En parlant d'un continent, tu ne savais pas que ça te ferait pisser de rire à t'en rendre incontinent
De plus ne regarde pas ta montre, elle s'est arrêtée
Et si le monde tourne à l'inverse de tes aiguilles
C'est déjà, peut-être, parce que les temps modernes les ont enlevés
Pour les remplacer par des nombres qui à la terre font de l'ombre
À moins que cette ombre ne soit celle de l'avion dans lequel tu te trouves, ma louve
L'ouverture est ouverte sur le vide et ça te vide le bide
Tu n'y as plus que de la bile et ça te fout les boules, ma poule
Tu n'es pas faite pour voler, faut l'avouer, à cela tu n'étais pas voué, v'ouais !
Tu as le vertige ma grande tige, tout est à l'envers, tu es vert, mais pas en verre
Tu n'es qu'une palourde trop légère
À la première vague, tu t'éclates contre les rochets, et point ne te relèves
Maintenant tout est fini, tu tombes en poussières
Quelle hécatombe, que l'on te mette dans la tienne, Étienne
Car tu es peut-être un vampire, mais tu n'es pas né ainsi, Sisi
C'est juste le malheur qui s'abat sur notre race, le mal du vingt et unième siècle en clair
Colomb aurait mieux fait de se tromper de chemin que de laisser cette trace
Celle qui mène tout droit aux chiottes, osons le dire, ça ne peut pas être pire
Quoique avant de s'avancer et de laver nos erreurs, attendons la prochaine virgule
Hélas tout dérive, mais rien n'arrive
Les révoltes ne sont peut-être pas sages, mais de quel passage ?
Sûrement d'un qui est déjà passé depuis longtemps et je n'en suis pas contant.
À présent, pacotille que ce que je vais dire
Pacco titille la mode puis se met au surnaturel
Mais c'est logique, l'extravagance est dans l'air du temps
La tante ne peut léviter et se plante
Ah tiens ! voici la virgule, car la Mir n'est pas tombée là où on l'attendait, mais est tombée quand même
Point de Mir en Mirabelle, point de Mirabelle en point de mire
Plus de Mir pour laver nos dessous, plus de sous pour racheter du Mir
On n'est pas dans la merde ma muse, et point ça ne m'amuse
Alors tu caracoles en caracul, mais que fait ton cul dans un car
Car tu as déjà une meule pour l'y poser dessus et ce n'est pas du foin
Elle avance sans reculer et elle recule comme elle avance
En clair, elle ne recule jamais, elle va toujours de l'avant
Moralité : ta meule, elle roule bien
Alors, sus à l'aventure ! Tu suces du carburant, mais pas des bites
Tu débites du bitume, mais tu ne humes toujours pas de bites et jamais tu ne t'amarres
Pourtant qu'est-ce que tu te marres au bord de ce marécage qui te met en cage, cage aux folles
Et tu en as marre, il y a trop de carrefours et de Carrefours aussi
Cars aux fours ? Mais qui est le fou qui jette les bus au feu
Ceci ne te fait plus marrer, la marée t'a encore emporté
Une autre vague a lavé le rocher de ta dépouille, ma poupouille
Et maintenant tu es un calamar
Tu fumes un cale, tu te marres, puis tu cales et t'en as marre
Pauvre Caliméro, tu n'as pas tiré le bon numéro, c'est vraiment injuste, Justin
Mets y une rustine si tu as la coulante, elle sera plus lente
Et si tout cela te tord les boyaux, finis-toi au tord-boyaux
Car si le hasch t'hache, tache bien tes neurones
Car, si le hasch m'hache, mâche bien les miennes aussi
Point il ne nous endort comme il le fait avec le Doc Génico, coco
Et j'en veux pour preuve, point on n'arrive à se sortir de femelles
Et toi, ça t'emmêle, pêle-mêle, tête-bêche, alors tu creuses ta fosse septique, tu creuses ta tombe
Ne sois pas trop sceptique, poses tes pompes dedans, pompes funèbres, ça va de soit
Car vers elle c'est l'attraction, traction chevaline, c'est tout naturel
Murielle, tu es mûre pour l'Ariel, t'as encore eu un accident de parcours
Fini le Bonux Surprise, fini les cadeaux futiles, place à la poudreuse efficace
Pourtant tu n'es pas un sportif, sauf peut-être de la peau et des cheveux, Popo
En plus, tu as cette envie qui te colle au derche et tu cherches un moyen de t'en débarrasser
Mais hélas, il est déjà trop tard, elle, elle est déjà sèche
Tu es dans la mouise, surtout que l'Allemand Hall ment maman et c'est lamentable
Lamantin Tintin, tiens, voilà du boudin !
