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au 31 Mai 21 :
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Le comencement vient après la fin.
Par Louanges
Fullmetal Alchemist  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review    
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OS

 

La chambre était calme. Plus pour longtemps. Le Colonel avait donné des ordres. Ils devaient absolument tout savoir sur les Ishvals avant la fin de la semaine. Comment pensait-il sérieusement y arriver ? Riza le savait, quand il avait une idée en tête rien ne pouvait l'arrêter. Et maintenant aveugle, il ne pourra pas être distrait par les jolies infirmières. A cette pensé la jeune femmes sourit faiblement. Jaune. Il n'avait pas mérité ce qui lui arrivait. Cette transmutation, il ne l'avait pas souhaité. On lui avait forcé la main. Obligé. Elle donnerait tout ce qu'elle possédait et bien plus encore pour qu'il retrouve la vue mais malheureusement ça ne marchait pas comme ça en alchimie. Enfin, elle ne comprenait pas tout ce qui touchait à l'alchimie mais elle savait que ce qu'Eward Elric avait fait pour son jeune frère, lui rendre son corps en offrant au monde sa porte de la vérité, elle ne pouvait pas le faire pour Roy Mustang. Elle, elle n'en avait pas.

Le soleil se levait lentement. Maintenant, elle affichait un franc sourire. Une nouvelle journée. Un nouveau départ. Aujourd'hui, tout était possible. Comme demain. « Se donner les moyens » voilà la seule condition.

La porte s'ouvrit lentement. Une jeune infirmière entra avec un plateau chargé de nourriture.

 

-Comment vont mes patients favoris ce matin ?

 

Elle affichait un sourire radieux. Le lieutenant se surpris a penser qu'il aurait plu au Colonel. En parlant de lui, il s'était redressé. Comme un animal sur ses gardes, il renifla. Depuis qu'il n'avait plus ses yeux pour voir, il sollicitait ses autres sens.

Tout en bayant à gorge déployé en passant sa main droite dans ses cheveux d 'ébène il déclara :

 

-Crêpes. Sirop d'érable. Oeuf. Et...

 

Sa mine concentré surpris les deux jeunes femmes. Même d'un blanc laiteux, ses deux pupilles étaient splendides. S e rendant compte de son sérieux pour une chose qui devait paraître si futile aux deux jeunes femmes il se mit à rire.

 

-Que ne ferait pas un aveugle pour épater deux jolies jeunes femmes, hein ?

 

La jeune infirmière posa le plateau près du Colonel. Elle retira le verre qui contenait un liquide orange pour le donner au lieutenant qui la remercia avec un sourire.

 

-Je reviendrais dans une heure. Mangez tout !

 

Elle referma la porte avec un grand sourire pour Riza qui le lui rendait à grande peine. Comment une personne pouvait-elle sourire a ce point sans avoir mal aux joues ?

 

-Les autres ne vont pas tarder, déclara Roy.

 

Son lieutenant acquiesça en regardant son verre.

 

-Je ne peux toujours pas vous voir vous savez ? Il faut utiliser des mots.

 

-Pardonnez-moi. Oui, mon Colonel.

 

-J'avance lentement mais je vais y arriver, reprit-il en enfournant une crêpe entière au fond de sa gorge. Au moins, ce n'était pas l'appétit qui lui manquait ! Qu'est-ce que c'est ce matin ?

 

-Un jus de carotte je crois.

 

Le Colonel Mustang éclata de rire. La consternation de sa subordonnée était si flagrante qu'elle en était amusante. Sans avoir la possibilité de voir ses traits, il imaginait bien son visage déconfit et excédé. Être traitée comme un enfant était l'une des choses qui déplaisait le plus à cette jeune femme. Forte, indépendante, elle avait toujours mit un point d'honneur à se débrouiller autant que possible sans se reposer sur quiconque. Mais maintenant, et jusqu'à ce que sa trachée soit réparée, elle devra s'alimenter de liquide, « comme les nourrissons » ne cessait-elle de comparer. Ce qui avait fait rire l'ensemble des hommes de Mustang.

