L'adolescent sortit de son trou une heure après le couché du soleil. Thomas avait passé la journée à dormir au frais. L'été de ses 17 ans était brûlant. Il ne sortait plus que la nuit. Sa chemisette bleu à manches courtes lui collait à la peau dans le dos à cause de la sueur. Il envisagea de l'enlever mais renonça.

Les rats étaient aussi nombreux à se balader dans les rues de sa villes que les humains les samedis après-midi d'avant l'invasion. Il marcha comme chaque soir jusqu'au Parc de la Boésie. Dans ce même parc sous le cèdre du Liban le 15 janvier 2018 le jour de l'arrivée des envahisseurs extraterrestes, il confectionnait un bonhomme de neige avec Franc. Ce n'était pas tous les hivers qu'il neigeait alors ils en profitaient et malgrès leur 15 ans jouaient comme des écoliers d'écoles primaires. Les filles de leur Lycée qui les apercevaient secouaient la tête avec commisération. L'établissement scolaire qu'ils fréquentaient était le plus chic de la région.

Un an et demi plutard, il suait comme un porc, n'avait plus de famille ne d'amis vivants. Il était le seul humain respirant encore dans son quartier.

Les extraterrestres les avaient surpassés en nombre en 1 an. Au départ ils n'étaient que mille par grandes villes. Ce qui était déjà énorme ! D'où venaient-ils ? Et pourquoi remplaçaient-ils aujourd'hui l'état ? Qu'est-ce que les gouvernants humains Présidents, Rois et dictateurs avaient-ils bien pu faire comme énième connerie pour être remercié de la sorte et renvoyé dans leurs foyers ?

Le père de Thomas fulminait de colère contre les incapables humains qui gouvernait après chaque journal télévisé de 20 heures. Il était mort d'une attaque en voyant la gueule des blattes extraterrestres qui les remplaçaient. Du coup il n'avait pas pu rager contre les décisions débiles de l'envahisseur. Leurs premières mesures ? Les humains avaient interdictions d'utiliser des armes à feu, l'énergie nécléaire et les énergies fossiles. Pas connes les blattes extraterrestres.

Retour au moyenne âge en 6 mois le temps de désarmer le dernier chasseur dans les fins fonds des Alpes, d'arrêter proprement les centrales nucléaires et d'utiliser la dernières goutte d'essence.

Les blattes avaient le monopôle de la force. Si un humain attaquait une blatte, la blatte l'abattaient sans procès comme un vulgaire nuisible. Les rôles étaient inversés. Mais il faut préciser que les blattes extraterrestres intelligentes mesuraient 2 mètres de haut, marchaient sur leurs pattes arrières longues comme des jambes humaines et avaient un exosquelettes avec des parties souples aux articulations leurs permettant d'être aussi agiles que des singes. Leur tête de blatte avait la format d'un ballon de basquette et était ignobles à regarder pour un humain. 

L'air était pur. Thomas pouvait respirer à plein poumon. Le parc embaumait le foin prêt à être coupé, des fleurs des champs et le parfum des roses de la roseraie. Les parterres des annuelles que les jardiniers de la ville changeaient à chaque saison n'existaient plus. Les allées en terre n'étaient plus visibles seul les allées en durs restaient pratiquables. Arbres et fleures des champs s’épanouissaient.

C'était le bon côté de l'invasion. Il alla jusqu'à la roseraie. Dans un livre il avait appris que certaines fleures étaient comestibles dont les roses ! En entrée il mâchouilla les pétales d'une rose rouge vif couleur de la passion intense pour apaiser une faim intense.

Les premiers 6 mois de l'invasion les humains avaient vécu sur les stockes de nourritures en boîtes, faute d'énergie le frigo était devenu un objet inutile et les produits frais n'arrivaient pas suffisamment vite en ville pour être consommable. Depuis 1 an c'était la famine. Son corps avait perdu tout surplus adipeux. Ses muscles étaient sec et plus puissant que jamais. Les filles auraient été toutes folles de lui.