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au 31 Mai 21 :
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Entretiens et plus si affinités
Par StephanieG
Originales  -  Romance/Erotique  -  fr
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CHAPITRE

ENTRETIENS ET PLUS SI AFFINITES

 

 J'entends ses pas dans le couloir, mon cœur s'accélère, je suis tétanisée, que va-t-il me faire encore ? Je prie pour qu'il n'ouvre pas la porte de ma chambre, mais mes prières ne sont hélas pas entendues. Elle s'ouvre violemment, je crie spontanément de peur. Il me regarde de ses yeux noirs, et sourit en pensant que mon corps sanglote lorsque je le vois. Il s'avance et ferme doucement la porte derrière lui et me regarde me faisant signe de ne pas faire de bruit. Je ferme les yeux en implorant tous les saints de me sortir de cet enfer... Je ne suis qu'une enfant, c'est alors que ses mains rêches se posent sur ma peau...

 

 1.

 

 Il est six heures, lorsque le soleil commence a pointé le bout de son nez sur Paris, je suis encore plongée dans mon sommeil, mais l'alarme de mon portable me sort immédiatement de ma rêverie. Je m'étire perplexe en me disant qu'une nouvelle semaine commence, et qu'il y a toujours autant de travail qui m'attend. Je scrute ma chambre qui s'illumine peu à peu, elle a été témoin de nombreuses heures de travail la veille, même mon corps acquiesce. Je me suis endormie sans m'être changée, encore vêtue de mon jean et de mon tee shirt blanc de la veille. Des dossiers, jonchent le sol et me regardent, presque en me suppliant de finir de les bouclés. Déterminée et surtout obligée je me lève et me dirige vers la salle de bain pour me préparer. Ce matin une importante réunion se déroule au siège de notre société.

Je me regarde dans le miroir, mes yeux d'habitude verts virent au gris, mes longs cheveux noirs sont en batailles, mon teint hâlé ne l'ai plus tant que ça, et j'ai des courbatures dans les muscles de mes bras à force de taper des rapports. On me prend souvent pour le sosie d’une actrice télé novéla, grande, mince, les cheveux noirs agrémentés de reflets cuivrés, mais en ce jour je ressemble plus à Cruella.

 

-Que va-t-on faire de toi Mila ? Dis-je à voix haute. Être devenue directrice commerciale ne te réussit vraiment pas, vingt-six ans et déjà des cernes monstrueuses!

 

Je n’ai que quarante cinq minutes pour me préparer, je dois récupérer Lucie qui habite à deux pas de chez moi. Vous vous demandez qui peut bien être Lucie, c'est ma collègue mais aussi ma meilleure amie. Nous avons étudiées ensemble notre double master en communication et marketing à l'étranger.

Habillée d'une petite robe cintrée à la taille et évasée en bas de couleur blanche signée Azzedine Alaia et de sa veste assortie, je décide d’accorder ma tenue avec mes nouvelles acquisitions, des escarpins rouges Louboutin. Coiffée d'un chignon, maquillée légèrement je range machinalement mes affaires afin d'être enfin prête. Je jette un coup d’œil à la Tour Eiffel dont mon duplex a une vue imprenable, je ne me lasserai jamais de ça.

Mon téléphone se mit à sonner, il est l’heure de partir. Je me presse de monter dans ma nouvelle voiture que je ne cesse de contempler, j’en rêvais depuis des années, une BMW M6 coupé, grise métallisée, boîte automatique, cuir intégrer… J’adore l’entendre ronronner… c'est vraiment un plaisir.

 Elle m’attend devant le hall de son entrée, vêtue d’une petite robe d’été de couleur verte qui relève avec élégance sa chevelure rousse.

 -Hey mademoiselle je me la pète, plaisante-t-elle.

-Bonjour Lucie je suis heureuse de te voir aussi, répondis-je en riant.

