Titre : Lily Potter et la maison de Salazar

Série : Liés

Auteur : Baddy (c'est mooouah !!)

Disclaimer : Tout est à JK Rowling. L'univers, les personnages.. Tout sauf le scénario qui est à mooouah :D

Résumé : Lily Potter est une jeune socière comme les autres. Avec une vie ordinaire, des parents ordianaires, une famille ordinaire... Comme ses frères et ses cousins, elle entrera bientôt à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande Bretagne, et comme eux au même âge, elle en est impatiente. Comme tout le monde, elle a des hauts, des bas, des amis, des ennemis (dans cette catégorie il y a justement le meilleur ami de son frère Albus. Ce grand blond dont on ne citera pas le nom...), et comme tout le monde elle a ses certitudes et ses craintes. Alors oui, Lily Potter est une jeune fille comme les autres. Du moins, c'est ce qu'elle croyais... Lily va bientôt découvrir que la vie de ses parents et de ses oncles n'a pas toujours été aussi banale que ce qu'ils veulent laisser croire... Et ce n'est pas tout ! La jeune fille va bientôt découvrir que le passé de ses parents n'est pas la seule chose que ces derniers tentent de lui cacher... Alors ? Lily parviendra t-elle à percer le mystère qui entoure sa naissance ?

Personnages principaux : Lily L. Potter / Scorpius H. Malefoy

Note de l'auteur : Bonjouuur tout le monde !! Merci beaucoup pour vos review !! Voici la suite (avec deux jour de retard :/), J'espère que ça vous plaira!! Bonne lecture mes licornes bleue à pois jaunes (oui, parfaitement!!!)

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Chapitre 5 : Le Chemain de Traverses

La nouvelle de la sortie de l'après-midi s'était répandue si vite, qu'à tout juste onze heure du matin, il ne se trouvait plus une seule personne qui ne soit pas au courant. Bien sur, elle n'avait pas suscité grand enthousiasme chez les plus grand qui commençaient à se lasser d'aller chaque année sur le Chemin de Traverse, mais les plus jeunes, et tout particulièrement la petite Molly qui allait s'y rendre pour la première fois, étaient surexcités  !

Lily quant à elle ne tenait plus en place  ! Vers dix heure et demi du matin, elle était descendue dans la cuisine, où elle avait trouvé sa grand-mère occupée à préparer le repas en écoutant la radio à ondes magiques. Elle avait tout d'abord essayé de l'aider, mais s'était vite rendue compte que dans son état d’excitation, il valait mieux qu'elle s'en abstienne … Elle s'était alors assise sur une des chaise de bois brut de la cuisine, et cela faisait presque une demi heure qu'elle tournait en rond incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Elle jetait sans cesse des regards impatients à l'horloge de la cuisine, avant de se souvenir que celle-ci ne donnait même pas l'heure. Elle se renfrognait alors encore un peu plus, et ruminait de plus bel. Pour une raison qui échappait à la jeune fille , le temps semblait s'écouler deux fois plus lentement qu'à l'accoutumée  !

Mais au bout d'une heure passée ainsi, sa grand-mère, exaspérée, et lassée de l'entendre ainsi se plaindre posa sa baguette sur un plan de travail, se tourna vers Lily, et posa les mains sur les hanches avant de s'écrier :

- Bon Lily ce n'est pas bientôt fini  ?!!

La jeune fille sursauta, et s’arrêta alors en plein milieu de la petite cuisine encombrée. Surprise, elle lança un regard interrogateurs à sa grand-mère.

- Sort  ! Va dans le jardin  ! Occupe-toi  ! Mais ne reste pas plantée là à attendre que le temps passe  ! Tiens, tu n'as qu'à aller dégnomer le jardin  ! Ça t'occupera  !

Non  ?, ajouta-t-elle, un instant plus tard en réponse au regard noir de la jeune fille. Alors je te conseil de vite trouver quelque chose à faire si tu ne veux pas que je m'en charge  !

Lily resta un instant figée sur place, prête à répliquer, mais elle se ravisa juste à temps, et résignée, se dirigea à grands pas vers l'escalier en marmonnant quelques paroles vaines et incompréhensibles.

Elle en gravit les marches une à une en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir trouver à faire pendant une heure et demi  ; et quatre étages et autant d'escaliers plus tard, elle se retrouva devant la porte de sa chambre. Hors d'elle, elle donna un coup de pied furieux dans le panneau de bois brut,

traversa la pièce à grands pas en écrasant au passage les piles de linge sale qui lui barraient la route, puis se laissa lascivement tomber sur le lit, et ferma les yeux.

