Sa prisonnière
Elle était sa prisonnière rien qu'à lui, et il faisait ce qu'il voulait d'elle.
Mon père me l'avait confiée, pour me rattraper de ma lâcheté en haut de la Tour d'Astronomie. Il avait attrapé la Sang-de-Bourbe, l'amie du balafré, et le Maître l'avait remercié en lui précisant qu'il attendait de moi que je me rattrape, car pour l'instant elle ne lui servait à rien. Bien sûr, des hommes du Maître étaient venu voir si je m'occupais « bien » d'elle. Je faisais en sorte qu'elle ait le minimum et qu'elle soit assez amochée quand j'avais leur visite, mais à part ça je m'occupais d'elle comme l'auraient fait Weasmoche ou Potty pour l'une des nôtres. Même je n'étais pas sûr qu'ils se conduisaient ainsi, moi cela ne me dérangeait pas de m'occuper de Granger.
Quand elle était arrivée, elle était salement amochée et je l'avais soignée. Au début elle était restée silencieuse et me regardait, craintive. Je n'avais rien dit, je ne restais là que pour la soigner et la nourrir parce que dans les premiers temps, à cause de ses blessures, elle n'y arrivait pas. Lorsqu'elle faisait des cauchemars, je restais près d'elle, ne faisant rien d'autre que de la tenir dans mes bras, et m'endormant parfois à ses côtés.
Mais un jour, un Mangemort était venu et avait voulu profiter d'elle. J'avais refusé qu'il la touche, prétextant que je n'en avais pas reçu l'ordre. Il m'avait prévenu que si je la lui refusais, c'est de moi dont il s'occuperait. À cause de mon refus et aillant désarmer, il avait trouver plus excitant de finalement se s'amuser avec nous deux, il avait alors décidé que je serais le premier, et qu'il ferait profiter la vue à la Sang-de-Bourbe et vice-versa. Heureusement, mon père était arrivé pendant qu'il me déshabillait. Il n'avait pu que menacer le Mangemort de faire la même chose à ses enfants et à sa femme s'il osait encore approcher du manoir Malefoy, car celui-ci avait été envoyé par le maître. Et il avait fait la demande au Maître pour ne plus qu'aucun Mangemort à part lui ne vienne au rapport, sauf en cas de besoin de la Sang-de-Bourbe. Le Maître n'avait accepté qu'à la condition que Rogue puisse la voir une fois par semaine, car il avait besoin que l'amie de Potter reste en vie, pour je ne savais qu'elle raison. Donc Severus venait la voir, et je faisais en sorte qu'elle soit toujours habillée.
Car elle était souvent nue en ma présence, elle était devenue ma maîtresse et moi son premier amant. Cela avait commencé le soir où le Mangemort était venu : en même temps qu'il me déshabillait, il l'avait aussi fait se dévêtir sous l'imperium. Et je l'avais vue nue, elle était très désirable. Et quand mon père était reparti avec le Mangemort, j'étais resté avec elle pour l'aider à se rhabiller. Mais étant presque nu moi aussi, elle avait vu la réaction qu'il y avait à voir sur mon corps. Elle avais pris peur et quand je voulu lui mettre un vêtement, elle s'était soudainement allongée et avait dit en larmes comme si elle était résigné :
« Fais de moi ce que tu veux, mais ne me fais pas de mal. »
Je restais figé, ne sachant quoi faire. J'avais envie d'elle, mais je ne voulais pas que ma première fois soit un viol. Je l'avais prise dans mes bras, avait séché ses larmes et, sans savoir comment, je m'étais retrouvé à l'embrasser dans le cou. Puis j'avais descendu vers ses seins qui avaient l'air de m'appeler, du moins je l'avais espéré. J'avais été ensuite vers son intimité et y avait mis un doigt, puis deux, puis la langue. Je me laissais à penser qu'elle avait aimé, à l'entente de ses gémissements. Ensuite, je l'avais fait mienne en découvrant avec surprise qu'elle était aussi débutante que moi. J'avais jouis en la serrant très fort contre moi, sentant ses ongles s'enfoncer dans mon dos.
