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au 31 Mai 21 :
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Être comme vous
Par OscarG
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
4 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     15 Reviews    
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Je suis le premier pas vrai ?

Hum... J'ai un peu (comprendre carrément) la non-expérience nécessaire (comprendre flemme) de faire une jolie introduction.

Du coup, les trucs qui ont l'air important :

Disclaimer : Nooooooon, rien de riiiiiiiiiien, noooooooooooon, je ne possède riiiiiiiiiiiien

Ni les lieuuuuuuux, ni les gens, ni l'univeeeeeeeeers tout ça c'est à J.K.èèèèèèèèèèèèèèèèèR

Rating : Hum. Variable.

Avancement : Rien ! \o/. Pas de chapitres d'avance, juste les idées et en ce moment une étrange inspiration. Avec de la chance, elle restera. Non, plus sérieusement, je la sens bien cette histoire : ça devrait pas être trop long à finir. Donc vous pouvez commencer à la lire, vous aurez une suite, c'est promis. (et oui j'aime les trucs écrits en italiques).

Résumé : Même si vous venez probablement de le lire, j'ai réussi à le faire rentrer en 255 caractères alors je vais pas me priver pour le remettre à un autre endroit : "Albus a parfois l'impression de n'avoir de Ginevra Weasley et d'Harry Potter qu'une ressemblance physique. Sinon, il aurait comme James été envoyé à Gryffondor pas vrai ?"

Sérieusement : Je ne prends pas vraiment ce que je fais au sérieux, ce qui fait que j'accepte assez bien la critique (et j'aime bien en recevoir de bonnes don't mistake me) mais que je ne demande pas vraiment au genre d'écrire un petit quelque chose à la fin. Si j'poste ça ici, c'est en me disant que peut-être des gens vont passer liroter, et ça me suffit.

Pas Sérieusement : Qui lit réellement ces débuts ? Oh et pendant que j'y suis, si vous avez fait attention au titre, je vous annonce que vous avez gaspillé de l'énergie inutilement : je me demande moi-même s'il a un sens...

 

__________________________________________________________

 

 

-SERDAIGLE !

 

Une salve d’applaudissement éclata au centre de la pièce, peut-être un peu sur la gauche. Le bruit constant qui régnait ressemblait plus à un vacarme joyeux, mélange variable de sifflements, d’applaudissements frénétiques, de rires et de cris amusés qui étaient à des années lumières de l’humeur dans laquelle lui était. Albus aurait aimé que son tour ne  soit pas arrivé si vite. Il s’était senti bien mieux au milieu des autres premières années qui étaient tous aussi terrifiés que lui.

 

- Il faut que tu te relèves et que tu rejoignes tes camarades, petit.

 

Il aurait aimé ignorer la voix. Mais elle résonnait dans sa tête comme si c’était lui-même qui pensait. Fichu choixpeau. Il eut un mal fou à faire obéir ses doigts, cramponnés au tabouret sur lequel il était assis. Il prit une profonde inspiration, ôta le chapeau de sa tête et la lumière qui le frappa de plein fouet l’aveugla suffisamment pour qu’il baisse la tête. Il rejoignit la table qui l’acclamait en essayant vainement de ne pas se faire remarquer plus que nécessaire.

 

Il releva les yeux une fraction de seconde, juste le temps de déceler une place libre entre tous ces autres étudiants qui paraissaient bien plus à l’aise que lui et qui observaient ses moindre faits et gestes. Il pria stupidement de tout son être pour que la tâche de chocolat sur le bas de sa robe qu’il s’était fait accidentellement dans le train ne soit pas trop visible. Il s’assit et retint de justesse un soupire de soulagement en se demandant ce qu’il allait devoir faire maintenant.

 

Il haïssait les débuts.

 

Une fois une certaine monotonie mise en route, tout irait beaucoup mieux, tenta-t-il de se rassurer.

 

- Tu es Albus Potter c’est ça ? demanda une voix à sa droite.

 

Il hocha la tête, se maudissant de ne pas arriver à la redresser pour regarder qui venait de lui parler.

 

- Moi c’est Mégan Adam !