La lumière qui traversait l'unique fenêtre de la chambre pour venir éclairer ses paupières d'un jaune pâle l’apaisait quelques peu … Elle devait se calmer. Il le fallait. C'était toujours dans ces accès de colère que les pires choses arrivaient. Des choses auxquelles la jeune fille ne voulait plus penser. Des événements qu'elle aurait voulu effacer à tout jamais de sa mémoire … Mais elle n'y pouvait rien … Depuis qu'elle était toute petite, Lily était fréquemment en proie à ces forts accès de colère, de véritables crises durant lesquelles elle ne contrôlait plus rien. C'était dans ces moments que toute la magie qu'elle accumulait en elle ressortait avec une force et une violence qu'elle ne pouvait pas maîtriser. Plusieurs fois ses parents l'avaient emmenée à St Mangouste pour diagnostiquer une quelconque pathologie, mais à chaque fois, les médicomages arrivaient à cette même conclusion  : cela ne pouvait être dut qu'à un traumatisme, ou un choc magique particulièrement fort lié à sa petite enfance. Et comme toujours quand ils disaient cela, ses parents échangeaient un regard grave, et évitaient de l’amener à St Mangouste pendant plusieurs mois, jusqu'à ce que ses crises redeviennent absolument incontrôlables.

Mais ce qui torturait le plus la jeune fille, c'était que lorsqu'elle essayait d'aborder le sujet avec ses parents, ceux-ci s'arrangeaient toujours pour détourner la conversation, ou lui disaient simplement que c'était une histoire compliquée et qu'ils ne voulaient pas l’embêter avec ça. Et la jeune fille savait bien que lorsqu’ils disaient cela, il ne servait à rien d'essayer de leur arracher ne serait-ce qu'un mot de plus. Pourtant elle aurait tellement voulu savoir … Tellement ...

Soudain, la jeune fille qui se sentait sombrer peu à peu dans un sommeil agité fut brutalement ramenée à elle par un claquement de porte et des reniflements sonores. La rousse sursauta, et se redressa en faisant grincer le sommier. Devant elle se tenait la petite Molly, le visage trempé, et les yeux rougis par les larmes qui coulaient sur ses joues.

Bien que soulagée que ce ne soit que sa petite cousine, Lily ne put s'empêcher de pousser un soupir exaspéré. Qu'avait-elle encore à pleurer comme ça  ? Mais malgré tout, la jeune fille décida d'essayer de ne pas se montrer trop désagréable. Après tout ce n'était pas la faute de Molly si ses parents ne voulaient rien lui dire.

- Qu'est-ce qu'il y a ma puce  ?, demanda-t-elle d'une voix qu'elle espérait compatissante.

Molly essuya une grosse larme qui coulait sur sa joue avec un coin du vieux bout de tissue crasseux qu'elle traînait toujours derrière elle – ce qui arracha une grimasse à sa cousine – avant de répondre entre deux sanglots  :

- C'est Albus … il avait promit de … de jouer avec moi aujourd'hui … mais là il dit … il dit dit qu'il a mieux à faire … que de … que de s'occuper d'une mioche  !!!

Ses lèvres se remirent alors à trembler, et elle fondit à nouveau en larmes.

- Oh  ! Pleurs pas ma chérie  ! Je suis sûre qu'il ne le pensait pas vraiment  ! Si tu veux on peut aller le voir toutes les deux  !

- Oh oui s'il te plaît Lily  !, s'exclama la petite, un grand sourire s'affichant sur son visage encore ruisselant de larmes. S'il te plaît viens avec moi  !

Bien sur, la jeune fille n'avait pas la moindre envie d'aller discuter avec son frère de la façon dont il convenait de traiter Molly -d'autant plus qu'elle même était loin d'être exemplaire sur ce point-, mais elle se dit que cela valait toujours mieux que d'attendre le repas allongée sur son lit, avec ses idées noires pour seule compagnie. C'est donc à contre cœur qu'elle suivit sa cousine jusqu'à la chambre d'Albus.

Une fois arrivée devant la grande porte de bois verni qui la séparait encore de celui-ci, Lily prit une grande inspiration, se préparant à la longue dispute qui allait suivre, et à laquelle elle n'avait absolument pas envie de prendre part, puis l'ouvrit d'un grand geste.

