Titre : Lily Potter et la maison de Salazar

Série : Liés

Auteur : Baddy (c'est mooouah !!)

Disclaimer : Tout est à JK Rowling. L'univers, les personnages.. Tout sauf le scénario qui est à mooouah :D

Résumé : Lily Potter est une jeune socière comme les autres. Avec une vie ordinaire, des parents ordianaires, une famille ordinaire... Comme ses frères et ses cousins, elle entrera bientôt à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande Bretagne, et comme eux au même âge, elle en est impatiente. Comme tout le monde, elle a des hauts, des bas, des amis, des ennemis (dans cette catégorie il y a justement le meilleur ami de son frère Albus. Ce grand blond dont on ne citera pas le nom...), et comme tout le monde elle a ses certitudes et ses craintes. Alors oui, Lily Potter est une jeune fille comme les autres. Du moins, c'est ce qu'elle croyais... Lily va bientôt découvrir que la vie de ses parents et de ses oncles n'a pas toujours été aussi banale que ce qu'ils veulent laisser croire... Et ce n'est pas tout ! La jeune fille va bientôt découvrir que le passé de ses parents n'est pas la seule chose que ces derniers tentent de lui cacher... Alors ? Lily parviendra t-elle à percer le mystère qui entoure sa naissance ?

Personnages principaux : Lily L. Potter / Scorpius H. Malefoy

Note de l'auteur : Voici le suivant !! Encore merci à Marielapetite pour sa review ! Bonne lecture mes bouilles de Voldemort ;)

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Chapitre IV : La lettre

Lily espérait qu'il n'en finirait jamais de ce beau soleil, de ces fous rires, de ces matchs de Quiddich … Mais cela passait si vite, que sans que la rousse n'ai eu le temps de s'en rendre compte, le mois de juillet avait déjà filé ! Le moi d'août était donc arrivé, amenant avec lui une chaleur plus pesante et plus insupportable encore.

Lily ouvrit les yeux et jeta, pour la vingtième fois au moins, un regard vain vers son réveil. Déçue, elle poussa un long soupir, et referma les paupières. Il n'était que six heures du matin, et encore trop tôt pour que se lever. Contrariée, la jeune fille remua légèrement dans ses draps imbibés de sueur, dans l'espoir vain d'y trouver un peu de fraîcheur, puis s'immobilisa de nouveau et rouvrit les yeux.

Autour d'elle, la chambre minuscule dont elle avait héritée, n'aurait pas put être plus encombrée. Des chaussettes jonchaient au sol, abandonnées depuis plusieurs semaines, comme parsemées ici et là dans un fouillis tel qu'il était difficile de poser le pied au sol sans trébucher. Des piles de livres, de bandes dessinés et de journaux dont on voyait remuer avec animation les images traînaient dans tous les coins de la pièce, et le minuscule bureau qu'on avait réussi à coincer entre deux armoires était si encombré, qu'on en distinguait à peine le bois. A travers les rideaux d'une petite fenêtre encastrée dans un mur de briques, on pouvait voir filtrer les premières lueurs du jour. Un des rayons venait éclairer la quatrième de couverture d'un des nombreux volumes amoncelés sur le bureau. Sur un fond de couleur pourpre, on y voyait une jeune femme d'une trentaine d'année, les cheveux en broussaille, serrant contre elle un petit livre rouge. Elle affichait un large sourire, et adressait des signes de la mains à des interlocuteurs invisibles. Sous la photo, on pouvait lire la note « Hermione Weasley-Granger, auteur de ''L'histoire moderne de Poudlard'' ».

Lily remua à nouveau dans son lit. Ses draps lui collaient à la peau, et elle se sentait fiévreuse. Dans un accès de colère, elle arracha les couvertures de sa couche, et les jeta à travers la pièce, accentuant encore un peu plus le bazar ambiant. Mais même comme ça, la jeune n'arrivait toujours pas à trouver l'air plus frais. A bout, elle décida de se lever et probablement pour la première fois, d'aller préparer elle même son petit déjeuné. Elle sortie donc de son lit, attrapa au passage son ''Histoire moderne de Poudlard'' et entreprit de descendre les nombreux escaliers qui la séparaient de la cuisine.

