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The Blood Lie
Par PetitPanda
Pèle-Mèle  -  Action/Aventure/Mystère  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review     Illustration    
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Chapter One

Vendredi 28 novembre, à l'aube.

Mon portable sonne.
J'ouvre difficilement les yeux, regarde l'écran. Presque six heures du matin.
Je me relève sur mes coudes, me pose plein de questions, le manque de sommeil se faisant bien ressentir. 
Mon cerveau se mets finalement en route, très lentement, et je réalise pourquoi je dois me lever à cette heure-là. 
« Vis tes rêves, Nina ; arrête de rêver ta vie. »

« - Pfff...

Un frisson me parcours le dos. 
Sortir fin novembre et en pleine nuit, ce n'est pas la chose qui me rassure le plus.
Mal réveillée, je me mets debout, titube, et je manque de tomber violemment contre mon bureau. Je me rattrape de justesse, par un heureux réflexe, pour finalement vérifier si toutes les affaires plus ou moins inutiles que je compte emmener sont bien dans les deux sacs. Entre des habits de rechange et les affaires auxquelles je tiens malgré tout, mes sacs sont blindés.
Je m'empare de mon portable et envoie un message à Lou-Ann pour lui dire que je vais partir. 
Je le balance sur mon lit et enfile un pull du genre militaire, un jean, mes rangers et ma parka.
Équipée pour partir, je vérifie une dernière fois ce que j'ai mit tout ce qui me semblait utile dans mes sacs, très certainement plus pour retarder mon départ que pour me rassurer.
Je me retourne une dernière fois, dans un coin près de la fenêtre, pour regarder cette chambre dans laquelle je suis restée cloîtrée plus de la moitié du temps que j'ai passé ici. Je me résigne à ouvrir la fenêtre et les volets, passe mes sacs par-dessus bord, grimpe, saute, et me retrouve pied à terre. Ce n'est qu'une fois en bas et prête à partir que j'étouffe un juron. Mon portable. Je l'ai laissé sur le lit. 
Je fais marche arrière. Après un moment difficile, je réussis quand même à grimper à ma fenêtre pour retourner dans ma chambre.
Je prends mon portable, son chargeur, attrape mes mitaines et ma chapka au vol, et je vais m'asseoir contre le rebord de la fenêtre.
Mon ventre se serre encore plus.
Je finis par tirer les vitres au maximum avant de balancer mes jambes et me retrouve deux mètres plus bas.
Mes tripes se serrent, comme si quelqu'un s'amusait à faire des nœuds avec. C'est absolument terrible et insupportable.
Mon portable se met à vibrer dans ma main. Lou-Ann. Je décroche.
Elle n'a pas l'air plus réveillée que moi, ça s'entend rien qu'au son de sa voix, et à la vitesse ou elle parle.

«- Hey, salut ma nouille, ça va toujours depuis minuit passé ?
- Oui, ça va. Je suis bien fatiguée et assez stressée, mais à part ça, oui, ça va. Et toi ?
- Idem. J'ai le stress qui vient m'embêter aussi, je te comprends très bien. Mais tu va voir, on va partir et on ne va plus trop y penser. J'ai trouvé une excuse bidon à ma mère pour justifier mon absence du week-end, mais je n'arrive pas vraiment à décompresser. Et toi, de ton côté ? Tu en es où, ma cocotte ? Tu t'en sors ?
- Je suis dehors, contre le mur de ma chambre. J'ai froid. Je n'arrive pas à me bouger, j'ai mal au ventre. Je sens trop mes tripes. J'ai un mal de ventre, c'est un truc de fou. J'ai l'impression d'avoir le cœur dans l'estomac. Déjà que je suis une stressée de nature, mais alors là ...
- Arrête de flipper, va. Ça va bien se passer, il nous suffira juste d'être un minimum discrètes. Ce qui n'est pas vraiment gagné, ceci dit. »

Elle qui, d'ordinaire, parle vite et terriblement fort - comme moi, origine Italienne oblige -, j'ai l'impression que quelqu'un avec des difficultés d'élocution à pris sa place.
On se donne rendez-vous à un lieu, qui est toujours le même et qui est notre point de rendez-vous depuis des heures, et elle raccroche.
Les minutes passent lentement. Je suis toujours assise, ou plutôt à moitié vautrée contre le mur, en position presque fœtale, les genoux ramenés contre ma poitrine.
Mon portable re-vibre.
Message, cette fois. De Lou-Ann, bien évidemment.
« Courage, Nina. »
Comme si elle savait que je n'ai pas bouger depuis plusieurs minutes, avec un mal de ventre terrible ; comme si elle était dans ma tête.

Six heures passées. Je me décide enfin à me remettre debout, et commence à marcher.
Mais pas plus loin que devant le portail.
Je m'accroche aux barreaux du portail et pose ma tête contre. Je ne me retourne pas, même si l'envie me démange. Je n'ai qu'une seule envie, c'est de retourner sous ma couette et de finir ma nuit bien au chaud.
Mais non, à la place, je vais devoir parcourir la France, me planquer dans des rues, certainement dormir dans les rues à même le sol et dans le froid. Cette pensée suffit d'emblée à me décourager pour ne pas partir d'ici.
Mais ça serait trop facile.
Mon sang bat à mes tempes.
Je réajuste mes sacs, tire un peu le portail, respire un bon coup, me dirige vers la route et commence à courir.
La voici, mon occasion de « Vivre mes rêves, & d'arrêter de rêver ma vie » .

 
     
     
 
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