Pendant les trois jours qui suivirent, je n'osais plus m'approcher d'elle. Elle devait m'en vouloir d'avoir pris la seule chose qui aurai pu être importante, car elle la gardait peut-être pour quelqu'un. Je frissonnais en pensant à Weasley. Mais elle me surpris en me demandant si elle n'avait pas été à la hauteur. Pensait-elle que c'était la raison de mon éloignement d'elle ou s’inquiétait-elle juste de sa performance ? Je lui répondis que non et la laissais interpréter la réponse comme elle le voulait. Mais le soir, à l'heure du repas, elle me demanda de me mettre près d'elle car elle avait froid. Je n'avais pas vu que ses vêtements étaient déchirés. Depuis quand l'étaient-ils ? Je pointais ma baguette vers elle, elle me fixa sans peur dans le regard. Me faisait-elle confiance ou était-ce de la provocation? Je lui réparais cela très rapidement, puis me leva pour m'en aller. Mais elle me retint en disant :
« Fais de moi ce que tu veux, mais reste. »
Et, une fois de plus, je ne pu résister à son corps et la pris, plus sauvagement que la première fois. Mais elle ne me dit rien, me suivit, soit pour ne pas subir de mauvais traitements soit simplement parce qu'elle aimait cela. Je la tins entre mes bras toute la nuit et partis chercher notre petit-déjeuner dès son réveil. Ensuite, je lui apportais plusieurs livres pour qu'elle puisse en lire pendant la journée, surtout elle qui avait toujours aimé la lecture. Elle en choisit un, le seul qui ne portait pas sur une matière scolaire. Lorsque je lui demandais pourquoi, elle me répondit que puisqu'elle était ici, elle ne pourrait pas retourner à Poudlard en septembre et qu'elle ne pourrait peut-être plus rien faire puisque qu'elle serai sûrement morte. Elle avait dit cela comme si de rien n'était, comme si elle parlait de la neige qui arriverait en hiver. Et je fus estomaqué par sa réaction. Mais je ne lui dis rien, Poudlard reprenait dans trois semaines, si le château ne fermait pas à cause de la mort de son directeur en juin dernier. Le soir, elle me répéta la même chose que la veille, mais je ne fis rien et me contentais de me coucher à côté d'elle et de dormir. Le soir suivant, je répondis à ses avances en douceur car je voulais qu'elle soit consentante au même titre que ses paroles. Et pendant deux semaines, cela dura chaque soir : je restais avec elle. Certains soirs je la prenais, d'autres non, nous ne faisions que discuter. Mais quand arriva Severus ce week-end là, elle demanda à le voir seule. Je restais à l'extérieur mais réussi à entendre un bout de la conversation.
- Je ne sais pas dans quel camp vous êtes professeur, mais vous êtes le seul qui puisse m'aider à résoudre mon problème.
- Je n'ai pas l'intention de vous faire évader, miss Granger, si c'est ce que vous voulez dire.
- Non, ce n'est pas cela. Pouvez vous me lancer le sortilège « Revelo enfantis », s'il-vous-plaît ?
- Vous savez ce que signifie ce sort?
- Oui, professeur.
- Et vous pensais que...
- Oui, professeur.
Il le lança, puis sorti très énervé de la pièce où était emprisonnée Hermione... Hermione... Depuis quand c'était devenu Hermione?
- C'est toi qui lui a fait ça ?
- …
- Répond au moins quand je te parle.
- Fait quoi ?
- Fait quoi !? Fait quoi ? Miss Granger, est-ce lui ?
- Oui, mais...
- Comment as-tu osé faire cela ?
- Prof...
- Faire quoi ?