 Nous arrivons devant cette grande tour, de plus de cinquante étages, la tour Reynold’s Industrie. Nous nous engouffrons dans le sous-sol pour garer la voiture. Chargées et anxieuses nous nous précipitons dans l’ascenseur.

 -Que vont-ils nous dire tu crois aujourd'hui ? Me demande Lucie songeuse.

-Je n'en ai aucune idée mais s'ils m'ont demandés de faire des rapports sur tous les dossiers en cours c'est que c'est très important ! Dis-je anxieuse.

 L'ascenseur s'arrête au quarantième étage, là où Lucie doit descendre.

 -A tout de suite Mila ! S'écria Lucie en me faisant un signe de la main.

 Je lui souris et répond à son geste. Mon bureau se trouve au cinquantième étage. Arrivant nerveuse ma secrétaire Alya me prend les dossiers des mains.

 -Bonjour Mademoiselle Moore.

-Bonjour Alya !

 J'ai à peine eu le temps de déposer mes affaires qu'il est déjà l'heure. Tous les cadres ont réunion au cinquante cinquième étage. Nous prenons place autour de l'immense table de réunion qui donne sur la ville la plus romantique au monde. Mais que se passe-t-il ? Lucie vint s'asseoir auprès de moi et Mr Parker le Directeur de la filière Europe fait son entrée d'un pas nonchalant. Vêtu d'un costume noir, d'une chemise bleue et d'une cravate noire il prend la parole, tout le monde se tait.

 -Bonjour à tous, vous vous demandez pourquoi cette réunion ? relate-t-il angoisser.

Et bien j'ai l'honneur de vous présenter Monsieur Reynold's PDG de Reynold's Industrie qui a fait spécialement le déplacement pour venir nous voir.

 A ce moment-là, un beau jeune homme, grand, mince, aux yeux bleus, les cheveux noirs coupés courts mais pas trop, fait son entrée. Très à l'aise et divinement bien habillé, costume ajusté noir, chemise blanche, et cravate grise, prend la parole.

 -Bonjour, à tous, je suis très heureux de faire votre connaissance et je voulais spécialement venir vous féliciter pour votre travail, s'exclama-t-il d'une voix rauque et posée.

 Nous nous regardons tous étonnés, le PDG de Reynold's Industrie est bien là en face de nous à nous féliciter, lui qui ne quitte jamais New-York, et qui n'est jamais venu nous rendre visite. Il s'exprime dans un français impeccable .Nous ne savons quoi penser. Il continue son discours en nous projetant les bénéfices engendrés durant ce premier semestre. Il faut le dire nous avons tous fait du bon travail, sa voix est tellement envoûtante que je bois ces paroles. La réalité me rattrape aussitôt lorsque mon portable se met à sonner, mince c'est Monsieur Walker. Tous mes collègues se retournent instantanément sur moi surpris, Mr Reynold's s'arrête à son tour de parler. Hey Mince ! Toujours à moi que ça arrive ce type de chose ce n’est pas possible.

Je baisse aussitôt le volume de mon portable et fais signe de m'excuser d’une part pour la gêne occasionnée, et d’autre part pour le fait que j’ai bel et bien répondu à ce coup de fil.

 -Toutes mes excuses, murmurais-je en me baissant sous la table pour répondre. Bonjour Monsieur Walker, je suis en réunion... notre rendez-vous est maintenu, je vous vois tout à l'heure.

 En me relevant tout le monde me dévisage, genre : Mais bordel tu fais quoi ???

Et bien je travaille !! PDG ou pas c'est pour faire tourner l'entreprise, son entreprise, quand il connaîtra le montant du contrat je pense que Monsieur le PDG ne me regardera plus de son air suffisant.

Après une heure de réunion où Mr Reynold's n'a fait que nous complimentés et de nous rappeler les objectifs de cette année, qui ne sont pas si excessifs que ça. Il est prévu qu'il passe à chaque étage pour faire connaissance avec ces employé. Une prime est prévue pour chacun d’entre nous.