La courte tisane courtisane tes reins, cours tisane, cours tisane
Les ânes, eux, ne le font point, car les ânes rient peut-être, mais jaune
Jeunes blanc bec ne l'oubliez pas, papa ne vous le pardonnerait pas, parasites
Un para hésite à faire le grand saut, il n'est pas si fou
Fourragères d'accord, mais fou qui gère et qui point n'a la rage
Fou rire te prend alors, c'est le stress qui te l'a donné
Nez à la porte, goutte au bout, tu trembles dans tes rangers
Tes lèvres se gercent, tu te ranges et laisse passer le suivant
Que le vent l'emporte loin de ta porte
Et à ta suite qui si était mis ma mie
Je te le donne en mille, Émile, c'était moi ma foi
Avais-je vraiment le choix, mon anchois, mon Eugène
Gène, gène, que de gênes, je voyage dans un monde hallucinogène
Et ça me gêne, j'erre, j'erre, mais dans quel état j'erre
Car j'ai rarement vu monde moins commode que cette genèse
Aise, je ne suis pas à mon aise, point je ne baise
Blaise, passe moi ton glaive que je me coupe le blair
Blaireau, je ne veux point me raser, tu me barbes
Mais ce n'est point une raison pour me filer ton coupe-choux
Mon chouchou, car c'est tes feuilles que je vais couper si tu continues
Cette comptine est trop nue, est trop nulle, elle ne fera pas tripette
Elle ne fera que faire triper pépé, point de pépettes, Poupette
Pètes un coup, ça te décoincera, car d'en avoir ras le bol, tu en es toute rouge
Et saucisson, quel souci que ce son que tu viens de produire, un son si sot
Et mortadelle ; elle est morte Adèle, et dans un string minimum en plus
Un string de flanelle, résulta pour le laver, ça va de soi, ça ne va pas être coton, tonton
Surtout qu'il faut le faire à la main, le nain, alors tant pis pour les ongles, mes oncles
De plus, ce n'est pas parce que ta constipation n'est que passagère
Que cela t'assure qu'elle le sera jusqu'au terminus, mon minus
Minibus, omnibus, elle risque peut-être de sauter en marche de ton anus, nunuche
Alors là, je ne te dis pas les traces de freins dans ton caleçon mon garçon
Alors, ne fais pas le glaçon et retires-en plutôt une leçon, mon puceron
Saut de puces n'est pas si ridicule ; ça te déride le cul cette supposition, non !