- Comment as-tu pu la violer ? Drago, je ne te croyais pas comme ça, surtout alors que tu as empêché l'autre rat de le faire. Comment as-tu pu ?
- Mais je n'ai rien fait de ça !
- Ne me ment pas Drago, elle est enceinte pour le prouver !
- Professeur, laisser-moi parler, s'il-vous-plaît ! Il ne m'a pas violée !
- Quoi, vous étiez consentante ?
- Oui. Et je n'étais pas non plus soumise à un sort.
- Vous en êtes sûre ?
- Parfaitement, professeur.
- Très bien alors je vais partir. Je ne révélerai jamais cela au Maître. Mais Drago, tu retournes à Poudlard la semaine prochaine.
- Mais Hermione ?
Il lui a trouvé un nouveau garde.
Et il transplana. Elle s'écroula en larme en se tenant le ventre.
- Je suis tellement désolé de t'avoir mise enceinte...
- Je ne t'en veux pas, j'ai juste peur...
- De quoi ?
- De ce qui va se passer quand tu retourneras à Poudlard, de la personne qui va te succéder surtout.
- Me succédera-t-elle aussi dans ton lit ?
- Pour qui me prends-tu ?! Et je te rappelle que je suis enceinte en plus !
- Je te le demandais seulement, ne t'énerve pas. Je m'inquiète, moi aussi.
- Je ne vois pas pourquoi.
- Je te connaissais plus intelligente, Granger. Je te rappelle que je suis le père de ton enfant.
- Le géniteur.
- Tu tiens à me tenir à l'écart de sa vie ?
- Quelle vie ?! Je te rappelle que je suis destinée à mourir ! Je ne pense pas que ton cher maître attende que j'accouche pour pouvoir te donner le bébé !
- … Je vais faire un tour. A tout à l'heure.
J'allais prendre l'air dans le parc de manoir. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur. Dans moins d'une semaine, je ne la reverrai plus et mon enfant non plus. Pourtant il fallait que je fasse quelque chose si je voulais rester avec eux. Mais quoi ?
J'allais trouver ma mère et lui expliquais la situation. Elle fut très surprise, mais me conseilla de veiller sur Hermione en premier lieu pendant qu'elle se chargeait de trouver une solution. Trois jours plus tard, tout était prêt et il ne restait plus qu'à convaincre Hermione.
- Je te donne une heure pour réfléchir...
- À quoi ?
- Laisse-moi le temps de parler. Si je te fais sortir d'ici...
- J'accepte.
- Laisse-moi finir ! Je vais essayer de te faire sortir d'ici mais à une condition...
- Laquelle ?
- Je reste avec toi.
- Que veux-tu dire, que je reste ta prisonnière, c'est ça ?
- Non ce n'est pas ça ! C'est ma mère qui nous a tout préparé mais tu seras libre une fois dehors. Moi je te demande juste de ne pas me jeter en pâture à tes copains de l'Ordre.
- Pourquoi ferai-je cela ?
- Parce que j'ai préféré me faire violer plutôt que ce soit toi, quand l'autre taré est venu. Et parce que je voudrais connaître le petit bout qui vas grandir en toi. Je sais que je me suis mal comporté avec toi. Et que même si tu te donnais à moi, je n'aurai pas dû te toucher mais maintenant, c'est trop tard. Alors s'il-te-plaît...
- Pourquoi ferai-je cela ? Je veux dire, pourquoi je te donnerai à eux !
- Oh... Désolé.
- Ce n'est rien. Je veux bien partir avec toi, Mal...Drago. Mais ta mère ne risque rien à rester ici ?
- Je ne sais pas, mais je vais la faire venir avec nous. Au cas-où.
Et elle partit avec nous, persuadée par Hermione qui avait prononcé les mots « petit enfant ». On transplana dans un petit appartement miteux, où nous laissâmes ma mère pour rejoindre la plupart des membres de l'Ordre au Terrier, la maison des Weasley. J'appréhendais beaucoup ce qui allait se passer. Hermione allait-elle tenir sa promesse ?