Alors que nous nous dirigeons vers la sortie Mr Parker vient à ma rencontre.

 -Mademoiselle Moore, puis-je vous parler, insiste-t-il.

-Monsieur Parker que se passe-t-il ?

-Les rapports et dossiers sont-ils prêts ? Et pour Monsieur Walker ?

-Oui bien sûre. Le contrat a été rédigé pas mes soins, rétorquais-je d'un ton satisfait.

-Mr Reynold's viendra les récupérer directement avec vous.

Quoi ? Mais non, déjà parce que j'ai un rendez-vous de la plus haute importance et de deux je me suis fait repérer. Je suis devenue la cible à abattre, celle qui n'est pas fichue d'écouter son propre patron. Mais soyons lucide l'entreprise tournait bien avant qu'il vienne, certes c'est la sienne, mais le monde ne s'arrête pas de tourner si Monsieur le PDG est là. De plus je dois recevoir dans quelques minutes un client très important qui peut changer le cours de ma carrière.

 - Très bien, répondis-je d'un ton ferme.

En sortant je ne prends pas la peine de regarder Monsieur Reynold's. Je me dirige perdue dans mes pensées à mon étage sans même attendre Lucie qui est en admiration devant Monsieur Reynold's, je dirais même qui bave sur lui.

Je marche vite, très vite, je me demande comment je fais pour marcher aussi vite avec mes escarpins de quinze centimètres. Je me dirige immédiatement dans mon bureau qui surplombe la tour Total, et je jubile en pensant que nous sommes bien au-dessus d'eux, et referme la porte. Perdue dans mes pensées je me rends compte que le contrat de Mr Walker est resté avec Alya. Je me dirige machinalement sans regarder autour de moi et ouvre la porte avec énergie pour interpeller Alya.

 -Al... !Commençais-je à crier.

 Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, mon corps rentre en contact avec celui de quelqu'un d'autre. Je lève les yeux et me retrouve nez à nez avec Monsieur Reynold's, sa main s'étant posée dans mon dos pour que je ne tombe pas, son regard bleu est si intense que je m'y noie comme dans un océan. Mon cœur s'est arrêté de battre un instant, j'ai le souffle coupé, je peux sentir le sien sur ma peau et sentir son cœur battre. Son odeur est envoûtante, tous mon corps est en ébullition. Il se décide alors à prendre la parole.

 -Mademoiselle Moore ! Me murmure-t-il un sourire en coin.

 Je me détache alors de lui, toute gênée par la scène qui vient d'arriver. Mais ce n’est pas possible vraiment !

 -Monsieur Reynold's ! Fais-je toute confuse. Je vous en prie entrez, lui montrant alors mon bureau.

Il s’assoit alors sur le fauteuil en cuir qui est placé juste à gauche en entrant. Il examine alors mon bureau qui est sobre de couleur blanc et marron, assez grand pour recevoir au moins six personnes. Accroché au mur mes diplômes dont je suis très fière, je n'ose pas le déranger dans sa découverte.

 -Êtes-vous toujours aussi demandée Mademoiselle Moore ? m'interroge-t-il sur un ton suffisant.

 Me fait-il un reproche ?

 -Je tiens à m'excuser pour ce matin, mais avec tout le respect que je vous dois, réunion ou pas, PDG présent ou pas mon coup de fil était bien important, avouais-je d'un ton assuré.

 Je me dis que je suis trop directe des fois, que de je devrais la fermer c'est quand même mon patron, celui qui te donne la chance de pouvoir t'acheter ta sublime voiture, tes escarpins hors de prix que je regarde au même moment.

 -J'avais bien compris Mademoiselle Moore que peu importe où et avec qui vous êtes les affaires reste les affaires ! Vous faîtes tourner mon entreprise, c’est le plus important, lâche-t-il posément. Mais êtes-vous tout le temps si arrogante ? Me demande-t-il droit dans les yeux.