- Albus, je …

Mais elle fut stoppée net dans son élan, comme paralysée. Devant elle, presque allongé sur le lit, un grand blond la regardait d'un air amusé, et affichait un sourire goguenard. A un mètre de lui Albus était assis sur sa chaise de bureau, l'air septique. La rousse resta figée sur le seuil de la porte, se sentant devenir écarlate, et incapable du moindre mouvement. Lily mit quelques instant à reprendre ses esprits et à prendre conscience qu'elle devait avoir l'air absolument ridicule, plantée là, la bouche ouverte. Elle réussit alors à esquisser un pas en arrière, et en se maudissant intérieurement, elle claqua la porte à en faire trembler les murs.

- Ben alors tu lui dis rien à Albus  ?, demanda la petite Molly en tirant sur un pan du t-shirt de sa cousine, dans une vaine tentative pour la sortir de sa soudaine léthargie.

Voyant que Lily ne réagissait pas, elle se remit à pleurer de plus bel, en frappant des pieds sur le sol.

- Je veux que tu ailles dire à Albus de …

- Tais toi  !, souffla la jeune fille.

Molly était tellement surprise que quelqu'un ose lui tenir tête pendant une de ses crises de larmes qu'elle resta figée un instant, la bouche et les yeux grands ouverts. Stupéfaite.

Ce bref moment suffit à Lily pour entendre les grands éclats de rire provenant de la chambre de son frère. La jeune fille se sentit devenir encore plus écarlate qu'elle ne l'était déjà.

- Allez viens, on s'en va, glissa-t-elle à sa cousine avant de s’accroupir pour la porter.

- Mais pourquoi on s'en va  ?, demanda la petite.

- Parce que, répondit simplement Lily.

- Mais, mais …

- Chut, souffla la jeune fille. Ne t'inquiètes pas, on va jouer toutes les deux. Albus est … occupé.

- Occupé à quoi  ?, s'enquit la fillette.

- Chut …

Elle s'éloignèrent toutes deux à grands pas, tandis qu'au bout du couloir, les éclats de rire reprenaient de plus bel. Lily accéléra alors le pas, et regagna sa chambre en quelques minutes. Après avoir poussé la porte, elle posa sa cousine à terre, et entreprit de fouiller le bric à brac poussé dans un coin de la pièce pour retrouver son vieux balai-jouet. Une fois qu'elle eu remis la main dessus, elle le tendit à la fillette qui l'enfourcha aussitôt, puis alla s'asseoir sur son lit.

Elle regardait la petite passer et repasser devant elle, volant à un mètre du sol, mais sans trop la voir.

La fillette s'amusait beaucoup, et riait aux éclats, mais Lily l'entendait à peine. La jeune fille était perdue dans ses pensées … Elle repensait à ce qu'elle avait vu dans la chambre de son frère …

Pourquoi fallait-il que Malefoy vienne toujours manger au Terrier  ? Pourquoi fallait-il qu'il soit devenue le meilleur ami d'Albus  ? Pourquoi fallait-il qu'elle se rende toujours ridicule lorsqu'il était dans les parages  ?

Enfin ça …, pensa-t-elle avec un léger sourire, ça ne lui était pas exclusivement réservé  ! Lily avait le don de se mettre régulièrement dans des situations embarrassantes  !

Et puis sans compter que si Rose le voyait, elle aborderait sûrement à nouveau le sujet avec Lily, et que cette fois, elle ne pourrait plus esquiver  ! Non … Décidément, la rousse ne pouvait vraiment pas le supporter ce Malefoy  !

Une fois le repas terminé, tout le monde se regroupa devant la cheminé de la cuisine. Lily était vraiment impatiente  !

Sa mère s'approcha de l'âtre, et pris sur le rebord de la cheminée un petit sac plein à ra-bort d'une fine poudre argentée. Elle en lança une pincée dans les flammes. Dans une sorte de grondement, celles-ci se mirent alors à grandir jusqu'à attendre plus de deux mètres de haut, et prirent une teinte vert émeraude.

- Alors  ? Qui veux y aller en premier  ?, demanda Ginny en se tournant vers l'assemblée.

Tout le monde eu un léger mouvement de recul. Apparemment personne n'avait très envie d'être le premier à prendre la poudre de cheminette  ! Et Lily les comprenait bien  ! Elle même avait toujours détesté les voyages par cheminée  !