Les suppositoires sont supposés être mis dans les tiroirs, mais dans les fesses aussi
Et ce n'est pas une farce, il faut se les farcir pour mieux les évacuer, les enculés
Reculer pour mieux sauter, ils sont vraiment vicieux les visqueux
Alors tu visses la queue de la casserole et casses le rôle de ces fayots
Yo ! Yo ! ils te reviennent dans le slip comme des boomerangs
Et ça fait vraiment boum quand ils rentrent dans le rang, l'arrêt est brutal
La raie est pleine, tu as les fesses toutes poisseuses, masseuse
Et ça t'en bouche un coin, mon gros groin
Tu as les glands qui pataugent sous ta toge et ça te fout les glandes, mon grand
Tu as inondé les fonds de cales, souillé les planches, et ça, ça te dérange, alors vidange
Tu as purgé les tuyaux, purifié les vannes et ça te vanne, mon âne
Ça te vide, c'est le cas de le dire, mais pas d'en rire
Car quand ça déride comme ça, ça fait mal
Tien ! ma ligne devient maligne, elle sait se taire et se faire discrète
Elle n'essaye pas de gravir les hautes crêtes et se met en grève
Certains cons ont les ficelles et les autres cons, cordes entre leurs lèvres
Alors para, chut ! écoute le temps passe, alors écoute, on est au temps du pacs
Écoute les tampax, c'est bien, mais les serviettes, c'est mieux
Et les couches encore plus, alors accouches, découches, mais surtout démerdes-toi
Car ça commence vraiment à sentir mauvais, vérité, bois du thé
Bois bandé Dédé, bouffes du raisin, le zinzin, mais point de cacao
Parce que caca le chocolat, car si ça fond dans la bouche, ça bouche aussi le fond
Il ne faut pas l'oublier, fais un nœud à ton P cul et torche-toi dedans
Si tu arrives à encaisser ton pécule, bien sûr, susurre le même s'il le faut
Fausse joie, la fosse est toujours vide et ton bide, toujours pas, et ça, ça t'use
Prends donc de la Suze, torche-toi la gueule faute des fesses, Hernès
Nénesse qui est-ce qui acquiesce d'un vent si bruyant, quelle prouesse
Où est-ce qu'il se cache que je lui file un cacheton à lui aussi
Un laxatif pour le rendre actif, réactif, mais point siffleur
Car ça ne sent pas la rose, pause, pousse, pousse plus fort, tu y es presque
Le cigare est au bord des lèvres, je vois la fumée
Le colombin, mon galopin, est prêt à prendre son envol ou, plus exactement, à faire son plongeon
Un petit saut pour l'excrément, un grand soulagement pour l'intestin
Ça restera marqué dans l'anal à jamais
En une ligne infroissable, en une ride supplémentaire
Élémentaire, mon cher water ; bien honnête, ma chère closet
Mais on en restera là, Paola, mais où est donc Paolo, il n'est pas allé là, Paella
Paolita déjà regardé, Paolito, ne serait-il pas au W C par hasard, saint Lasare
Il y a comme un lézard, une odeur de putréfaction qui s'en dégage, et ça dégage
Il y a Gaspard dans la cage d'escalier
Vite, il faut mettre les voiles, les vapeurs sont en train de nous rattraper
Elles montent les paliers et l'on ne peut pas y pallier, faut pas le nier, niet !
Il ne faut pas faire les niais et monter au bananier, banane y est déjà
Vaut mieux évacuer les cabines et ouvrir les cabinets.
Car ils ne sont plus nets depuis que tu les as retapissés du sol au plafond
Les toilettes ont besoin d'être nettoyées depuis que tu t'y es noyé dedans, deux dents
Car le crépi que t'y as posé crépite, Pete
Pas besoin d'une torche pour voir que tu as torché ton travail
Le torchis ne tient même pas sur les murs, ma muraille, tu dérailles
Passe-muraille, passe la main, ça vaut mieux, vachement mieux
Prends le taureau par les cornes, ne fais pas le bœuf, assume tes gaz au méthane
Assumes tes bouses pleines de psilocybine et pine la lapine, la pine en l'air
Les champignons y germent mieux, mon vieux, alors adieu
Car moi, je descends là, matelas, matte la gonzesse qui passe, je la suis
Je suis déjà dans son lit ; pissenlit pisse au lit ; pistolet est cassé, mais pas castré et bien encastré
C'est bien, il est gentil le petit oiseau à son pépère, pervers pépère, bien entendu, bien tendu
Je plante donc le pieu, mon dieu, chacun sa croix, du moins je crois
Mais cela reste à voir ; alors au revoir ma pauvre poire
Et surtout, tire bien la châsse et parfume en partant, car moi, je t'expulse, ma puce
