CHAPITRE I

  J'avais mal ; très mal à la tête . Une douleur si aiguë que je dus rouvrir les yeux . Je ne savais pas où j’étais . Il faisait bien trop sombre pour que j'y aperçois quelque chose, mais , il y avait des cris . Je n’étais pas tout seul . j’essayais de me relever mais il y avait une chaine à mon pied droit.
   - Mais … qu'est ce que c'est que ça ??
  Je ne comprenais rien à la situation. J'avais peur , et il faisait très froid. Il y avait également cette odeur de renferment . Avant même que je m’en rende compte , mon corps tremblait de lui-même . J'avais la forte sensation d’être …prisonnier.
   - Enfin ?! Mais où suis – je ?
Sans que je m'y attende , une voix fit écho.
   - Calme toi ! Ça ne sert à rien de paniquer à l'heure actuelle.
   - Qui….qui es – tu ?
   - Entre nous , se présenter n'a pas vraiment d'importance, tout comme toi , je suis prisonnier par une chaine.
   - Que crois tu qui va nous arriver ?
Il prit un temps d'arrêt, comme pour chercher sa réponse .
   - Je n'en sais rien , mais je n'arrive pas à me souvenir de ce que je faisais avant de venir ici .
   - Ces cris ? Il n' y a que des …hommes ici ?
   - J'en ai l'impression.
  Qu'allait il m'arriver ? Aurais-je été enlevé ? Je vais mourir ici , avec tous ces hurlements ?! Je n'avais jamais eu encore de copines dans ma vie , je ne pouvais quand même pas être dans cet enfer, dites moi que c'est un cauchemar ! J’avais une famille , des amis ! Alors que j’étais plongé dans mes pensées , une lumière sortie de nul part  éclaircit la pièce. Cette fois j'avais une vision claire de mon environnement. Sale , lugubre , j’étais enfermé dans une cellule. Une cellule vide , je ne voyais ni lit , ni WC , rien , même pas un simple évier. Mais je voyais des garçons comme moi , terrorisés par la situation.
   - Ok , ça suffit maintenant, tout le monde se tait !
C’était la voix d'un homme . Je pus le voir . Il était de grande taille, vêtu d'une plastron en argent avec une sorte d'insigne au centre doré. Il avait une longue chevelure blanche ainsi qu’un pantalon en cuir blanc et des hautes bottes marrons . Malgré sa beauté, il dégagé quelque chose de dangereux.
   - Vous ne vous trouvez plus chez vous , sur Terre . N’espérez pas y retourner c'est peine perdu . Vous allez être offert à des acheteurs qui vous traiteront comme des esclaves. Vous les humains, vous ne servez qu’à ça .
  Quoi ?! J'allais devenir un esclave ? Mais il délire complètement celui là ! Il est fou , non mais c'est quoi son problème ?
   - Non mais t'es pas bien toi ?!
  Ma voix résonna dans la salle , malgré ma peur . Mais des l'instant d’après , l'homme – ainsi que les autres prisonniers – me fixa . Et quel regard ! Je crois que je viens de signer mon arrêt de mort ! Avant même que je m’en aperçois, il se tenait face à moi , me dominant complètement.
   - Pauvre petite chose isolante…tu plairais à notre jeune roi je pense.
   - « Roi » ? Non mais enfin , ça fait un moment qu'il n’y à plus de roi en France .
Je vivais en France, dans une charmante commune . J’étais franco-japonais – de part ma mère - .
   - « France » ? Exprime toi veux-tu ?
   - Non mais tu sors d’où toi avec ton déguisement des anciens temps ?!
Je sentis une pression sur mon avant bras me faisant tituber . Sa main me tenait fermement le poignet. C'est digue la force de cette individu , l'espace d’un instant je sentis même mes os craqués sous sa poigne !
   - Toi ? Espèce de petit insolent , tu vas vraiment regretter ton affront vis-à-vis de moi . Emmenez le !
   - Qu….quoi ? Atten…Ah !
Sans m'y attendre , il me donna un coup à l'estomac si violemment que j’en perdis connaissance. J'avais tellement peur que ne rien voir , ne rien sentir m'aurait presque rassurer. Est-ce la fin pour moi ?