 Non mais je rêve ! Moi arrogante ? Non juste ambitieuse, très ambitieuse. Il m'exaspère avec son air suffisant, je décide de changer de sujet, je ne sais plus quoi penser. Comment peut-il m'intimider à ce point, personne ne m'intimide même pas mon PDG. Je n'ose pas croiser son regard, je reste paralysée.

 -Monsieur Parker m'a informé que vous vouliez les derniers rapports de nos plus grands partenariats ainsi que nos futures acquisitions ? Demandais-je, toujours debout à côté de mon bureau scrutant les dossiers.

-C'est exact Mademoiselle Moore, murmure-t-il.

 Je sens son regard persistant, il me scrute, que dois-je faire ? Tous mes sens sont en alerte, s'il vous plaît venez moi en aide ! Mes prières furent pour une fois entendue, mon téléphone se mit à sonner. C'est Alya, je l’a met sur haut-parleur…

 -Mademoiselle Moore, Monsieur Walker est arrivé je le fais patienter ?

-Oui dites-lui que j’arrive dans un instant servez lui un café s’il vous plaît…

 J'ai enfin décroché ce fameux contrat qui vaut un milliard d’euros. J'ai tellement trimé et travailler jours et nuits que j'oublie que le grand PDG est dans mon bureau en ce moment même. Je me tourne et il est là, à côté de moi, ce qui me fait sursauter.

 -Walker ? Comme Walker Compagnie ? Demande-t-il étonné.

-Oui c'est cela ? Répondis-je tout sourire.

-Vous m'impressionnez Mademoiselle Moore ! Ma filière à New-York essaie tant bien que mal de traiter avec lui, sans succès, je suis très impressionné, répète-t-il enjouer. Quand vous signez tenez-moi informé.

 Il me tend alors une carte de visite qu'il a sorti de sa poche intérieure de son costume. Nos doigts se touchent et je peux sentir sa peau douce, je frissonne aussitôt ce qui le fait sourire.

 -Puis-je avoir les dossiers ?

-Évidemment Monsieur, je vous raccompagne.

-Ce n'est pas nécessaire, je connais le chemin, répondit-il en me souriant. Mademoiselle Moore.

-Monsieur Reynold's

Il passe alors le pas de la porte et je peux enfin respirer ! C'est comme si j'étais en apnée, j'ai au creux de ma main sa carte de visite, j'ai son numéro, le numéro de Monsieur Nathan Reynold's. Quand je vais raconter cela à Lucie, elle n'en croira pas ses yeux, et ses oreilles.

Je suis prête, j'ai tellement préparée cet entretien que je connais par cœur tous les termes que comprend le contrat dans les moindres détails. Le téléphone se mit à sonner, c'est Alya.

Je me lève et me dirige vers la porte, accueillant Monsieur Walker de mon plus beau sourire.

 -Monsieur Walker, en lui serrant la main.

-Mademoiselle Moore, toujours aussi ravissante, répond-il en me souriant.

Nous nous installons à mon bureau, Alya nous emmène le café. Nous reparlons des termes du contrat, pour rassurer mon client et en lui indiquant les bénéfices que cette fusion engendrerai. Au bout de trente minutes le moment tant attendu est enfin arrivé. Tenant un stylo à plumes Mont blanc de couleur titane, il impose sa signature sur le contrat. Mon cœur bat à cent à l'heure. Je jubile à l'intérieur, je pense déjà à ce que je vais pouvoir m'acheter... des vêtements ? Un nouvel appartement ? J'ai le sourire aux lèvres.

 -Vous êtes très professionnelle Mademoiselle Moore, c'est un plaisir de faire affaire avec vous.

-Je vous retourne le compliment.