 

Ils mangèrent en silence ce qui leur servait en chacun de petit-déjeuner. La journée allait être longue, il fallait reprendre des forces et être sur pieds aussi vite que possible.

 

-Je ne comprends toujours pas pourquoi ils ne me laissent pas sortir...

 

Ce n'était pas la première fois qu'elle exprimait cette pensée à voix haute.

 

-Cela ne vous plaît-il pas d'être avec moi, lieutenant ?

 

Le lieutenant ne répondit pas. Elle détestait les hôpitaux. Elle détestait être dorlotée. Sans s'en rendre compte elle soupira. Devenu moins confiant avec lui même vis a vis des autres, Mustang ne pipa mot. Si elle voulait se confier, elle le ferrait. Il fallait être patient.

 

-Alors les blessés, comment va-t-on se matin ?

 

A peine 8h30 du matin et voilà qu'ils débarquaient tous avec des livres énormes dans la chambre réservé à Mustang et Hawkeye. Maintenant, ils ne pourraient plus se plaindre de la tranquillité des lieux. Sans attendre la réponse qui ne viendrait sans doute pas, Havoc et Fuery commencèrent à expliquer le planning de la journée. Breda et Falman prendront le mode de vie des Ishval. Havo et Fuery, eux, se limiteront aux exploitations.

 

-Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ? demanda la jeune femme blonde toujours au fond de son lit.

 

-Rien. Vous vous reposez, lieutenant.

 

Et avant qu'elle ne puisse contester cette décision, la porte s'ouvrit sur la jeune infirmière qui avait servit leur petit-déjeuner.

 

-Mademoiselle Hawkeyes, un homme désire vous voir. Il dit être un ami, dois-je le faire entrer ?

 

Riza sembla perturbée. Pas seulement elle. Toutes les personnes présentes. Riza Hawkeyes recevait la visite d'un homme ? Tout le monde pensait que son cercle d'ami se limitait à l'armée... Mais était-ce réellement un ami ?

 

L'homme qui pénétra dans la chambre silencieuse attira tous les regards. Les cheveux bruns, bel homme, musclé, les traits marqués, il n'était pas sensiblement plus âgé que Riza.

Havoc c'était approché de Mustang :

 

-Vous saviez que cet homme existait ?

 

L'alchimiste de flamme secoua la tête négativement.

 

Tous les regards reposait encore sur le nouvel arrivant. Il était bien tôt pour une visite. Son regard ne s'était pas détaché de Riza depuis qu'il était entrée.

 

-Tu as faillit mourir.

 

Sa voix résonnait de reproches.

 

-Tu as faillit mourir et tout ce que tu m'as laissé comme explications se trouvent dans une lettre.

 

Riza semblait aussi surpris que ses camarades. Elle semblait cependant avoir oublié la présence de ces derniers. Les deux phrases de l'homme l'avaient fait se sentir mal. Elle savait qu'elle n'avait pas agit comme il le fallait mais elle devait tenir ses promesses, elle avait agit en conséquences.

 

-Écoute, dit-elle en relevant la tête. Il y a des choses que tu ne devais pas savoir, pour le bien de tout le monde. Des choses que je ne pouvait pas révéler. Tu comprends ces choses là je le sais. Je suis désolée de ne pas avoir dis « au revoir » d'une autre manière mais comment voulais-tu que je fasse ?

 

-Je sais pas moi ! Peut être en venant prendre Olivier dans tes bras et me promettre que tu reviendrais en un seul morceau !

 

-Je ne pouvait pas ! Je ne pouvais pas, hurla-t-elle en appuyant bien sur chaque syllabes. Comment aurai-je pu ? Son visage était devenu dur, ses yeux, sans dévier, fixaient l'homme qui était visiblement tendu.