 

Première personne sur la liste des premières années à avoir été appelée. Albus n’eut pas besoin de la dévisager pour savoir de mémoire qu’elle était un peu plus grande que lui (toutes les filles semblaient plus grandes que lui, James le lui avait assez fait remarquer pour qu’il en ait douloureusement conscience), cheveux chatains qui lui faisaient penser à ceux de Tante Hermione.

 

- Tu es le deuxième fils d’Harry Potter c’est ça ?

 

Son cœur battit un peu plus vite dans sa poitrine. Pendant le voyage en train, James avait tenu à avoir une discussion sérieuse avec lui. Ça n’arrivait que très rarement. Pour tout dire Albus était presque sûr que c’était la toute première fois de leur histoire de frères que James avait tenu à avoir une discussion sérieuse avec lui (C’étaient même ses propres mots !). Il lui avait dit qui était Harry Potter pour tous les autres sorciers d’Angleterre…Il dut admettre qu’il n’avait pas été plus surpris que ça, il avait toujours su que son père était un homme extraordinaire. Qu’il soit entré dans l’histoire n’était qu’une formalité.

 

- Oui

 

Il espéra qu’elle avait réussi à l’entendre, son murmure avait à peine réussi à atteindre ses propres oreilles.

 

- Ohla tu à l’air d’être un timide toi !

 

Il fut horrifié de constater qu’elle rigolait. Est-ce qu’elle se moquait de lui ? Et si la réponse était oui, que devrait-il faire ?

 

- On va être dans la même année, alors tu sais quoi, je vais rester assise à coté de toi, et si tu veux me dire quoique ce soit, n’hésites pas d’accord ?

 

Elle tapota même son épaule. Albus se dit qu’il l’aimait bien. Il se dit qu’il devrait certainement trouver le courage de la regarder dans les yeux, mais il avait déjà utilisé tout ce qu’il avait quand il avait du avancer sous les yeux avides de quelques centaines d’élèves vers le tabouret et le choixpeau magique.

 

Il commença enfin à se détendre quand il se rendit compte que plus personne ne faisait attention à lui. Il fut également soulagé de constater que les conversations de tournaient pas autours de lui, comme James le lui avait prédit, mais plutôt autours d’un certain Malfoy qui avait été envoyé à Gryffondor.

 

« Encore un qui est bien plus valeureux que moi »

 

Il refoula douloureusement l’envie lancinante qui venait de l’assaillir.

 

 _________________________________________________________

 

Papa, maman,

 

Je suis bien arrivé à Poudlard, d’où je vous écris cette lettre. Vous aviez raison, le château est magnifique, même s’il me semble beaucoup trop immense. J’ai peur de m’y perdre. Nos enseignements démarrent progressivement et semblent très intéressants.

 

J’ai finalement été envoyé à Serdaigle, peut-être que le hibou de James est arrivé avant le mien et que vous êtes déjà au courant. Est-ce que vous savez qui a été envoyé à Serdaigle avant moi ? Je ne me rappelle pas de quelqu’un dans la famille qui y soit allé. Mais peut-être que j’ai simplement oublié. J’espère que ça ne vous étonne pas trop, et que vous êtes quand même contents

 

Les gens ont l’air gentil, je crois que je me suis fait une amie de ma maison : Elle s’appelle Megan mais demande tout le temps à ce que je l’appelle Meg. Elle me fait un peu penser à Tante Hermione. D’ailleurs Rose à été envoyée à Gryffondor, elle aussi. Comme Tante Hermione et Oncle Ronald.

 

Le couvre feu est bientôt, je dois donc arrêter cette lettre.

 

Bonne soirée à vous deux, embrassez Lily pour moi

Affection,

Albus

 

- Affection… Où est-ce qu’il a trouvé ça ? demanda Ginevra Potter, née Weasley en reposant tendrement la lettre de son fils

- Je crois qu’il s’amuse à lire les lettres que nous envoie Hermione, répondit Harry Potter avec un sourire amusé aux lèvres

- Et il croit que l’on pourrait s’étonner de le voir à Serdaigle…

 

Ils restèrent quelques instants silencieux

 

- Tu crois qu’il a l’air bien ? demanda-t-elle enfin

- Albus ? D’être à Serdaigle ? Je ne sais pas trop, il est tellement formel dans une lettre pour un enfant de 11 ans…

 

Elle approuva d’un hochement de tête.