- Bon, dans ce cas, reprit Ginny, j'y vais ...

Elle prit une bonne poignée de poudre scintillante, puis tendit le sac à son mari. Elle entra ensuite dans la cheminée, et jeta la poudre de cheminette dans le feu en disant d'une voix forte et distincte : «  Chemin de Traverses !  »

Et elle disparue. Ce fut ensuite au tour de James, d'Albus, de Rose, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il ne reste plus dans la pièce que Lily et son père.

- Toi d'abord ma chérie, dit Harry en la poussant légèrement vers la cheminée.

Lily s'avança et entra d'un pas hésitant dans l'âtre où les flammes dansaient toujours. Celles-ci ne brûlaient pas mais procuraient au contraire une agréable sensation de chaleur. La rousse tendit le bras pour prendre une poignée de poudre dans le sachet que tenait encore son père et la jeta dans le feu en indiquant haut et fort sa destination.

La jeune fille fut alors propulsée à toute vitesse. Elle avait l'impression d'être aspirée par un tourbillon géant. Elle essayait de rester droite, les bras le long du corps, et tentait de ne pas avalait trop de suie. Ah ça il n'y avait pas de doutes, Lily détestait les voyages par cheminée  ! Elle se sentait tourner sur elle même, et un grondement assourdissant lui vrillait les oreilles. Les flammes qui dansaient toujours devant ses yeux lui donnaient le tournis, et elle commençait à avoir mal au cœur ... De temps à autres, elle apercevait autour d'elle d'autres âtres de cheminée. Ils se faisaient de plus en plus nombreux. Lorsqu'ils eurent atteint un nombre tel qu'il lui était devenue impossible de les compter, Lily se sentit ralentir, et se dirigea vers l'un deux, pour enfin atterrir dans la cheminée du Chaudron Baveur.

Soulagée que cet enfer soit enfin terminé, la rousse sortit de l'âtre, encore toute tremblante et couverte de suie, et regarda autour d'elle. Les autres étaient également arrivés. Certains avaient même prie une chaise, et attendaient le reste de la famille en silence. La plupart d'entre eux étaient très pâles et semblaient sur le point de vomir. Apparemment Lily n'était pas la seule à ne pas très bien supportée les voyages par cheminées ...

L'auberge était bondé de monde  ! A une table, on pouvait voir deux petites sorcières potelées discutant avec animation de la nouvelle mode sur les chapeaux pointus. A une autre, un homme encagoulé fixait avec insistance un petit groupes de vélanes entourées de tous les autres hommes présents dans la salle. Un peu plus loin, Lily crut même apercevoir quelques harpies. Quant à Tom, le vieux barman, il était comme à son habitude derrière son comptoir, et essayé tant bien que mal d'expliquer à un vampire qu'il n'était plus autorisé à vendre du sang humain.

Quand Harry mit à son tour le pied hors de la cheminée, le groupe se dirigea vers la porte et sortie du pub. Une fois au dehors, ils se retrouvèrent enfin sur le Chemin de Traverses  ! Lily y était déjà venue étant petite, mais elle ne s'était jamais vraiment rendue compte à quel point cet endroit était beau  ! Devant elle serpentait une rue pavée qui s'étendait jusqu'à perte de vue, et autour d'elle s'alignaient diverses boutiques proposant des articles comme des chaudrons, des grimoires, ou encore des balais volants  ! La jeune fille n'avait qu'une hâte  : rentrer dans ces magasins et y dépenser les Gallions qu'elle gardait précieusement dans sa petite bourse de cuir  !

A côté d'elle, Hugo avait déjà sortit sa liste de fournitures. En regardant autour d'eux, Lily se rendit compte que tous les autres avaient disparu.

- Où sont-ils tous passés  ?, demanda-t-elle à Hugo, intriguée.

- Roses, James, Albus, et Scorpius sont chez Fleury et Bott. Victoire et Dominique sont parties sont parties s'acheter de nouvelles robes de sorcière. Papa est allé acheter nos chaudrons et nos nécessaires à potions, et Tonton Harry nos télescopes ainsi que nos manuels. Quant aux autres, ils sont tous à la boutique de farces et attrapes de l'oncle Georges.

Il avait dit tout ça sans même relever la tête de sa liste, et Lily s'empressa de sortir la sienne.