 

Riza et l'homme qui n'avait toujours pas de nom se jaugeaient comme des loups près à se sauter à la gorge. La chambre était sous pression. Es hommes de Mustang regardait l'homme avec méfiance mais ce n'était pas leur problème, ils devaient laisser faire le lieutenant. Mais Roy Mustang avait peur de connaître la suite. Les poings serrés, fermés en s'en faire blanchir les articulations, il attendait. L'homme poussa un soupir interminable et la jeune femme sourit.

 

-On n'y arrivera jamais, hein ? Demanda-t-elle.

 

-Si tu me demandes si un jour nous arriverons à parler sans faire d'éclats je crois que c'est non, beauté.

 

Ils se mirent à rire de concert à la fois soulagés, désolés et gênés. Alors c'était ça ? s'interrogea l'alchimiste. Ces deux-là étaient...

 

-Tu me présentes ?

 

-Oh oui ! Riza sembla se rappeler soudain qu'elle n'était pas seule. Le rouge lui monta au joues. Se sont tous mes... amis. Kain Fuery. Vato Falman. Jean Havoc. Heymans Breda et enfin le Colonel Mustang. Les amis voici Keneth Canner.

 

Tout le monde remarqua qu'elle avait utilisé le grade de l'armée seulement pour Mustang, ce qui arracha des sourires. Ce dernier serra la main de Keneth un peu trop fort, semblait-il, vu la grimace que lâcha se dernier, malgré son apparence d'ours.

 

-Peut-on savoir ce qui vous lie à notre lieutenant ? demanda innocemment Havoc

 

-« Notre lieutenant » ? répéta le dénommé Keneth. Tu ne m'avais pas menti alors, vous êtes une vraie famille. Le rouge aux joues de la blonde ne fit que s'accentuer à cette remarque. Elle alla répondre à Havoc lorsque la porte s'ouvrit lentement. Un petite tête blonde apparut à un mètre du sol.

 

-Olivier ! Viens là mon grand, dans mes bras.

 

Le petit être miniature qui s'était protégeait avec la porte s'engouffra dans la chambre et sauta sur le lit de la belle blonde qui l'accueillit dans ses bras avec un large sourire et des larmes de joie. Voir le lieutenant Hawkeye avec les larmes aux yeux c'était quelque chose. Les quatre hommes de Mustang étaient bouches bées. Le Colonel, lui, essayait de comprendre ce qui se passait. Que quelqu'un doive lui décrire ce qui se passait l'irrité au plus au point mais ne pas savoir état encore pire. Havoc se pencha donc et lui chuchota ce qui se passait pendant que Riza serrait toujours plus fort le petit garçon dans ses bras. Keneth les regardaient tous les deux avec un petit sourire de satisfaction accroché aux lèvres. Jaloux sans vouloir se l'avouer, Roy Mustang prit la parole un peu sèchement :

 

-Ceci ne répond pas à notre question.

 

Riza leva la tête et les regarda un à un avec un regard tendre. Sans desserrer son étreinte, elle commença :

 

-Je n'ai plus de famille. Ma mère est morte quand j'étais jeune. Mon père juste avant que j'entre dans l'armée. A mon retour d'Ishval, je pensais me retrouver seule. Seulement, le destin en à choisis autrement.

 

Alors, elle commença son histoire. Une histoire qu'elle avait gardé pour elle même, comme un trésor. Elle remonta loin, juste après la guerre atroce d'Ishval. Elle débuta à partir du moment où elle descendit du train qui l'avait ramené.