 

- Je crois que j’aurai aimé qu’il soit envoyé à Gryffondor…

 

Elle aurait eu honte de cet aveu si elle l’avait formulé devant n’importe qui d’autre. Mais Harry était Harry. Son mari, l’homme de sa vie, le père de ses enfants et en cela l’homme à qui elle pouvait tout, absolument tout, dire sans honte. La réciproque était vraie.

 

- Je sais. Son marque page a oscillé tout l’été sur la section Gryffondor de l’histoire de Poudlard.

- Il la relisait en boucle.

 

Son cœur de mère se serra dans sa poitrine. James avait été terrifié à l’idée de la répartition (Ron avait une influence incroyable sur lui, et il aurait été dévasté d’être envoyé à Serpentard), mais ce n’était rien comparé à l’avidité qui brillait dans les yeux du plus jeune frère quand il voyait le blason rouge qui ornait les robes de sorciers de son aîné.

 

- Faisons confiance au Choixpeau, il sait ce qu’il fait. Albus était fait pour être envoyé à Serdaigle. Ça ne m’étonnerait pas qu’il batte les records de Percy et d’Hermione à ses B.U.S.Es.

- Oui…mais…

 

Elle s’interrompit parce qu’elle n’avait pas vraiment envie de finir sa phrase à voix haute. Harry comprendrait certainement de toutes manières. Il était aussi inquiet qu’elle après tout. Aussi inquiet que n’importe quel parent l’est au sujet de son enfant.

 

« Il avait besoin d’être envoyé à Gryffondor »

 _________________________________________________________

 

Il fallut un certain temps à Albus pour s’habituer à sa nouvelle vie.

 

S’habituer à son environnement physique n’avait pas vraiment été un problème, il savait qu’il avait une bonne mémoire (parce qu’il s’entrainait à la faire fonctionner, et pas parce qu’il était une sorte de surdoué excentrique et bizarre comme s’obstinait à le proclamer James) et il connut vite les moindres recoins du château.

 

Il avait été surpris de trouver ses cours très intéressants, quoiqu’un peu faciles. Il avait lu toutes les lettres de James l’année précédente et il s’était attendu à des heures monotones et des examens compliqués. Il aurait du se douter que James avait encore une fois exagéré ce qu’il se passait réellement.

 

S’habituer à ses camarades avait été plus compliqué. Son manque de courage naturel ne l’aidait pas vraiment à aller vers les autres, et sa popularité héritée de son père n’arrangeait en rien les choses. Heureusement que Megan –Meg, il fallait qu’il s’habitue même dans ses pensées sinon il n’arriverait jamais à l’appeler comme ça en vrai- était toujours avec lui. Elle était presque son opposée et n’hésitait pas à lui présenter toutes les personnes qu’elle rencontrait. Si bien qu’Albus finit par connaitre toutes les personnes de sa maison.

 

« Albus Potter ? Le fils d’Harry Potter ? »

 

Il ne pouvait cependant pas s’empêcher d’observer James, de loin. James et tous ses amis, tous ces gens qui gravitaient autour de lui, cherchant à capter son attention. Il avait été occupé ces derniers temps à en apprendre le plus possible sur les nouveaux premières années de Gryffondor. Il s’était donné pour rôle de tenter de les intégrer le mieux possible, de partager les secrets du château, de les mettre au courant des rumeurs qui circulaient et tout le reste. Autant le dire, tout le monde l’adorait.

 

 « Albus Potter ? T’es le frère de James ? »

_________________________________________________________ 

 

Salut la compagnie !

 

J’vous manque pas vrai ? Je ne sais pas même pourquoi je pose la question. Bien sur que je vous manque.

 

Bon je viens au rapport. Ici tout va pour le mieux, j’ai été très occupé avec les premières années, il a fallu tout leur apprendre ! Ne vous inquiétez pas, que du pratique, je jure solennellement que mes intentions étaient pas forcément mauvaises.

