Crédits:
Love Hina, son histoire et ses personnages appartiennent à Ken Akamatsu.
Le texte est de moi, merci de ne pas le redistribuer sans mon autorisation.
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Naru et Keitaro étaient faits l’un pour l’autre, cela ne faisait aucun doute pour personne à la pension. Malgré tous ces obstacles, souvent tout à fait improbables qui s’étaient opposés entre eux, leur amour avait toujours triomphé, les poussant quoi qu’il arrive dans les bras de l’autre.
Ils s’étaient connus alors qu’ils n’étaient que des enfants, mais pouvait-on réellement parler de rencontre, alors qu’aucun des deux ne s’en souvenait réellement ? Pas vraiment.
Ils s’étaient vraiment connus lors du retour de Keitaro à la pension. Alors qu’il rêvassait dans les bains, ignorant qu’ils étaient réservés aux filles, Naru était arrivée, nue, et s’était glissée à côté de lui, le confondant avec sa meilleure amie, Kitsune. C’est un peu trop tard qu’elle avait compris son erreur (à savoir, après lui avoir montré sa poitrine et tenté de le tripoter) et qu’elle avait hurlé qu’il y avait un voyeur dans les bains.
Le malheureux jeune homme s’était enfui, nu comme un ver, et avait parcouru toute la pension jusqu’à se retrouver piégé sur le toit, entouré par toutes les filles, sérieusement remontées contre lui, qui vivaient ici. Et là, celle qui bien plus tard allait devenir sa femme lui avait asséné un coup de poing (le premier d’une très, très, très longue série) dont il allait se souvenir un moment.
Voilà comment avait commencé cette histoire d’amour entre ce couple, qui semblait plus qu’improbable au premier abord.
Depuis leur mariage les deux tourtereaux avaient pris l’habitude de plaisanter de cet incident. C’était une rencontre tout à fait peu banale, après tout, dont ils étaient plutôt fiers.
Naru repensait toujours à ce moment avec le sourire (bien qu’elle n’ait, naturellement, pas trouvé ça drôle du tout ce jour-là) et avait appris à chérir cet instant magique qui lui avait fait rencontrer son âme sœur.
Mais il fallait avouer que parfois, cela l’embarrassait d’en parler. Enfin, surtout dans un certain cas de figure, auquel elle n’avait jamais réfléchi avant ce jour fatidique. Ce jour-là, ses deux enfants lui demandèrent, avec toute l’innocence due à leur jeune âge :
« Maman, comment vous vous êtes rencontrés avec papa ? » |