Quand elle fut arrivée au pallier du deuxième étage, la jeune fille se prit les pieds dans un tapis, et dévala les derniers escaliers beaucoup plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité. Beuglant encore contre les vieilles carpettes usagées et les marches beaucoup trop durs pour sa pauvre tête, la rousse se remit péniblement debout. Quand elle fut à nouveau sur ses deux pieds, elle jeta un regard circulaire autour d'elle. Depuis onze ans qu'elle venait passer ses vacances dans cette maison, cette pièce n'avait pas changé. C'était toujours la même petite cuisine douillette dans laquelle elle avait fait ses premiers pas. Dans le fond de la pièce, on voyait une grande cheminée sur laquelle était posé une petite boîte contenant de la poudre de cheminette. Juste à coté étaient entreposés de nombreux livres ménagés, dont l'auteur était totalement inconnu à quiconque d'autre que la grand mère de Lily, qui lui vouait un véritable culte - quelques chose comme Guldenrol Lochtare -. A l'autre bout de la pièce se tenaient les fourneaux. Bien que très ancien et très sales, il s'en dégageait généralement de bonnes odeurs de cuisines qui mettaient l'eau à la bouche. Enfin, trônait au centre de la pièce une table de bois brut entourée de plusieurs chaises tout aussi rudimentaires. Lily se dirigea vers celle-ci et y posa son livre qu'elle tenait encore fermement, malgré sa chute, et partit préparer ses pancakes.

Au bout d'une petite demi-heure, son petit déjeuné était prêt. Lily, quant à elle, était échevelée. Elle avait un peu de pâte à pancakes au bout du nez, et sa crinière rousse, très semblable à celle de sa mère, était parsemée de farine. Elle était malgré tout assez contente d'elle, et affichait un large sourire. Elle posa une assiette pleine de pancakes sur la table, s'y assit, et en déchira un à pleines dents. Une minute plus tard, elle en prit un deuxième, se versa un verre de jus de citrouille, et ouvrit ''L'histoire moderne de Poudlard'' devant elle. Depuis qu'on lui avait offert ce livre le jour de son anniversaire, elle prenait grand plaisir à s'y plonger et à s'y replonger sans cesse, comme pour s'imprégner des moindres petits détails qui pouvaient la rapprocher de l'école légendaire qui la fascinait tant.

Cela faisait bien dix minutes que Lily lisait, ou peut être même une heure - elle même n'en avait aucune idée, comme toujours lorsqu'elle se plongeait dans ce livre - quand la jeune fille fut soudain ramenée à la réalité par un claquement sec au carreau. Lily releva la tête, et vit Bubo, le hibou de ses grands parents, qui donnait des coup de bec sur la vitre, le courrier accroché à l'une de ses pattes. Irritée de devoir interrompre sa lecture pour le volatile, la rousse se leva d'un bond, se dirigea furieusement vers la fenêtre, et l'ouvrit d'un geste brusque pour laisser entrer le hibou. Aussitôt à l'intérieur, celui-ci alla se poser sur la table, en renversant au passage le pichet de jus de citrouille, et en prenant bien soin de piétiner le pancake que la jeune fille venait d'entamer. Lily jeta un regard noir au hibou. Celui-ci la détestait depuis le premier jour, et aimait à le lui rappeler de temps à autres. Le jour de leur rencontre, Lily avait à peine cinq ans. Elle avait alors tenté de l’attraper pour lui arracher les plumes une à une, et le volatile devait en garder un souvenir cuisant, car depuis, il faisait tout ce qu'il pouvait pour lui être le plus désagréable possible.

Bubo était à présent posé bien droit sur la table, et tendait la patte comme si de rien n'était. Lily s’avança vers lui à pas feutrés, comme si elle avait peur qu'il bondisse tout à coup sur elle pour l'attaquer, et détacha précautionneusement les lettres de sa patte. Immédiatement après, le hibou s'envola, et alla se percher en haut d'une armoire. Lily lui jeta un dernier regard méfiant, puis recentra son attention sur le courrier qu'elle tenait encore à la main. Il y avait l'exemplaire du jour de la Gazette du sorcier, quelques prospectus sur les soldes du rayon chaudron, l'hebdomadaire de recettes de sa grand-mère … en somme rien de bien intéressant. Elle s'apprêtait à poser la pile sur la table pour se replonger dans son livre, lorsqu'elle aperçut un petit bout d'enveloppe parcheminée qui dépassait du lot. Le rythme de son cœur accéléra soudainement. Osant à peine y croire, elle l'attrapa d'une main tremblante. Ce ne fut que lorsqu'elle l'eut sous les yeux, qu'elle put admettre que ce qu'elle tenait entre ses mains était bel et bien une lettre de Poudlard. Le sceau, l'insigne … Tout était là. La rousse posa la lettre sur la table, et attrapa d'un geste vif le paquet de courrier restant. Quelques secondes plus tard, elle en avait trouvé cinq autres.

