nickel, il avait l'habitude. Bon sang, il avait dû le recoudre au bras, le bander sous les pieds et le panser un peu de partout. Il le força à s'allonger, persuadé qu'il n'était pas en état de dire autre chose que ses litanies de... ce qu'il disait depuis tout à l'heure! John n'en revenait pas, il l'aimait vraiment? Mais quel con il avait été de partir, quelle horreur! Pourquoi il s'était barré?? Il aurait dû voir! Mort d'inquiétude, il attendait assis en tailleur sur le lit à côté de lui en lui caressant le visage et les cheveux avec tendresse et ferveur, priant pour qu'il se rétablisse au plus vite. Il lui avait donné un sédatif pour calmer la douleur, qu'il avait accepté de prendre entre deux lamentations. Il ne pouvait plus qu'attendre. Ignoble et cruelle impuissance, il n'en pouvait plus!

Sherlock se détendit et parla de moins en moins. De plus en plus doucement. Il sentait John lui caresser les cheveux. Il se releva vite et tourna la tête. Et vit John. John ! Il se précipita vers lui, il le prit dans ses bras, il l'enlaça ! John était là. John était revenu.

Il eut juste le temps de tendre les bras, Sherlock le serrait contre lui. Et là, il se permit de respirer à nouveau: "Mon Dieu, Sherlock, tu vas bien? Tu vas bien? Je t'en supplie, ne fait plus jamais ça! Pardon! Je n'aurais pas du partir, pardon, pardon..." Il craquait complètement, toute la tension retombait d'un coup.

"C'est bon, John. Tu es revenu, c'est tout ce qui importe." Et voilà qu'il se mettait à pleurer lui aussi. Il serra John le plus fort possible. Voulant se convaincre qu'il était vraiment là. Il amena ses mains jusqu'à ses cheveux et les caressa tendrement.

"Je suis revenu. Oui, je ne partirais plus, plus jamais! Jamais, tu m'entends? Jamais! Sherlock, je t'aime trop, je ne pourrais pas de toute façon..." Il le serra puis s'écarta et s'approcha de son visage, lèvres entrouvertes mais cette-fois encore il hésita. "Puis-je?" demanda-t-il dans un souffle.

Il combla la distance qui les séparait encore, et posa ses lèvres sur les siennes. Il ne s'était jamais posé la question. Mais il l'aimait ! Qu'est-ce qu'il l'aimait.

Plus que soulagé, il fit ce dont il avait crevé d'envie sans oser se l'avouer, il l'embrassa. Encore, et encore. Encore! Il déplaça ses mains dans ses boucles si tentantes, il l'avait accepté, il avait intérêt à accepter tout ce qui allait avec. Dont son besoin maladif de contact physique et de chaleur humaine.

Sherlock laissa échapper un petit rire au besoin de contact de John. Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa lui aussi. Heureux ! Il avait intérêt à ne pas le laisser seul. A ne pas continuer ses rencards. A ne plus nier.

Que Sherlock lui rende ses baisers le rassura totalement. Il s'écarta et lui dit ce qu'il lui venait: "Je t'aime Sherlock, je t'aime vraiment, je t'aime comme jamais je n'ai aimé et comme je n'aimerais jamais personne! Je ne l'acceptais pas moi-même alors j'ai pensé trouver l'amour de ma vie dehors.... Mais tu étais juste là! Plus jamais je ne sortirai avec quelqu'un d'autre, plus jamais. Si je t'ai toi, je n'ai plus besoin du reste du monde." Il lui sourit, heureux et espérant encore une fois que tant d'intensité ne perturberait pas Sherlock.

"Tu es la seule personne que j'aime, n'ai jamais aimé et n'aimerais jamais John." Il le dit presque solennellement.

Cette déclaration le fit frissonner des pieds à la tête, il acquiesça. Puis un grand sourire niais se forma sur son visage. Jamais il n'avait ne serait-ce qu'espéré une joie aussi grande et un homme aussi beau. "Quelle chance j'ai alors." Il ne pouvait s'empêcher de sourire et il se blottit contre Sherlock qui mit ses bras autour de lui et le serra tendrement. John collait son oreille contre son torse pour écouter son cœur, pour se rassurer définitivement et se disant que désormais, chacun de ces battements étaient pour lui.

 
     
     
 
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