Le Terrier semblait vide, comme s'ils n'étaient pas là. Elle frappa à la porte et elle s'ouvrit toute seule.
- Ils sont peut-être partis au Chemin de Traverse.
Hermione se plaça devant l'âtre pour utiliser la Poudre de Cheminette. Je l'aidai car elle était toujours un peu fragile, pas totalement remise de son enfermement. Elle n'avait pas marché hors de la chambre depuis plus d'un mois et demi. Je lui tendis la poudre et elle la jeta en prononçant distinctement :
- Square Grimmaud.
Elle en ressorti en annonçant leur arrivée. Je l'assis dans un fauteuil et à leur arrivée la laissais parler, comme elle me l'avait demandé.
- Hermione, comme nous sommes heureux... Malefoy, qu'est-ce que tu fous ici ? s'écria Ron.
- C'est lui qui m'a aidée à sortir de ma prison.
- Lui ? Pourquoi a-t-il fait cela ? la questionna Harry.
- Parce que les cours vont recommencer et qu'il ne voulait pas que des Mangemorts viennent salir sa maison.
Je fixais Hermione en me demandant pourquoi elle me faisais encore passer pour le salaud que je n'étais pas, je pensais qu'elle l'avait compris.
- Tu étais emprisonnée chez les Malefoy ? C'est pourtant l'un des premiers endroit où l'on t'a cherchée !
- Peut-être, mais le principal c'est que j'aille bien, non ? Mais il faut trouver un lieu sûr pour Drago et sa mère.
- Depuis quand est-ce que tu l'appelles Drago ?
- Après presque deux mois enfermée avec lui comme seule compagnie, c'est venu tout seul.
- Moi, je l'appelle Hermione aussi. Et je me suis excusé pour ce que je lui ai fais subir toutes ces années.
- Vraiment ? Dis donc Malefoy, avoir eu les chocottes devant Dumbledore t'as rendu différent on dirait.
- Harry laisse-le tranquille ! Sinon tu auras affaire à moi ! Maintenant il faut leur trouver un endroit et vite.
- Oui, je n'aime pas laisser ma mère seule là-bas.
- Pourquoi vous a-t-elle suivi ?
- Hermione a eu des arguments... convaincants.
- Lesquels ?
- Cela ne te regarde pas, lui rétorqua Hermione. Bon, moi j'aimerais prendre un bain pour me relaxer. Les derniers jours n'ont pas été de tout repos.
- Oui vas-y, pendant ce temps on va faire sa fête à Malefoy.
- Je t'ai dit de le laisser tranquille, Ronald Weasley !
- Ouais d'accord ça va, te fâche pas.
Elle partit dans les escaliers, et ils me laissèrent tous tranquille, comme si je n'étais pas là, ou transparent. J'attendis une bonne heure, pendant leur réunion, avant que quelqu'un ne s'intéresse à moi, en l'occurrence M Weasley.
- Drago, peux-tu aller chercher ta mère ? Pour l'instant nous allons devoir vous faire rester ici. Ce sera au moins pour cette semaine, avant le retour à Poudlard, mais nous avons pas d'autre endroit.
- Je vous remercie de votre hospitalité, M Weasley. Et je tiens à m'excuser pour tout ce que j'ai pu dire sur votre famille ou votre maison.
- Ce n'est rien. Tu étais jeune et sous l'influence de ton père.
- Merci, pour ma mère et pour moi.
Je sortis pour transplaner et rejoindre ma mère qui m'attendait avec les affaires. Je lui expliquais que nous allions rester au Terrier en attendant qu'ils nous trouvent autre chose. Elle me répondit qu'elle était heureuse que je reste avec Hermione et notre bébé, et que c'était le plus important. À notre retour, je fus conduit dans une chambre très petite avec deux autres lits, et je compris que j'allais devoir dormir avec Potty et Weasmoche.