 

D’ailleurs, ça me fait penser que j’ai écrit une lettre à oncle Ron. Il m’avait assuré qu’il ne fallait absolument pas s’approcher du petit Malfoy, que sa famille était de la pire espèce et taratatata. Mais bon, le petit a été envoyé chez nous ! Et il a même fait mieux que ça, il a passé mon test d’aptitude du Gryffondor (Souvenez-vous j’ai déjà juré que mes intentions étaient pas forcément mauvaises. Pas la peine de penser à mal tout de suite). Je crois que c’est devenu mon première année préféré. Il a des idées fantastiques pour notre concours de blague contre les Serpentards ! (Oh si on peut plus rigoler). Donc si vous pouviez faire entrer ça dans le crâne d’oncle Ron : Scorpius Malfoy est un type bien. Il aura pas trop le choix je pense, il s’entend à merveille avec Rose !

 

Bon sinon je vous écrivais aussi pour vous parler d’Albus. Voilà j’me demandais, est-ce qu’il vous a parlé d’une dispute qu’on aurait pu avoir ? Et avant que vous ne vous emballiez je vous jure que je n’y suis pour rien, mais j’ai l’impression qu’il m’évite. J’en ai parlé aux autres (=Autres Weasley) et ils m’ont juste répondu qu’ils avaient l’impression de ne pas l’avoir croisé depuis le début de l’année, mais que ce n’était pas anormal. Soyons clairs : on est hyper nombreux, c’est louche qu’aucun de nous n’ait pu discuter un peu avec lui, non ? Je ne sais même pas s’il est content ou non d’être à Serdaigle ? (Entre nous avec le cerveau qu’il a, c’était plus qu’évident  m’enfin, on ne sait jamais). Je sais juste de Scorpius qu’il a une amie qui s’appelle Megan (qui est selon ses dires fort sympathique) et qu’il n’a pour le moment jamais été battu en transfi’ ou en ECT (Enchantement, je vous le redis une dernière fois).

 

Bon, je vous laisse, il faut absolument que j’aille m’entrainer pour les qualifs de la semaine prochaine. C’est déjà la semaine prochaine !! Je ne serai jamais prêt ! Pensez à moi surtout hein ?

 

Dites à Lily que je lui fais un gros câlin et que je lui réserve déjà une place ou elle voudra dans le château pour l’année prochaine !

 

A bientôt vous deux !

James

 

Ginevra reposa la lettre de son aîné un demi-sourire aux lèvres. James était vraiment un garçon fabuleux. Elle pensait souvent que si Harry avait été élevé avec ses parents dans une famille aimante, il aurait certainement été plus comme James qu’il ne l’était à l’heure actuelle. Ouvert, généreux, gentil et un brin égocentrique. Il était à l’image qu’elle se faisait de James Potter Senior.

 

Son sourire se fana quand elle pensa à son deuxième fils.

 

- Tu crois qu’Albus évite vraiment James ?

 

Harry soutint son regard et la réponse qu’il ne formula pas l’attrista. Ils continuèrent de préparer le repas en silence, dans des pensées qui se rejoignaient certainement.

 

- Il finira par se trouver ne t’en fais pas. Regarde, le fils de Malfoy est à Gryffondor et il semble très bien s’en sortir. Tu ne vas pas me dire que tu penses que le Manoir Malfoy est un endroit où un Gryffondor se sentirait le plus à l’aise.

 

Il parlait peut-être autant pour se rassurer lui-même, mais ça ne l’empêcha pas de conclure sur un ton ferme

 

- Laisse faire le temps. Il est encore très jeune, on passe tous par des phases plus ou moins agréables…

 

« Un jour, il se rendra compte qu’on l’aime comme il est »

 

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- Salut, moi c’est Scorpius, j’peux m’asseoir là ?

 

Albus continua de sortir lentement ses affaires de son sac, sans s’interrompre. Il osa un hochement de tête quand il fut sur que rien ne lui échapperait des mains.

 

Comment est-ce que Scorpius Malfoy pouvait croire qu’Albus ne savait pas comment il s’appelait ?

