Disclamer : Tout est à la grande J.K Rowling

Pairing : HP/DM

Rating : T+

       Le château de Poudlard, l'école de sorcellerie, était calme en cette matinée de décembre. Calme dîtes-vous ? Enfin, pas pour tout le monde. Surtout pour un certain jeune homme aux lunettes rondes et à la cicatrice bien connue de tous. Harry Potter, puisqu'il était ainsi nommé, s'agitait dans son sommeil, s'empêtrant de plus en plus dans ses draps tout en poussant de petits cris étouffés. Peut-être faisait-il un cauchemar. Mais si quelqu'un avait observé plus attentivement, il se serait rendu compte qu'il ne criait pas mais qu'il gémissait, et qu'au lieu de s'empêtrer dans ses draps il s'y aggripait. Et si cette personne à la curiosité décidemment bien plus qu'indécente avait observé encore plus attentivement, elle aurait distingué parmis ces gémissements fébriles deux syllabes : Mal-foy. Une secousse plus violente que les autres le réveilla en sursaut. Harry tomba au sol dans un grand bruit ce qui eût pour effet de provoquer des insultes toutes plus originales les unes que les autres de la part de ses camarades de chambre, telles que " bouse de dragon " ou encore " ongle de troll avarié " (son meilleur ami Ron avait décidemment de l'imagination en la matière.) Le jeune sorcier se releva, s'excusa sous les différentes plaintes et sorti de la chambre tout en évitant un grimmoire de potions qui volait dans sa direction.  

     Il avait décidé de prendre l'air pour se remettre de ce rêve. Il nes'en remettrait jamais. Malfoy, nom d'une gargouille à plumes ! Rêver de lui n'était déjà en soit pas des plus agréables, mais de cette manière... Les joues du gryffondor se colorèrent. Bon peut être que ce n’avait pas été si pénible que ça s’il en croyait les réactions de son corps...Et à vrai dire, ce n'était pas le premier rêve de ce genre qu’il faisait. Depuis quand son inconscient considérait-il Malfoy comme un potentiel amant ? Ce dernier avait un balai bien trop profondément enfoncé dans le cul pour s'adonner à de telles activités, il n'y avait qu'à voir sa façon de parler ou de se mouvoir.. Enfin, ce n'était pas le propos, peu importait où le nimbus de Malfoy allait se fourrer, ce que Harry voulait savoir c’était pourquoi il rêvait de lui de cette façon. D'accord, ils s'étaient déjà à plusieurs reprises retrouvés collés l'un contre l'autre mais c'était pendant l'un de leurs nombreux combats, et même si parfois il avait l'impression qu'il pourrait rester là des heures entières c'était juste parce qu'il ressentait bien trop de satisfaction à régler son compte à Malfoy. De plus, la chaleur qu'il ressentait dans ces moments là était juste dûe à l'effort physique qu'il fournissait, et puis s'il passait la majeure partie de son temps à penser à lui c'était uniquement dû au fait qu'il l'horripilait, mais jamais ô grand jamais ils ne voudraient que lui et Malfoy... Harry soupira. Bien sûr qu'il ne dirait pas non. Cela faisait des semaines qu'il se mentait à lui-même et aux autres, Malfoy l'attirait bien trop à son goût. Ses pas le conduisirent machinalement à la tour d'astronomie, c'était toujours là qu'il allait quand il avait besoin de réfléchir ou au contraire de se vider l'esprit, on avait une vue splendide sur le parc du château et sur une partie du lac. Le survivant ne sut combien de temps il resta ici, il avait regardé le soleil se lever avant d'aller prendre une douche et de rejoindre ses amis pour le petit-déjeuner.

        La journée se passa sans autres accrocs, Harry avait joué aux échecs avec Ron, avait attendu que ses oreilles arrêtent de siffler après qu'Hermione les eût accusés de préférer s'adonner à des activités futiles plutôt que de réviser pour leurs examens, avait mangé, avait rejoué aux échecs sous les regards furieux de la jeune lionne qui avait finalement compris que ça ne servait à rien d'hurler après eux, et était parti à son entraînement de quidditch dont il revenait. Leur prochain match avait lieu dans une semaine, et c'était contre Serpentard, il ne s'en faisait donc pas trop. L'élu, comme certains l'appelaient, était le capitaine de l'équipe et avait mis au point une stratégie qu'il savait infaillible, surtout contre les vert et argent. Les gryffondors n'avaient jamais perdu un seul match contre les serpentards depuis qu'il était dans l'équipe, et voir la rage se dessiner sur le délicat visage de Malfoy depuis six années était sa plus belle victoire. Alors qu'il pensait à lui, les images de son rêve lui revenirent en flash. Et merde... Harry se maudissait intérieurement, quand il entendit une voix qui le fit frissoner :

" Alors Potter, on s'entraîne pour essayer de nous battre ? Louable effort mais définitivement inutile."