Nous nous levons et nous dirigeons vers les ascenseurs, je lui serre la main chaleureusement. Lorsque les portes de l'ascenseur se referment sur lui, je peux enfin exploser de joie. Tous mes collègues m'applaudissent, je suis surpris et rougit aussitôt, même Monsieur Parker à fait le déplacement depuis son bureau pour venir me féliciter.

 -Bon travail Moore ! Nous organisons un petit buffet en votre honneur dans la salle de réunion.

-Merci Monsieur !

 Je suis sur un petit nuage, et je reste rêveuse toute la journée. Lucie n'a pas arrêter de me texter ne cessant de me féliciter. Même mes parents qui sont actuellement dans leur maison secondaire à New-York, ont pris un peu de leur temps pour m'appeler.

 -Mon petit chaton est un requin, s'écria mon père avec fierté.

Mon père était dans la finance et a fait la fierté de son entreprise. Nous n'avons jamais manqué de rien, c'est grâce à cela que j'ai pu intégrer de grandes écoles et voyager dans le monde entier.

 -Ma chérie nous sommes si fiers de toi, dis ma mère d'un ton enjoué.

-Merci, les vacances se passent bien ? Melinda va bien ?

-Elles sont parfaites, oui elle est très fatiguée, nous te laissons nous devons la rejoindre nous te rappelons, on t'aime.

-Moi aussi

 Cela m'a fait du bien de les entendre, deux semaines qu'ils sont partis. Que le temps est long sans eux. Ils sont venus porter secours à ma sœur aînée Melinda qui va accouchée sous peu, je dois les rejoindre samedi. Il est dix huit heures lorsque je me rends avec Lucie en salle de réunion. Tout le monde est là, et des applaudissements retentissent lorsque je fais mon entrée. D'un pas assuré je m'avance vers Monsieur Parker qui me tend une coupe de champagne.

 -Levons tous nos verres à Mademoiselle Moore, grâce à elle nous gardons tous nos emplois, déclare-t-il en rigolant.

 C'est la première fois que je le vois rire aux éclats comme cela, on se demande bien pourquoi. Nous discutons de tout et de rien avec mes différents collègues. Je suis en pleine discussions avec Éric le directeur des ressources humaines, lorsque j'entends une voix familière qui s'élève derrière moi.

 -Je croyais que vous deviez me tenir au courant Mademoiselle Moore ?

 Confuse je sens ma respiration qui est prise de cours, je me retourne doucement pour faire face, à ce beau jeune homme d'une trentaine d'années. Il me regarde avec un sourire en coin, les yeux qui ne se détournent pas des miens, et me tend alors une coupe de champagne…

 -Félicitations Mademoiselle Moore…, s'adressant à moi d’une voix sensuelle.

-Merci Monsieur.

 Oh mon dieu je vais fondre. En prenant ma coupe nos doigts s’effleurent, un frisson envahit mon corps.

 -Quel est votre secret ?

-Que voulez-vous dire, murmurais-je.

-Comment avez-vous fait signer Monsieur Walker, lui qui est si complexe et peu conciliant.

-Et bien… Juste énormément de travail…

-Et un pouvoir de persuasion très efficace je suppose ! s'exclame-t-il en souriant.

 Je ne peux m’empêcher de rigoler à sa dernière remarque.

 -Oui sûrement Monsieur.

-J’étais sérieux en vous disant de me téléphoner lorsque vous signerez, rétorque-t-il d’une voix grave.

 Je ne sais que dire, faut-t-il m'excuser ou l'ignorer.

 -Je… euh… je suis vraiment désolée…

-Que diriez-vous de dîner en ma compagnie pour vous faire pardonner, disons vendredi soir ?

 Ais-je bien entendue Monsieur le PDG m’invite personnellement ? Faut dire aussi que je lui ai rapportée aujourd’hui un milliard d’euros ! Mais je ne suis pas de ces femmes qu'on achète, cet homme a toutes les femmes qu’il veut ce n’est sûrement pas un repas d’affaires ce dîner, soyons réalistes.