 

L’école entière le connaissait. Il avait même l’impression que l’école entière l’adorait. En tout cas, James n’hésitait pas à passer un bras autours de ses épaules en lui ébouriffant les cheveux quand il le croisait (Albus n’avait pas réussi à retenir un minuscule sourire quand il l’avait vu faire de loin la première fois mais sa gorge s’était ensuite tellement nouée qu’il avait du détourner les yeux) et Rose et lui semblaient ne jamais être vus l’un sans l’autre.

 

Bien entendu, il avait remarqué que tout le reste de la famille avait suivi ce premier élan et il était désormais plus que largement accepté dans une maison que son nom de famille ne suggérait pas forcément. Il avait donc déjà le soutient de la majorité des Weasley, qui étaient eux-mêmes –Albus n’avait pas vraiment été surpris de le remarquer- relativement populaires (Oh que ce terme lui donnait l’impression d’être un adolescent immature !). Que diable voulait-il faire avec lui ? (Ca c’était une expression distinguée par contre)

 

 - T’es Albus Potter pas vrai ? demanda naturellement le blond en sortant négligemment ses affaires.

- Hum…

- J’commence à bien connaître ton frère, il est absolument génial !

 

Et cet imbécile de lui lancer un sourire éclatant. Si Albus avait douté de ses intentions envers son frère, et plus généralement envers le reste de toute sa famille, il aurait vu sa sincérité rien que dans ce sourire.

 

- Certainement, parvint-il à prononcer

 

Il avait déjà remarqué la facilité presque agaçante qu’avait Scorpius à aborder les gens qu’il ne connaissait pas, et à se faire de suite apprécier. Il ne fut pas surpris de l’entendre commencer sur un ton encore plus enthousiaste

 

- Vraiment, tu as beaucoup de chance ! Moi j’suis enfant unique, mon père dit souvent en plaisantant qu’il était bien trop effrayé à l’idée d’élever un héritier encore plus mauvais que le précédent, alors il s’est contenté d’un seul !

 

Il l’entendit rire doucement, et il ne fut pas sur que Scorpius avait entendu le gloussement discret de Valéria une Serdaigle de sa promotion assise juste derrière eux. Il se concentra sur elle de toutes ses forces, pour tenter de ne pas entendre ce que le Gryffondor avait à dire. Une vague de jalousie aigue le traversa et il agrippa de toutes ses forces son bureau en bois.

 

- Si j’avais eu un frère, j’aurai aimé qu’il soit comme James ! Mais bon, ça aurait certainement été impossible, je crois que je suis le premier Gryffondor depuis que le nom de Malfoy est apparu dans l’histoire alors en avoir deux… Enfin, je suis allé voir les sélections pour l’équipe de Quidditch de cette année, il était vraiment bon ! Ce serait un scandale qu’ils ne le prennent pas…

 

Il s’interrompit dans son discours passionné et dévisagea Albus avec une expression concentrée sur le visage

 

- D’ailleurs… Je ne t’ai pas vu, tu n’es pas allé voir ?

- Je…. J’aime pas trop le Quidditch…

 

Les mots lui rougirent les oreilles, une sale habitude qu’il avait hérité du coté Weasley, et il sut avec désespoir que le mot « Looser » venait de s’inscrire dans la tête de Scorpius. Les yeux de celui-ci s’écarquillèrent comme s’il n’avait jamais pensé qu’une personne puisse un jour lui dire ça et il en resta pantois quelques minutes.

 

- Vraiment ? Mais… Mais ton père était le plus jeune attrapeur depuis plus d’un siècle quand il était à l’école ! Il a remporté la coupe ! Plusieurs fois ! Et James a l’air vraiment très très doué…

 

Albus refusa de succomber à l’aigreur qui venait de l’envahir. Il releva vivement les yeux pour les plonger dans ceux, gris orage, de son interlocuteur et lui répondit avec une froideur caractéristique de ses moments de rancœur

 

- Parce que quoi, la magie noire, la soumission aux mauvais sorciers et le vice coulent dans tes veines peut-être ?

 

Il ne loupa pas le regard ébahi et blessé que Scorpius lui lança. Il eut l’air d’avoir le souffle coupé pendant quelques secondes et il pâlit encore plus qu’il ne l’était en temps normal.