- Donc il ne nous reste plus qu'à nous occuper de l'uniforme et de la baguette magique, c'est bien ça  ?, demanda-t-elle après un instant.

- Oui, c'est ça, répondit Hugo en rangeant sa propre liste dans sa poche. Par quoi veux tu commencer  ?

- Par l'uniforme  ?, proposa la rousse. Ce serait peut être mieux d'attendre nos pères pour aller acheter nos baguettes.

Hugo acquiesça, et tout deux se dirigèrent vers une petite boutique dont l'enseigne indiquait  : «  Madame Guipure, prêt-à-poter pour mages et sorciers  ».

Quand Lily et Hugo poussèrent la porte de la boutique, ils furent immédiatement accueillis par une petite femme replète et souriante vêtue d'une élégante robe de sorcière bleue marine La rousse pensa qu'elle devait sûrement être Madame Guipure. A l'autre bout du magasin, la jeune fille aperçu ses deux cousines occupées à comparer des robes, et leur fit un signe de la main. Elle s’apprêter à les rejoindre quand la vendeuse leur demanda  :

- C'est pour Poudlard les enfants  ?

Avant même qu'ils n'aient eu le temps de répondre, elle s'écria  :

- Ne vous inquiétez pas j'ai tous ce qu'il vous faut  ! Allez, suivez moi dans l'arrière boutique, je vais vous faire essayer vos uniformes  !

Prise au dépourvu, Lily lança un regard un peu inquiet à Hugo qui avait l'air aussi perdu qu'elle. Celui-ci se contenta d'hausser les épaules, et tout deux suivirent la petite sorcière jusqu'au fond du magasin.

L'arrière boutique était encombrée de toute sorte de tissus, de vieilles robes de sorciers démodées qui devaient sûrement être là depuis un bout de temps, de robes d’occasion démodées ou rapiécées, et d'une bonne quantité de ciseaux, d'épingles à nourrices, et d'autres outils de couturières.

Madame Guipure s'empressa d'aller chercher deux tabourets dans un coin de la pièce, et demanda à Lily et Hugo de monter dessus. Elle s’éclipsa ensuite un instant et revint avec plusieurs robes de travail noires qu'elle posa sur un troisième tabouret. Elle en attrapa deux, et demanda aux enfants de les enfiler, avant de commencer à épingler les ourlets pour les mettre à la bonne longueur.

Lily n'était pas très à l'aise, mais en regardant à côté d'elle, elle vit que ce n'était rien à côté de ce qu'endurait Hugo ! Il se tenait droit comme un piquet, serrait fort les mâchoires, et sursautait chaque fois que Madame Guipure plantait son épingle dans l'ourlet  ! Le tout aurait presque pu être comique si Lily n'avait pas eu pitié de son cousin qui avait une peur bleue des aiguilles  !

Lily n'aurait su dire combien de temps ils restèrent ainsi debout, dans un silence qui aurait presque été oppressant si Madame Guipure n'avait pas fredonné un air de Célestina Moldubec en repiquant l'ourlet. En tout cas, Lily n'était pas mécontente quand au bout d'un long moment, la vendeuse s'écria  :

- Et voilà les enfants, c'est terminé  !

Soulagés que ce soit enfin fini, ils sautèrent de leur tabouret, attrapèrent leur uniforme, et s'empressèrent d'aller les payer pour sortir au plus vite de la boutique.

Une fois dehors, Lily éclata de rire.

- Tu aurais vu ta tête Hugo  !, pouffa-t-elle.

- Oh tu n'était pas mieux  !, s'exclama-t-il, piqué au vif.

- T'énerves pas  ! Je disais ça pour rire  !

- Mmm, marmonna-t-il.

Il jeta un rapide coup d’œil à sa montre, et pour changer de sujet dit  :

- Oh, il est déjà 15h  ! On ferait bien de rejoindre nos pères chez le fabricant de baguettes  ! Je ne sais pas toi, mais j'ai hâte d'avoir la mienne  !

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Et voià, dans le prochain chapitre vous découvrirez de quoi est faite la baguette de Lily, et aussi d'autres petites choses!! Le chapitre s'appele ''Une jeune fille étonnante''. Alors des pronostiques ??? ^^ Si oui, n'hésitez pas à me le dire dans une review ;) 

A demain mes licornes !! (si si, vous vous y ferez vous inquiétez pas!! -à ma folie je veux dire-)

Baddy, qui retourne dans son asile :D