 

Le ciel pleurait. Les nuages le rendaient floue. Cette vue était triste, certes, mais magnifique. Elle devait rejoindre son appartement. Les rues d'Est City étaient devenues étrangères depuis tout ce temps. Elle se décida tout de même à marcher. Elle devait s'occuper l'esprit. Ne pas trop penser. Une heure passa. Puis deux. Au bout de la troisième, elle s'avoua qu'elle était perdue. Pas de peur. Pas d’appréhension. Elle retrouverait son chemin. Elle n'avait rien a faire d'autre de la semaine. Les yeux dans le vide, meurtris, elle pénétra dans ce qui semblait être un bar. L'odeur de tabac lui piqua le nez et les yeux mais elle rentra quand même. L'air était chaud. Trempée, ça lui fit du bien. Elle alla au comptoir et commanda un alcool. N'importe lequel. Toutes les personnes présentes étaient rassemblés autour de différentes tables à parler fort, rire fort et boire... dur. Riza était seule à être seule. Elle laissa son regard errer dans la salle et vit qu'à l'autre bout du comptoir, une autre femme était seule. Quelque chose clochait. Elle était... Cette femme était... Enceinte ! Sans le vouloir, elle écarquilla les yeux et la fixa sans retenu. Quand elle vit que son regard lui était rendu, elle détourna la tête. Mais bien vite, elle sentit un poids près d'elle.

 

-Ne me regarde pas comme ça, je ne bois que de l'eau.

 

Riza lui jeta un regard d'excuse : elle se devait de ne pas la juger et cette femme ne lui devait aucun comptes.

 

-Mon mari tient se bar et je suis tellement grosse que je ne peux rien faire seule. Il m'a emménagé une chambre là haut mais quand je m'y sens trop seule, je viens là un moment et je remonte. Je ne bois pas et pour la fumé de cigarette... J'en respirait toujours à un moment donné, s'excusa-t-elle en haussant les épaules.

 

-Je suis désolée, bégaya Riza.

 

-Oh non ! Ne le soit pas. Tu viens de changer mon quotidien ! Je m'appelle Marie !

 

-Riza, se présenta la blonde.

 

Marie présenta son époux, Keneth, à sa nouvelle amie. Elles montèrent dans la chambre du dessus et firent connaissance toute la nuit. Après s'être fait raccompagné chez elle par Keneth au petit matin, elle passe quelque heures chez elle pour se reposer et rendit visite à Marie. Chez elle. Elle habitait une belle maison avec un jardin. Ils l’avaient acheté, son époux et elle, pour leur enfant à naître. Un garçon. Tous les jours se passèrent comme cela. Une visite chez Marie. Des rires, des confidences. Elles s'occupaient. Elles devenaient amies. Même après la reprise de son service. Elle allait travailler au bureau dirigé par le Colonel Mustang avec le cœur un peu plus léger chaque jours. Elle n'avait pas oublié qu'elle avait faite : surveiller ses arrières, le suivre jusqu'en Enfer s'il le fallait. Mais avoir une amie comme Marie c'était formidable. Elle se sentait humaine et non plus une machine à tuer. Elle n'avait pas encore dit à ses nouveaux amis qu'elle était militaire. Ils ne lui posaient pas de questions, et elle, elle ne voulait rien perdre de cette belle amitié. L'enfant naquit : il fut appeler Olivier. Quelques semaines après la naissance, les deux jeunes femmes étaient au jardin, prenant le soleil, quand Riza prit la parole, tremblante.

 

-Marie, je dois te dire quelque chose. Je n'ai jamais voulu t'en parler parce que je ne sais pas comment tu vas réagir. Je ne voulais pas que tu ais peur de moi... Je... Je suis soldat. Je reviens d'Ishval.

 

Tous les yeux étaient braqué sur le lieutenant Hawkeye. Elle regardait chacun homme présent dans sa chambre d’hôpital droit dans les yeux.

 

-Vous savez ce qu'elle ma répondu ?

 

-Elle a tourné les talons ? demanda Fuery, avec une vois mal assurée.

 

Riza sourit, un beau sourire emplit de bonheur.