 

- Pas la peine de dire des trucs pareils, c’est bon j’ai compris…

 

La culpabilité remplaça l’acidité avec une rapidité foudroyante et Albus passa le reste du temps avant que leur professeur n’entre enfin dans la salle, en bafouillant une excuse sur son retard, à dévisager son voisin d’un air penaud. Scorpius ne le regarda pas un seul instant.

 

Il passa le reste du cours à ruminer son attitude dans sa tête, à remâcher une phrase qui ressemblait à « encore une chance de gâchée » et à chercher comment il pourrait s’excuser. Il ouvrit la bouche plusieurs fois, mais aucun son n’en sortit jamais. Il regarda Scorpius, de nouveau avec un sourire aux lèvres rejoindre ses amis à la fin du cours, comme s’il lui n’avait jamais existé. Il dut prendre une profonde inspiration pour que tout ce qu’il avait ressenti depuis le début de l’année n’explose pas devant tout le monde. Puis la dernière trace de cheveux d’un blond caractéristiques disparu de son champ de vision et il ramassa ses affaires en lançant des regards méprisants à son sac.

 

« T’inquiète pas Malfoy, si James avait pu choisir son frère, lui aussi t’aurait pris toi »

 

Il décida de faire un détour par les toilettes pour trouver de quoi se moucher avant le cours suivant.

 _________________________________________________________

 

Chers parents,

 

Comment allez-vous ? Le manoir se porte-il bien ? Aucune catastrophe en vue ? Les portraits ont-ils arrêté de vous en vouloir pour mon admission à Gryffondor ? Si oui, vous pouvez leur glisser entre deux portes que j’en suis de plus en plus fier et que je suis un membre actif des disputes avec les Serpentards, ça devrait les relancer un peu…

 

Je plaisante, bien entendu.

 

Ici tout va toujours pour le mieux, je suis désolé de ne pas avoir répondu à vos dernières lettres pour vous le dire, mais j’étais très occupé. J’ai du réfléchir à quels cadeaux je pouvais offrir pour Noël et à qui. On n’a bien entendu pas le droit d’aller à Pré-au-Lard (ce que je trouve grotesque) donc il va falloir que je fasse tous mes achats pendant les vacances. Comment sommes-nous supposés faire des achats de Noël pour nos parents quand on a constamment besoin d’être supervisé par des adultes à nos âges ?

 

James a réussi à s’introduire en ville pendant un week-end, j’en étais vert de jalousie ! Je crois que Rose sait comment il a réussi ça, mais elle ne veut rien me dire. Parfois, je hais leur entente familiale. Si cet idiot ne m’a pas acheté de cadeau, je crois que je vais vraiment lui en vouloir. Mais bon, j’ai réussi à monter une entente avec Grégory et Alexander : on n’oubliera pas ce que c’est que d’être un premier année quand on sera en troisième. On a imaginé tout un système de commandes, où on achèterait tout à Pré-Au-Lard et on revendrait au château moyennant quelques profits. Vous voyez que j’ai des racines Serpentard quand je veux !!

 

Je sais que vous attendez que je vous parle de mes cours : RAS (Rien A Signaler). Vraiment, c’est un sujet monotone. Si encore j’avais des mauvaises notes, je suppose qu’il y aurait un challenge pour essayer de vous les cacher, et si j’en avais de meilleurs je pourrais m’en venter sur plusieurs centimètres de parchemin, mais là, étudiant moyen que je suis, je n’ai rien à en dire. Je peux trouver de l’aide assez facilement si j’en ai envie : Rose n’est vraiment pas mauvaise, même si elle est  derrière les têtes de série (C’est elle qui m’a appris cette expression, j’ai pensé qu’elle vous plairait !) des Serdaigle…

 

Je pense avoir fait le tour de la question. Ah si une dernière chose, je crois que j’ai trouvé le cadeau que je veux pour Noêl ! Une petite sœur. Je vous jure, j’aimerai vraiment. Et non, je n’ai plus 8ans même si j’écris encore ce genre de choses.

 

Quoiqu’il en soit, bonne soirée à vous deux,

Je vous embrasse fort, vous me manquez,

 

Scorpius Hyperion Malfoy.