Ne se préoccupant plus de l'heure, Lily courut jusqu'à l’escalier, et sonna la cloche. Une minute plus tard, toute la famille était réunie dans la cuisine qui paraissait encore plus minuscule qu'à l'ordinaire avec ces vingt-six personnes entassées à l'intérieur. Tout le monde avait l'air très fatigué, et passablement irrité d'avoir été si brusquement tiré du lit. N'y accordant aucune importance, Lily s'écria d'un ton où perçait son excitation :

- Elles sont arrivées !

Un silence étonné tenue lieu de toute réponse. Ce fut Ginny qui le rompit en demandant :

- De quoi est-ce que tu parles Lily ? Qu'est ce qui est arrivé ?

- Mais les lettres ! Les lettres de Poudlard !, s'exclama la rousse, exaspérée par leur lenteur d'esprit.

Un large sourire se dessina alors sur le visage de Hugo, tandis que tous les autres fronçaient les sourcils.

- Et c'est pour ça que tu nous a réveillés ?, s’époumona James, incrédule.

Un murmure d’approbation parcourut la salle, ce qui eu pour effet de donner au jeune garçon un air suffisance, proche de la condescendance.

- Euh … Oui …, balbutia Lily sans comprendre leur contrariété.

- Et bien moi je retourne me coucher !, lança furieusement James en posant le pied sur la première marche de l'escalier.

Il fut suivit par une vingtaine de personnes, dans un grondement de protestations, et bientôt il ne resta plus dans la pièce que Lily et Hugo qui avaient tout deux l'air surexcités, les grands parents, Harry, Ginny, Hermione, et … Ron qui essayait de remonter discrètement l’escalier, dans l'espoir vain de retourner se coucher sans s'attirer les foudres de sa femme.

- Ron !, s'écria celle-ci, ses yeux jetant des éclairs.

- Quoi ?, demanda-t-il d'une voix pâteuse. Il peut très bien l'ouvrir tout seul sa lettre ! Il n'a pas besoin de moi !

Hermione lui lança un regard plein de reproche, et résolut, Ron descendit à contre cœur les marches qu'il venait de gravir, en marmonnant pour lui même quelques vaines paroles incompréhensibles et indignées.

Lorsqu'il eu rejoint les autres au milieu de la pièce, Lily et Hugo avaient déjà ouvert leur lettre, et les lisaient silencieusement, des étoiles pleins les yeux, sous le regard attendrit de leurs parents et grands-parents.

Lily osait à peine y croire. Elle tenait entre ses mains le document qui certifiait son inscription à Poudlard. Celui qui certifiait par la même qu'elle n'était pas une cracmole. Et celui même, pensa-t-elle furtivement, qui certifiait qu'elle reverrait bientôt Scorpius. A cette pensée, la rousse sentie ses joues s'empourprer, et un étrange sentiment de culpabilité l'envahie. Pour dissimuler son trouble, la jeune fille se replongea dans la lecture de sa lettre qu'elle avait pourtant déjà parcourue de nombreuses fois.

Chère Miss Potter, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez été choisie pour suivre vos études dans le collège de sorcellerie Poudlard. La rentrée étant fixée au 1er Septembre, je vous demanderai de bien vouloir vous munir pour cette date des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité dont vous trouverez la liste ci-jointe.Vous devrez également vous présenter sur le quai 93/4 de la gare King's Cross, à onze heures précises ce même jour.

Veillez croire chère Miss Potter, en l'expression de mes sentiments distingués.

Neville Londubat,

Directeur Adjoint

Lily sentie alors plus qu'elle ne vit, son père se pencher au dessus de son épaule. Après quelques secondes de lecture silencieuse, il se redressa brusquement, se tourna vers son meilleur ami, et s'exclama d'une voix un peu amusée :

- Ron ! Devines qui a été promue au poste de directeur adjoint cette année ?

Celui-ci laissa échapper un long bâillement avant répondre d'une voix toujours aussi ensommeillée :

- Aucunes idée … Qu'est ce que ça peut bien me faire de toute façon, ajouta-t-il dans un murmure parfaitement audible.