Je descendis et vu Hermione qui avait du mal à tenir debout. Elle me montra sa chambre qu'elle partageait avec Weasley fille, et je la conduis vers son lit. Elle était en serviette mais elle ne se gêna pas, je l'avais déjà vue nue après tout. Je me mis à lui faire une sorte de massage des jambes, pour les dégourdir. Puis je me déplaçais sur toute la surface de son corps, d'abord son dos puis sur sa poitrine. Et je la regardais intensément, j'avais envie de l'embrasser mais le pouvais-je ? Après tout, elle n'était plus ma prisonnière... Elle murmura mon prénom, approchant ses lèvres des miennes. Et je répondis à son invitation avec plaisir. C'était la première fois que nos lèvres se touchaient et pour moi, ce fut le paradis. Ses lèvres étaient douces, chaudes, sa langue câline... Mais le bonheur fut de courte durée.
- Drago, qu'est-ce qu'on va faire ?
- Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu veux, toi ?
- ...
- Je suis désolé. Sincèrement.
- Pourquoi dis-tu cela ?
- Je t'ai mise enceinte, et nous avons à peine dix-sept ans. Nous sommes en guerre, et parmi les premiers qui seront attaqués. Toi, meilleure amie de Potter et Sang-de-Bourbe, moi traître à son sang.
- Toi aussi, tu considères que j'ai le sang impur.
- Je ne le crois plus depuis longtemps ! Tu crois que je t'aurais offert mon pucelage si je te considérais comme impure ?
- Alors toi non plus tu n'avais pas...?
- Non.
- Mais pourquoi moi ? Parce que m'avais sous la main ?
- Non tu es si belle, Hermione ! Et si désirable ! Je voulais te laisser tranquille, mais tu étais devant moi, nue, offerte. Je t'en prie, dis-moi que tu ne m'en veux pas !
- Je ne t'en veux pas, Drago, je l'ai voulu autant que toi.
- C'est vrai ?
- Oui, sinon je ne t'aurais pas demandé de rester tous les soirs suivants avec moi... Mais que va-t-on faire?
- Je ne sais pas. Je veux juste qu'on reste ensemble, avec le bébé... Viens, il faut descendre maintenant, nous ne pouvons rien entreprendre pour l'instant. Mais j'ai peur pour toi, comment vont réagir tes amis quand ils apprendront pour nous ?
- Il y a un nous ?
- J'aimerai bien. Maintenant habille-toi.
Nous descendîmes chacun notre tour, pour ne pas éveiller leurs soupçons et leur laisser le temps de m'admettre dans leur camp. Car pour Hermione je changerai. J'avais déjà changé.
Mais dès que j'arrivais dans le salon, Weasley m'attaqua :
- Malefoy, n'essaye pas de tuer l'un de nous pendant notre sommeil !
- Il ne le fera pas, répondit Potter.
- Comment peux-tu le savoir ?
- Parce qu'il n'a réussi à tuer Dumbledore alors que sa vie et celle de sa mère étaient en danger. Alors il n'arrivera pas à tuer alors qu'il est protégé.
- Tu as raison Potter, mais je n'en ai jamais eu l'intention non plus.
- Hermione, tu as bien été traitée, j'espère ! intervint Lupin.
- Oui, ne vous inquiétez pas. J'étais dans une chambre de princesse, et j'avais toujours plein de livres.
- Ils ne t'ont pas touchée ? s'inquiéta Mr. Weasley.
- Au début si, mais après que je sois arrivée chez les Malefoy, juste deux ou trois fois.
- Tu as osé la toucher, sale fouine ?! cria Weasley
- J'étais obligé, Weasmoche ! On m'a donné l'ordre de me défouler sur elle dès que j'en avais envie, tant qu'elle restait consciente.
- Et tu t'es pas gêné, je suppose ! s'exclama Potter.
