Texte ecrit par rapport à une chanson de placebo "one of kind".Un peu flou... Il était monté le toit de l'immeuble. Il se tenait là au bord du toit s'agrippant au rebord en béton. Le jour commençait à peine à se lever. Une lueur blafarde d'un des premiers rayons de soleil zébrait le ciel et le déchirait avec une sordide beauté dessinant des formes aux allures des fantômes qui le hantaient. On pouvait encore voir sur sa manche les traces d'humidité laisser par les larmes qu'ils venaient à peine d'essuyer. La ville s'étendait sous lui, immense, étrange et aussi étrangère à son esprit anesthésié par le chagrin. Les lumières s'éteignait peu à peu amis les bruits inhumains eux ne se taisait pas et résonnait dans sa tête comme un glas. Sur regard vide était fixé sur ce panorama. Et dans ses yeux la douleur irridiait. Pas un son ne sortait de sa bouche pas un cri. Si il l'avait poussé celui-ci aurait pu glacer ceux qui l'auraient entendu. Les mots qui restaient bloqué dans sa gorge le rongeaient. Il se consumait de l'intérieur...Il se pencha un peu plus sur le bordure du toit et planta sur regard sur l'horizon. De cette nuit qui s'en allait le calma, il n'était donc pas le seul à s'évaporer. Grande soeur, tu ne peux pas voir ces cieux qui se brisent...qui se brisent comme notre famille...comme moi. Il posa un pied sur le mur qui le séparait du vide. Il tremblait. Au sommet du monde... Une sensation de vertige l'envahit .Et pourtant cela lui semblait si familier.... Il écarta les bras comme des ailes. Il était fait pour voler, fait pour les hauteurs Le sommet du monde voilà d'où je viens. Elle avait toujours été son modèle, elle l'avait toujours enveloppée dans son ombre. Toujours derrière elle, toujours au second plan, toujours au fond de la classe à essayer de la faire rire. Il n'a jamais pu la surpasser, sa soeur. Il lui adressait juste des sourires du fond de la classe et lui a toujours été heureux ainsi. Le fond de la classe voilà d'où je viens Je suis seul maintenant, je suis unique sans toi devant moi .mais je ne suis pas vraiment fait pour ça Il a pourtant essayé d'être meilleur qu'elle, il essayait de la rattraper mais sans grande conviction, elle était si belle sur son piédestal, sa soeur. Que faire sinon ça. Faire le pitre le lassait. Faire la course pour tuer le temps disait-il. Tu auras garder du temps, je te l'avais bien dit grande soeur maintenant il ait épuiser .à cause de cette course. On va faire la course une dernière fois...Je te rattraperais .Et tout ira bien pour moi si tu es là. Faire une dernière fois la course...la course vers le sol. Il était du même sang, mais d'une espèce à part aux origines inconnues. Ayant simplement l'autre pour famille. Descendant de personne... Il repensa à l'appartement qu'ils avaient partagé maintenant seulement peuplés des souvenirs...comme les herbes sauvages envahissent les jardins abonnés ou les gamins aimait autrefois joués.Mais tout le monde grandit. Quelle fatalité,n'est ce pas le temps? La ville s'éveillait et il la sentait s'agiter. Il imaginait cette masse de personnes qui s'affairait et se sentait étranger à tout cela. C'était un autre monde et ce n'était pas le sien. Les voitures qui passait en dessous de lui, il en était totalement indifférents. Il était seul à présent. Et il ne n'avait plus de prise sur rien. Il ne lui restait plus que cette solitude. Etre unique c'est tout ce que j'ai. Il passa un pied dans le vide et bascula. Sa vue se brouilla,son coeur se souleva et le néant s'empara de lui. Sa chute fut d'une douloureuse beauté. Elle paraissait durer des heures. Et là encore pas un cri juste la détermination à la rattraper...Comme pour devenir encore plus unique qu'il ne l'était déjà. Je suis unique en mon genre car toi tu n'auras pas fait ça pour moi grande soeur. |