Nullement affecté par la mauvaise humeur de son ami, Harry lança théâtralement :

- Nevilles !

- C'est vrai ?, s'écrièrent Hermione et Ginny d'une même voix.

- Oui ! C'est marqué juste là !, assura Harry avec un large sourire.

Ginny se tourna vers Hugo, lui arracha sa lettre des mains, et se mit à la lire à toute vitesse.

- C'est pourtant vrai !, souffla-t-elle.

- Qui l'eut crut !, lança Hermione d'une voix un peu amusée. Nevilles directeur adjoint … Je n'en reviens toujours pas !

- Je ne vois pas ce qu'il y a de si étonnant, remarqua Lily. Nevilles est quelqu'un de très bien, et d'après ce que m'a dit Rose, c'est un très bon prof !

- C'est normal que tu dises ça, répondit Ron, que la nouvelle semblait avoir quelques peu réveillé. Tu ne le connais pas comme nous.

- Non pas que ce soit quelqu'un de méchant, ajouta la grand-mère en réponse aux regard interrogateurs des deux enfants. Nevilles a toujours été quelqu'un de très gentil. Mais au collège, il était … comment dire …

- Lunatique ?

- Étourdi ?

- Distrait ?

- Tête en l'air ?

- Mais c'est lui qui a été choisi, et nous sommes tous très contents pour lui, conclut le grand-père avec un sourire amusé.

- Oui c'est vrai !, approuva Hermione. Ron, tu me rappellera de lui envoyer un hibou pour le féliciter, ajouta-t-elle à l'adresse de son mari.

Celui-ci acquiesça d'un signe de tête, puis se laissa tomber sur la chaise la plus proche.

- On a beau dire, le mariage ça change un homme … Je trouve que depuis qu'il a épousé Hannah, il est de plus en plus … responsable …, dit-il avec un air presque dégoûté.

- Rassure toi Ron, ça n'a pas le même effet sur tous les hommes … , souffla Ginny en échangeant un regard entendu avec Hermione. Il y en a encore des pour oublier leur anniversaire de mariage par exemple !, lança-t-elle en foudroyant Harry du regard. Mais je ne vise personne !, s'empressa-t-elle d'ajouter en échangeant un regard amusé avec sa belle-sœur.

- Il y en a même des qui sont toujours incapables de se souvenir de la date d'anniversaire de leur propre fille !, s'exclama Hermione avec un regard noir pour Ron. Si si je te jure !, ajouta-t-elle à l'adresse de Ginny qui avait prit un air faussement étonné.

Harry et Ron échangèrent un regard inquiet, et estimèrent qu'il était temps de changer de sujet, avant que la situation ne dégénère

- Sinon Lily, je suppose que tu as reçu ta liste de fournitures ?, lança nonchalamment Harry.

La jeune fille plongea la main dans son enveloppe, et en ressorti un long parchemin. Elle l'approcha un peu de la faible source de lumière qui éclairait tant bien que mal la minuscule cuisine, et lut à haute voix :

Collège de Poudlard – École de Sorcellerie

Uniforme :
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Un chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
4) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels :
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le Livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette
Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac
Magie théorique, de Adalbert Lasornette
La métamorphose et ses dérivés, de  Laurent Tedope
Les plantes magiques les plus courantes, de Jean G. Planté
Potions et philtres magiques de base, de Agrus Beauchaudron
Les créatures fantastiques : les comprendre, s'en occuper, de Pierre Gerite
Défense magique appliquée et son usage contre les forces du Mal, de Damien C. F. Maurintier

Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.

- Très bien, murmura la grand-mère, plus pour elle même que pour les personnes présentes dans la pièce. Mais si toutes les listes sont aussi chargées que celle-ci, il nous faudra au moins une demi-journée sur le Chemin de Traverses pour tout acheter ... Nous irons cette après-midi, décida-t-elle en élevant un peu la voix pour que tout le monde puisse l'entendre. Cela convient à tous ?

Lily et les autres acquiescèrent, et peu à peu la famille se dispersa, chacun retournant à ses occupations (ou plus précisément à son lit!).

Lily, quant à elle, remonta dans sa chambre pour lire au calme. Tandis qu'elle montait les marches, elle se réjouissait de la journée qu'elle allait passer. La promesse d'une après-midi entière sur le Chemin de Traverses, on n'en a pas tous les jours non ?

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A demain pour le chapitre 5 !! :D