 

-Non, elle m'a giflé. Fort. J'ai eu la marque pendant deux jours ! Elle éclata de rire devant l'air ébahit de ses amis. Et ensuite elle s'est mise à crier, reprit-elle « Riza Hawkeye ! Comment as tu pu croire que je t'aurai juger d'une manière aussi cruelle ! Un soldat obéit aux ordres, je le comprends. Mais en dessous de ton masque de bon soldat que tu sers à l'armée tu es une fille formidable et douce. Et encore plus important, tu es mon amie ». Elle m'a prise dans ses bras puis se fut oublié. Quelques temps après, elle est tombée malade. Et c'est la que j'ai fait l'une des promesses le plus importantes de ma vie.

 

Après ces mots, Riza semblait être perdu dans ses pensées.

 

-Elle a fait la promesse à mon épouse de nous protéger, Oliver et moi, aussi longtemps qu'elle vivra.

 

Keneth s'était assit sur le lit de la jeune femme qui lui décrocha un sourire radieux. Elle se tourna vers ses amis :

 

-Marie m'a sauvé. Après la guerre à Isvhal je ne croyais en presque rien. Je croyais au Colonel Mustang, en son rêve mais les cauchemars ne me laissaient pas en paix et Marie m'a fait comprendre que je devais trouver des raisons pour me battre encore. Roy Mustang, en fut une. Mes amis et ma nouvelle famille en étaient deux autres.

 

Émus, les hommes ne savaientt que dire.

 

-On voulait juste passer te dire bonjour. On est ici encore quelques jours alors on repassera vous voir.

Keneth embrassa Riza sur la joue. Olivier lui dit qu'il l'attendait pour jouer avec Marcus et l'embrassa également. Après l'avoir serré une dernière fois dans ses bras Riza, le laissa s'échapper et retrouver son père qui finissait d'échanger des poignets de main. La dernière fut pour Mustang.

 

-Soignez-vous bien, Mustang.

 

Ce dernier le remercia. Une fois que la porte fut refermée, le silence s'installa de nouveau.

 

-Messieurs, prenez quelques minutes de pause je vous prie.

 

Pour la seconde fois, la porte se referma pour plonger la chambre dans un silence profond.

 

-Je n'aurai pas du vous raconter cette histoire... commença Riza, mais le brun la fit taire et se leva. Après plusieurs jours passés au lit et pas très équilibré par la perte de sa vu il tangua mais fut rattrapé par Riza qui s'était précipité à son secours. Elle le rattrapa par la taille et il passa ses bras autour de son cou.

 

-Faut-il toujours qu'il m'arrive quelque chose pour que je sois dans vos bras, susurra-t-il avec un sourire ravageur.

 

La proximité de cet homme la rendait toute chose. Ses lèvres. Son odeur. Seigneur...

 

-Colonel...

 

-Nous avons fait semblant pendant tellement longtemps. Vous êtes une jeune femme exceptionnelle que je n'ai pas pu protéger de ce monde. Contrairement à vous, qui m'avez suivis et amortis toutes mes chutes. Vous savez que vous êtes plus que mon lieutenant, Hawkeye.

 

Avec un sourire gênée elle hocha la tête mais fut bien vite arrêtée par les lèvres de son Colonel sur les siennes. Après quelques intenses secondes, ils se regardèrent dans les yeux. Ils étaient tous les deux comblés.

 

-Je retrouverai la vue. Pour revoir ton visage.

 

Riza, bouleversée par la détermination de Roy Mustang, lui caressa lentement le visage avec son plus beau sourie, ce qui ne vit malheureusement pas mais qu'il devina en passant son index dessus. C'est a ce moment là, que les autres rentrèrent.

 

-Qu'est-ce que je vous avez dit ? demanda Havoc aux autres.

 

-Black Hayate devra se faire à l'idée de ne plus être le seul homme de la maison, enchaîna Fuery.

 

Les six amis se mirent à rire. Riza et Roy, un peu gênés mais heureux.

 

 
     
     
 
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