Harry ferma les yeux, décidemment quand on pense au serpent on en voit la queue.... Il nota mentalement à quel point cette expression était intéressante, puis il inspira profondément avant de se tourner :

" Malfoy, que me vaut le déplaisir ? Et pour ta gouverne, nous n'allons pas essayer de vous battre puisque le résultat est déjà connu de tous, répondit-il.

- Les temps ont changé Potter, vous n'avez pas encore vu notre nouvelle équipe à l'oeuvre, murmura Malfoy, d'une voix doucereuse.

- Je sais que tu es leur attrapeur, ça me suffit pour savoir que vous n'attraperez pas le vif. Au fait Malfoy, que leur a offert ton père pour que tu sois encore recruté cette année ? A moins que tu n'aies rendu service au capitaine de l'équipe, ça a beau être un serpentard il n'en reste pour le moins pas si mal que ça d'après ce que j'ai pu voir... dit Harry, se rapprochant du blond ne sachant pour quelle raison. "

Malfoy le poussa contre le mur et lui chuchota dans l'oreille, une étrange lueur dans le regard :

" Que crois-tu Potter ? Ce n'est pas parce que j'ai entendu dire que tu aimais te faire péter le cul par des hommes que c'est le cas de tout le monde, du moins ce n'est pas le cas de Hooper... "

Harry sentit des picotements et une chaleur significative remonter le long de son échine, mais il resta de marbre. Alors qu'il s'apprêtait à lancer une réplique bien sentie à sa chère petite fouine, il sentit le mur disparaître derrière lui et bascula dans un tobbogan, entraînant Malfoy dans sa chute avant d'atterrir douloureusement dans un endroit inconnu, blondy écrasé sous lui.

“ Potter, dégage de là bordel, j'étouffe, entendit-il “

Il se releva tant bien que mal tout en s'arrangeant pour écraser Malfoy le plus possible, épousseta ses vêtements et regarda autour de lui. Mais où se trouvaient-ils ? Il n'avait jamais vu un tel endroit auparavant... Ils étaient dans une salle circulaire, avec un canapé, une cheminée, et une statue. Il n'y avait qu'une seule et unique porte, qu'il supposait être la sortie. Il se tourna vers son “camarade.”

“ Malfoy, on est où à ton avis ? Demanda Harry.

- Qu'est-ce que j'en sais Potter. Mon intelligence est certes supérieure à la tienne mais je ne peux pas tout savoir " , répondit Draco de ce ton supérieur qu'il détestait tant.

Le gryffondor ne prit même pas la peine de répondre, et se dirigea vers la porte, qu'il ouvrit. Bon, d'accord. C'était une petite salle de bain. Il inspecta la pièce du regard pour être sûr qu'il n'y avait aucune autre porte. Il devait y en avoir une autre, ce n'était pas possible autrement. Il s'incita au calme alors qu'il sentait que ses nerfs n'allaient pas tarder à lâcher. Il vit Malfoy inspecter la statue. Harry n'y avait pas fait attention, mais en l'observant plus attentivement, il se rendit compte qu'elle représentait Athéna, la déesse de la guerre, qui portait une colombe en guise de chapeau, tout à fait le genre de trucs loufoques que son amie Luna Lovegood aurait adoré. Malfoy s'adressa alors à Athèna :

“ Excusez-moi... Auriez-vous l'amabilité de me dire où nous sommes ? “

La statut eût un sourire énigmatique.

“ Mais bien sûr. N'avez vous jamais entendu parler de la Salle des Réconciliations ?

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J'espère que ce premier chapitre vous aura plu !!!!

Merci à :

FloowwHyrule, qui m'a poussé à enfin me lancer dans l'écriture de fictions et qui m'a encouragé jusqu'au bout !

Et Artoung, qui m'a fait l'immense honneur de jouer le rôle de bêta-lectrice pour cette fic, tu sais déjà tout ce que je pense de ton travail !