- Et tu supposes mal, il s'excusait à chaque fois qu'il me tapait, lui rétorqua Hermione. Et quand il ne frappait pas assez, le Mangemort qui venait vérifier mon état lui jetait des Doloris. Il a même refusé que je me fasse violer, et comme représailles le Mangemort a voulu lui faire subir mon sort, avant que son père ne l'en empêche !
- Tu n'étais pas obligée de leur dire, Hermione.
- Si, il faut qu'ils sachent ce que tu as fait pour moi alors que tu aurais très bien pu juste m'envoyer un elfe tous les deux jours. Mais non, tu est resté avec moi, à consoler mes pleures, calmer mes cauchemars.
- En gros tu étais dans une cage dorée ! Et pourquoi tu as fait tout cela, Malefoy ? demanda Potter
- Je ne sais pas.
- Bon ça suffit ! Qui veux un café ?, intervint Mme Weasley.
Quand le café passa devant le nez d'Hermione, elle mit sa main devant sa bouche et retint son envie de vomir. Elle dû même sortir de table pour aller aux toilettes. À son retour, Mme Weasley la regardait bizarrement.
- Tu vas bien, Hermione ?
- Oui, ne vous inquiétez pas, Mme Weasley.
- Tu as dit ça au moins quatre fois depuis ton retour.
- Parce que je vais bien !
- Tu viens de passer près de deux mois enfermée, on a le droit de s'inquiéter. Tu sais pourquoi tu viens de vomir ?
- Je vais bien ! répéta Hermione avec force.
- Serais-tu enceinte, Hermione ?
Un silence de mort s'installa dans la pièce avant que Weasley ne se mette à hurler :
- QUI A OSE ?!
- Est-ce que j'ai raison, Hermione ?
- …
- Hermione, es-tu enceinte ? Et que s'est-il passé ? la pressa Lupin.
- Oui, je le suis.
- Tu as vu un médecin qui a confirmé ton état ? Et surtout comment est-ce arrivé ?
- C'est Rogue qui m'a jeté le sortilège de vérification.
- Qui t'a mise enceinte Hermione !? s'écria Weasley.
- …
- C'est moi, je finis par lâcher.
- Salaud ! Comment as-tu osé ? hurla Weasley en se jetant sur moi pour m'étrangler.
- Ronald Weasley lâche mon petit ami tout de suite ! cria Hermione.
- Petit ami ?, s'exclamèrent toutes les personnes de la pièce, et même moi.
- Oui, petit ami !
- Merci, Hermione... chuchotais-je avant de l'embrasser.
- Quelqu'un peux m'expliquer ce qui ce passe ? Demanda Lupin. Il y a deux mois, vous ne pouviez pas vous voir et là, vous sortez ensemble ?!
- On s'est juste rapprochée ! Et on a appris à nous connaître, rétorqua Hermione.
- Mais tu es enceinte, Hermione ! Tu te rends compte de ce que cela représente ?
- Oui ! Je suis peut-être jeune mais je veux le garder. Nous verrons bien ce qu'il adviendra de l'avenir. Même si nous sommes en guerre, je ferai tout mon possible.
- Et on t'aidera, Hermione, lui assura ma mère.
- Merci, Mme Malefoy. Les garçons, je sais que c'est dur pour vous, mais je veux rester avec Drago, alors soit vous l'acceptez, soit vous me perdez.
- Hermione, je ne promets pas qu'il deviendra mon meilleur ami, mais je ne veux pas perdre ma petite sœur. Alors je vais faire un effort, répondit Potter en souriant.
- Merci, Harry!
Plus tard, dans le jardin où Hermione avait voulu se rendre, je la pris dans mes bras et lui glissais à l'oreille quelques mots :
- Je t'aime... Et dès que je peux, si tu es d'accord, je t'épouserai.
- Moi aussi, je t'aime Drago. Et je suis d'accord.
FIN |