Tout était parfait dans ma vie, j'avais tout pour moi et ça depuis ma tendre enfance. Il faut dire que ma famille était extrêment puissante et que sans aucun doute ce serait moi qui serai là le jour de la grande moisson pour reprendre les affaires de famille et gérer tout nos conflits. Seulement tout à basculé quand je suis entrée dans une petite agence de voyage un peu rock'n'roll. J'étais avec deux de mes amies Charlotte et Julie.

Très vite il s'est vaguement présenté, tout était dans un espace confiné qui donnait totalement envie de s'échapper. Peut-être était-ce là toute sa stratégie de vente après tout. Le dehors de la boutique était bleu, assortit au petit café du village qui se trouvait sur le trottoir d'en face. Sur une table au milieu, un véritable bazar de tasses de groupes de rock avec des tee-shirts dedans. Il s'est glissé derrière son bureau et tel un magicien il nous à présenté toutes les horloges indiquant les heures des pays de rêve où on pouvait s'envoler avec une poignet de monaie. 

Comme dans les films un éclair dans ses yeux et mes deux amies avaient disparu dans un éclat de rire avec des billets pour une petite île, enfin  je crois. Tout ce que je sais c'est qu'il m'a attiré dans sa réserve à l'étage sans que je ne puisse émettre la moindre réserve. Allongé sur son lit sale, il m'embrassait. J'étais obligé d'être franche avec lui, on ne savait rien l'un de l'autre. 

" - Je suis déjà en couple, tu sais...

- Tu ne veux pas c'est ça?

- Je veux juste dire que je ne peux pas t'offrir une relation. "

Je pouvais contrôler chacun de ses mouvements si je le voulais, mais avant même que j'y pense il était déjà éloigné de la porte vers laquelle il voulait s'enfuir. L'attirance était forte, quand sa main fut assez proche de mon visage je compris de suite. Sa voix était plus douce, et ses courbes plus sensuelles et divines. Ma main sur sa braguette, il cru bon de dire:

" - Je ne suis pas un homme...

- Qui a dit que j'avais un copain?

- Sale lesbienne dans ce cas. "

On ne parlait plus, on s'abandonnait simplement. Et son véritable visage m'apparut le même que celui de mon amie avec qui j'étais depuis six ans mais le crâne entièrement rasé, avec des yeux plus perçant et plus envieux. Je partis très vite, étant attendu à l'extérieur justement par ma copine qui comme toujours ne soupçonnait rien. Elle voulut entrer mais je la retins du regard, elle ne savait pas et ne le serait jamais. Quelques jours après en passant devant la boutique j'appris qu'elle était la petite fille de mon mentor, le plus grand Mémentoris de notre siècle. C'était un vrai hasard quand je l'appris, j'étais avec mon père:

" - C'est ici que travailles la petite fille d'Alexander.

- Je suis passé faire un tour dans cette boutique la semaine dernière...

- N'y va plus jamais, tu m'entends? "

Durant mon apprentissage, j'avais sûrement du la croiser mais tout était effacé justement. Même son visage se déformait dans mes souvenirs quand j'essayais de me souvenir d'elle. J'étais une Mémentoris, je pouvais contrôler les mouvements de n'importe qui, même ceux de mon espèces. Elle était une Oublientoris, son don? Se changer et se rendre insaisissable de tous en effaçant les souvenirs de tous. Même les miens malheureusement. Mais la redécouvrir tout les jours était un bonheur, nos chemins allaient se recroiser quand une croisade éclata. Elle était une Oublientoris du mal, j'étais une Mémentoris du bien, nous devions combattre mais notre attirence était plus forte que nos clans. 

Aussi bizarre que cela était, je n'étais pas triste en tuant certain de mes camarades pour lui sauver la vie. J'oubliais, peut-être l'oeuvre de Cassandre pour me faire oublier tout mon chagrin.  J'oubliais tout, même qui j'étais pour être simplement un don de la nature qui me permattait de soumettre n'importe qui à ma volonté. J'étais un pile, elle était un face. Main dans la main, nos pouvoirs se combinaient pour faire jaillir une orbe d'énergie qui pliait la Terre à notre volonté. On se perdait petit à petit, en refusant de combattre le clan adverse.

Nos désirs étaient trop forts, on voyait grand et tout nous éloigné, nous opposé au reste du monde. C'était destructeur, quand mon père vint à mourir j'étais loin déjà et de mon être ne restait que luxure. Un poison, voilà ce qu'elle est pour moi. Décharné était mon corps, rongé par mon esprit. Sa peau trop douce me faisait oublier le goût des aliments. Richissime, voilà ce que nous étions après deux ou trois hold-up. 

Notre nouveau domicile était un palace, très loin de mes terres. Très loin de ses terres, il faut dire que nous travaillions sur nos pouvoirs. Devenir des Omnitoris était notre but ultime, détenir tout les pouvoirs. Comme lorsque nous étions en connexion, main dans la main. Petit à petit on apprenait de nouvelles compétences toujours plus dangereuses pour reigner sur un monde ni mauvais, ni bon.

Ce fut la mort qui nous replaça dans un chemin de droiture enfin presque, parce que même dans l'au-delà, Dieu pouvait être clément avec ses anges. Avec un peu de persuasion en tout cas on avait encore une fois déjoué toutes les règles. Pour se réincarner dans de nouvelles enveloppes charnelles afin de revivre toutes nos aventures. Rien n'était assez beau pour Cassandre, tout était trop simple pour moi.

FIN.