Je te dis donc à jamais ma mémé, livre bien le paquet mon kéké
Car il faut bien épurer, Réré ; purée ! tu as la diarrhée, tu es vraiment gâté
Allez ! torche-toi bien et en me disant à demain, ne me tends pas la main
Je ne la serrerais pas, tu comprendras, les dragées les ont parfumées et je n'ai pas envie de les humer
Je ne suis pas enrhumé, je ne suis pas constipé et je m'en vais
En voiture bien sûr, pas aux waters, Walter
Je m'en vais, oui ! la dragée haute, sus devant, porté par les vents
Car ventilation bien ordonnée manque peut-être d'air, Vic, mais aussi de bons sens, ça se sent
Ventilateur rotatif, pourtant, permet bonne digestion et aide à l'évacuation des déchets
Et ça, il ne faut pas y toucher, au risque de finir bouché
Et de se retrouver sur le trône du déshonneur pour un long moment coincé
Les fesses dans le vide, contemplant l'eau bleutée par le canard des W-C
Le conard qui détartre et dégage les narines en même temps, et cela, par tous les temps
Quelle chance, moi qui ai toujours la goutte au nez, je vais passer ma vie aux water-closets
D'ailleurs, j'y vais de ce pas et c'est pourquoi il manque une fin à cette histoire
Vous comprenez, je n'avais plus de papier toilette, et moi, j'ai de l'hygiène, mes chiennes
Je ne laisse pas mes poils se coller, il ne faut pas rigoler, sinon je vais gueuler
Putain ! là je commence à baver, je commence à chier, alors vaut mieux que j'arrête, alors j'arrête
Oui maintenant, encore un mot ; et merde ! trop tard
Et encore plus de mouises, car la feuille, je l'ai récupéré après ma petite affaire
Car oui, ce n'était qu'une petite affaire et la feuille n'en est ressortie qu'un peu froissée
Un peu froissée et légèrement mouchetée de quelques miettes de hamburger
Des grains de sésames, en fait, qui m'ouvrent les portes de la suite et l'appétit par delà même
La petite, c'est à toi de faire ton entrée, faute de pouvoir sortir
Tires sur la chevillette, tes chevilles, fillette, ne peuvent plus être pliées, peuplier, et sont trop tendues
C'est dur de faire ses besoins quand on bouffe de la merde, n'est-ce pas Kaka ?
Tu voulais aller au pot pour rire, mais pas au pot-pourri
La gastro-entérite antérieure à ta venue dans ces lieux ne valait pas mieux
Que la constipation qui a, c'est con, une passion pour ton derrière
Où, bien ancrée, elle ne bouge plus depuis une semaine
Oui ! une semaine que ça te démène les entrailles, que ça tiraille
Et l'attirail te pèse de plus en plus sur l'estomac, t'attache au mât
Matelot mate l'eau, mais n'est pas prêt d'y plonger
Le marin évite de faire des vagues, car il a peur de la tornade
Mets-y de la pommade, ça glissera peut-être mieux, qui sait
De la vaseline et le vase de Line brille de mille éclats
Mais ce n'est point l'éclate, point d'étrons au nid du fleuve
Les castors ont construit un barrage et tu enrages, car en plus il est solide
Même la colique ne le traverserait pas, alors pour le colis que tu transportes
N'y pense même pas en rêve, de plus la poste est en grève, pour changer
Alors pas la peine que tu deviennes timbré pour cette commission qui ne veut pas que tu la livres
Délivres tes pensées d'elle et peut-être que là, quand tu t'y attendras le moins
Elle se décidera à se laisser évacuer et alors enfin tu te sentiras plus léger
Prêt à sauter avec tes potes du régiment
Prêt à t'élancer de la carlingue qui à présent chlingue
Puis planer et se poser comme une plume et non comme une merde
Car perte d'équilibre due à une surcharge du popotin, tu n'en connais plus
Papote qui voudra, tu n'en as que faire à peser dans des airs plus purs
Des airs moins saturés par l'odeur fétide que tu traînais comme un boulet
Et c'est bien connu, les boulets ça ne volent point
Donc maintenant, vole, éloigne-toi, profites-en, on ne sait jamais
Car pour finir, il ne faut jamais oublier que la constipation passagère finit souvent par repasser
Et repasser, et repasser, les culs sont tous ridés
Il faut les repasser avant que la constipation ne le fasse, et que tout elle efface
Et on recommence, retournez à la case départ et même si elle ne le veut pas, faite le quand même
Car il est temps que ce water-closet ferme ses portes pour décontamination intégrale.
Fin.
20/04/04 |