 

Draco Malfoy reposa la lettre sur la petite table en acajou de son salon. Il arborait la même expression complexe qu’à chaque fois qu’il recevait une lettre de son fils depuis qu’il l’avait laissé sur le quai du Poudlard Express quelques mois plus tôt. Un mélange hétérogène de tendresse, d’inquiétude, de désapprobation, de fierté et peut-être surtout d’ébahissement.

 

- Je le trouve un peu plus épanoui à chaque lettre ! constata Astoria Malfoy en finissant à son tour de lire la missive de leur enfant.

- Je suis d’accord.

 

Il ne dit mot pendant un certain temps, mais la patience d’Astoria fut récompensée après un bref soupir.

 

- Je n’arrive toujours pas à croire qu’il se sente tellement bien entouré de Potters, de nés-moldus et surtout, surtout de Weasleys.

 

Sa femme lui envoya un regard sévère et il se sentit obligé d’ajouter rapidement

 

- Ce n’est pas que je les crois encore inférieurs à nous, ou une quelconque distinction du genre ! Mais tu ne peux pas nier que l’éducation qu’il a du recevoir a certainement été on ne peut plus éloignée de la leur ! D’un point de vue…scientifique, c’est étonnant ! il ajouta parce qu’il ne pouvait pas s’en empêcher, Et j’ai dit né-modlus et pas s…

- Et l’éducation que l’on donne à un enfant est censée le modeler à notre image ? coupa Astoria

- Non ! Enfin oui !  Mais pas dans le sens où tu l’entends !

 

Elle le dévisagea avec une telle expression de dédain qu’il aurait pu en croiser les bras comme un enfant.

 

- Draco. Le fait que vous ayez tous été à Serpentard depuis des générations n’est pas, comment disais-tu ? scientifiquement logique.

 

Elle lui laissa quelques secondes. Elle le connaissait probablement par cœur et savait qu’il ne donnait le meilleur côté de lui-même que lorsqu’il ne se sentait pas agressé ou brusqué. Fort heureusement, il avait fini par redevenir moins suspicieux depuis la fin de la guerre, et avait gagné suffisamment de réelle confiance en lui pour en être agréable.

 

- Je ne vois pas en quoi le fait que nous ayons montré à notre fils que nous l’aimions, suffisamment pour lui permettre de faire ses propres choix, est une mauvaise chose.

 

Elle ajouta précipitamment avant même qu’il n’ait le temps de lever un regard furieux vers elle

 

- Je ne nie pas le fait que beaucoup de tes ancêtres, toi y compris d’ailleurs, n’aillez eu votre place à Serpentard, et je dis encore moins que c’était pour des mauvaises raisons. Je connais ton ambition, ta capacité à saisir les bonnes opportunités et surtout à les créer. Mais Draco… Toute une famille depuis des générations… Comment peux-tu affirmer que tous étaient les mêmes personnes, et que certains n’auraient pas été peut-être plus épanouis dans une autre maison, ou en fréquentant d’autres types personnes ?

 

Sa fierté l’empêcha bien entendu de répondre, mais l’immense tendresse mêlée de respect qu’il éprouvait pour sa femme le poussa à murmurer :

 

- Je veux qu’il soit heureux. Vraiment. Comme moi je ne l’ai peut-être pas été à son âge. J’ai simplement peur…qu’il finisse par leur ressembler trop. Il les aime peut-être, mais moi non, et ils m’apprécient tout autant.

 

Astoria entendit le « J’ai peur de le perdre » glissé entre ses mots, et posa sa main sur la sienne. Il la glissa entre ses paumes.

 

« Je peux probablement tout accepter pour mon fils. Mais par pitié, par pitié Scorpius, pas une Weasley-Malfoy »

 

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Hum... A suivre ?

(J'ai toujours vaguement l'impression qu'il FAUT écrire quelque chose à la fin des chapitres, pour que si lecteur il y a, il n'arrive pas trop brusquement sur l'onglet commentaires/reviews. C'est en tout cas un effet désagréable que je ressens en lisant... Donc, maintenant que je me suis rassurée quand à votre sortie de page, je peux vous laisser en paix )

 

(Juste au cas où le message précédent n'ait pas fonctionné. On pourra pas dire que je ne m'occupe pas de vous u_u )

 

 
 
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