***

  Je me sentais bien , du moins ,ma tête sembla plus légère, je n'avais plus ces douloureux maux de tout à l’heure . Quand j’ouvris les yeux , la première chose que j’aperçus était mon reflet …un miroir était placé juste au dessus de moi . Il était immense, même  le lit dans lequel j’étais ! On pourrait mettre quinze personnes que ça ne suffirait même pas . En me voyant reflété de la sorte , je pus m’apercevoir de ma nudité entière !
   - Quoi ?! Mais….qu’est ce qu'on m'a fait ?
  Je ne me souvenais de rien . Je me souviens d'avoir pris un douloureux coup à l'estomac mais ensuite…..mon esprit était malheureusement trop brumeux pour s'en souvenir. En tournant regarde je pouvais m’apercevoir que j’étais dans une chambre…une chambre immense, comme dans un hôtel de luxe . Du marbre , voir même de l'or , des rideaux d'un rouge écarlate , j’avais l'impression de rêver !
   - Où ai-je en….core atterri cette fois-ci ?
  Si je récapitule , je m’étais réveiller dans une sombre pièce , enchainé comme un criminel , entouré de hurlements terribles . Puis de la , un homme déguisé à la chevelure blanche s'est moqué de moi et m'a mis KO ! Super ! Vraiment j’étais doué pour attirer les problèmes, mais quand même pas à ce point rassurez moi !
   - C'est bien beau….mais je ne peux pas rester ici ? Il doit avoir une solution !
Il y avait de grandes fenêtres qui décoraient les murs. Alors que j’essayais de bouger, tout mon corps me fit mal . Une douleur extrême !
   - Ou comptes – tu allais ?
  C’était la voix d'un homme. Elle était grave mais pas menaçante ,juste interrogative . En regardant face à moi , j’aperçus un homme . Un bel homme, bien bâti de partout . Ses muscles étaient taillés de partout, malgré sa taille étroite. Il était torse nu, tenue sur de longues jambes bien dessinée . Y'a pas photo , à côtés je ressemblais vraiment à une crevette ! Il avait tressé à chevelure sur le côté, et malgré la longueur de ses cheveux mi-longs, ceci ne le rendait pas pour autant féminin. Sa chevelure était d'un blond platine lumineux. Lui que me fixait de ses yeux dorés.
   - Tu ne pourras pas de déplacer sans mon consentement. Dans ton dos est gravé mon prénom, ce qui signifie que tu m'appartient, esclave .
   - Je vous demande pardon ? Je vous appartiens ?! Mais vous êtes malade ma parole ! J'hallucine ! Je suis entouré de demeuré qui se déguisent et qui pratiquent l'esclavage alors que c'est interdit !
   - Ne me fait pas rire , tu es d'un ridicule . Tu n'es plus sur Terre depuis des jours . Tu as été emmené sur Death Phantom .
   - Death…pardon ??
  Non mais j’étais en plein délire, il parlait chinois pour moi ! Il va me faire croire que d’autres monde que la Terre existent ! Ce mec est un gugusse point à la ligne .
   - Vous êtes complètement malade !
   - Je ne te permets pas de m'insulter humain , je te rappelle que mon prénom est écrit dans ton dos !
   - Vous êtes con ou vous le faites exprès ? J'ai l'air de pouvoir tourner à tête derrière moi ?
Sans que je ne vis quoi que ce soit-il s’était déjà penché sur moi .
   - Qu'est ce que….
   - Ssshhhhh…tu es juste insouciant du danger autour de toi . Mais , si tu me manques encore de respect , je serais obligé de te ramener à l' ordre en nature.
La fin de sa phrase était pas très clair. Je pris le temps de réfléchir un instant à son sens . Au moment où je compris , mes joues se mirent à rosir .
   - Ah… mais je suis pas gay !
  J’étais pas homophobe , mais juste un garçon attirer par les seins et une paire de fesses bien féminine.
   - Homme ou femme peut importe, tant que ta position est sous la mienne .
   - Ah !
Il se pencha sur mon corps nu , caché par les draps . Son souffle à mon oreille me chatouillait légèrement. J'avais pas l’habitude d'un tel comportement.
   - Killik .
   - Heu….quoi ?
   - Dans ton dos , c'est écrit Killik , mon prénom .
   - Killik ?
   - Retiens le , esclave.
   - Attendez !!
Je pus me redresser légèrement.
   - Kairi !
   - Kai…ri ?
   - Mon prénom du con !
   - C'est moche !
   - Je vous permets pas !
   - Je me permets tout seul .
Ce type est le roi des malades voilà ce que j'en dis !
   - Écoutes moi bien , tu ne sembles pas comprendre. Ici tu es dans mes appartements, quoi que tu fasses je le saurai ! Ne joues pas au plus malin avec moi sinon je te ferai hurler toute tes nuits de douleurs et de plaisir !
  Dans ses propos je sentis à quel point il était on ne peut plus sérieux. Si je faisais le fière maintenant , il me torturait physiquement et mentalement. Je n’avais pas le droit à l'erreur.
Au final je compris . J’étais dans de beaux draps !