 -J’insiste vraiment Mademoiselle Moore !

-Monsieur permettez-moi d’insister aussi, mais je ne peux accepter votre invitation.

-Rassurez-vous ce n’est pas un…

 Je l’interromps sèchement comprenant ce qu’il allait dire…

 -Ce qui se passe après le travail n’est certainement pas lié au travail.

 L’air étonné, il ne reprend pas ma remarque et préfère en rire. 

-Vous êtes exceptionnelle Mademoiselle Moore, ricane-t-il.

-Contente que vous le remarquiez Monsieur !

-Mila, s’écrit Lucie.

 Merci tu me sauves, la conversation devenait embarrassante et surtout ambiguë. Je salue Monsieur Reynold’s et prends congés.

 -Ce soir on part au Latin's Café ? demande-t-elle enjouée.

-Plus mercredi je danse là-bas ce soir-là.

-Ok super.

 Nous nous dirigeons vers la sortie, mon regard se pose sur lui, sa manière de se tenir, sa gestuelle, sa façon de bouger ses lèvres, son élégance et son aisance, ce qui me fait fondre. Son regard se pose tout à coup sur moi, c’est la première fois que quelqu’un me fait rougir ainsi.

 Il est vingt heures trente lorsque je sors de la salle de sport en sueur, Lucie a bien fait de me ramener ici, j’avais complètement abandonnée depuis plus de deux semaines. Je sens que mon corps revit.

La nuit fut reposante et je suis d’attaque, à l’idée de savoir que c’est ma dernière semaine avant les vacances, enfin à partir de lundi soir quand j’aurai eu mon rendez-vous professionnel. J’enfile une petite robe d’été Stella McCartney noire, cache cœur devant ,recouverte d’une petite dentelle qui met en valeur mon décolleté sans paraître vulgaire. Elle laisse entrevoir mon dos et mes jambes, avec une coupe en cascade qui arrive à la limite de mes genoux. Une veste assortie, un maquillage léger et frais, un chignon exécuter parfaitement. Je chausse mes talons de couleur blanc Nicholas Kirkwood, et prends mon sac Céline de la même couleur, et m'empresse de quitter mon appartement pour rejoindre Lucie.

 -Alors avec Monsieur Le PDG sa se bécote on dirait ?

-Tu rêves Lucie ! Dis-je sur un ton sarcastique. Il faut qu’il comprenne que je ne suis pas une de ces petites poules qui accourent parce qu’il est riche ou beau, j’ai tout ce qu’il me faut !

-Oh oui, acquiesce-t-elle en montrant ma voiture. Il te manque juste un mec, c’est tout !

-NON, je suis très bien toute seule, indépendante, une vie sans problèmes.

-Sans sexe aussi !

-Oui mais pour l’instant ça me va !

-Comme tu veux !

 La pile de boulot que j’ai encore me fait froid dans le dos. Encore quelques jours et je pourrai enfin soufflée. Un an que je n’ai pas pris un jour de congés. Je n’arrête pas entre les rendez-vous, les nouveaux stagiaires, les mails, les dossiers à montés ma tête va exploser. Il est midi lorsque je décide enfin à sortir de mon bureau, je dois rejoindre Lucie pour déjeuner à la cafétéria.

 -Alya je vais manger à la cafétéria avec Lucie si y a un problème appelez-moi !

 Je m’avance contente de pouvoir enfin soufflée, et appelle l’ascenseur mais Alya me stoppe dans cet élan positif.

 -Mais Mademoiselle vous avez un déjeuner d’affaires aujourd’hui !

-Comment ça un déjeuner d’affaires ? Dis-je surprise, depuis quand et avec qui ?

-Avec moi !

 Je me retourne, surprise, étonnée, mon corps frémit, mon sang commence à bouillir, mon cerveau est en train d’explosé, mon cœur bat la chamade je sais qu’à ce moment-là mon après-midi sera longue, très longue.

 

 
 
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