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The Eye Curses. Tome 1 : The Hunting to the ghosts
Par RenRen
Originales  -  Mystère/Angoisse  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review    
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Episode 1

Episode 1

Lundi 05 Mai, 8h15, High School Miami, Florida.

- Aidez-moi…

Encore une de ses voix que je cherchais systématiquement à éviter. C’est ce que j'eus fait en passant bien à côté de cette chose qui me fixait de son regard vide où plus aucune étincelle ne pourrait y briller. Je détestais devoir subir ce genre de chose. Soufflant, je remis une mèche de mes cheveux blond platine qui dégorgeaient maintenant sur du blanc, derrière mon oreille. Leurs longueurs arrivaient au niveau du creux de mes reins. Leurs pointes bouclaient gracieusement. Quelques mèches rebelles rebiffaient au niveau de mon crâne me donnant un peu un aperçu négligé de ma chevelure si jamais je n’en prenais pas soin. Ma frange me tombait jusqu’à mes sourcils quasi-transparents par la couleur blonde qui s’estompait. Mon visage avait une jolie forme ovale sans être trop prononcé. Les lèvres en forme de cœur était maquillée d’un léger gloss de couleur rouge cerise ce qui donnait une couleur foncée, mais brillante. Mes pommettes colorées d’une poudre légèrement rosé et brillante embellissaient ma peau claire. Pour mes yeux, tout cela fut une autre histoire. Un regard qui n’existe généralement pas. Un regard qui eut valu plusieurs moqueries de la part des autres. Un œil bleu et l’autre vert. Un magnifique regard hétérochrome. Tous deux furent maquillé d’un trait d’eye-liner et d’une poudre donnant un effet doré au regard.

- Aidez-moi…

Mes lèvres se pinçaient. Je marchais un peu plus vite, manquant par moment de trébucher part mes pas maladroits. Pourtant, ce n’était pas comme-ci mes pieds étaient habillés de chaussure à talons. Aujourd’hui j’avais opté pour des vêtements décontractés. Ce qui voulait dire que mes jambes furent habillées d’un slim noir avec une ceinture blanche autour de mes hanches. Mes pieds eux, avaient des converses gris foncé qui les maintenaient au chaud. Une blouse sans manche quadrillé noire et blanche surmontait mon pantalon. C’était simple et cela me plaisait. Remontant la lanière de mon sac de cours sur mon épaule droite, je fis en sorte de ne pas croiser le regard de la chose. Ce genre de phénomène, en réalité si on croise facilement leur chemin, ils ne nous lâchent plus. Et je n’avais aucune envie qu’on me traite encore plus bizarrement que je ne le suis déjà. Mes pas s’accéléraient. Mais pas assez, car il réapparaissait devant moi.

- Aidez-moi…

- Dégage !! Criais-je en abattant ma main sur cette chose qui me collait depuis le début de la matinée.

 

Je me stoppais. La cour était pleine à craquer des étudiants qui se regroupaient vers leur ami. Certains me regardaient avec pitié et d’autre avec curiosité. Je détestais ça. Baissant les yeux, je marchais d’un pas décidé jusqu’à la porte afin d’entrer dans le bâtiment. C’était humiliant. Voir ce genre de truc, ses spectres que je cherchais à éviter et que même si je les chassais, ils revenaient toujours. C’était insupportable. Soufflant, j’ouvris la porte de mon casier afin d’y fourrer mes devoirs et de prendre ce dont j’avais besoin pour mon premier cours ; histoire. Dieu ne m’appréciait peut-être pas beaucoup, mais j’étais contente de cette matière. Alors que je rangeais mon sac tranquillement, une main s’abattit violemment à côté de mon casier ce qui eut pour effet de me faire sursauter. Mon regard bicolore se tourna vers la personne. J’avais envie de me cacher dans un trou de souris. Pourquoi fallait-il que ce soit cette peste.

- Maxwell, on dirait que tu t’es encore une fois tourné en ridicule dans la cour. Me dit-elle avait un grand sourire que je n’aimais pas.
- En quoi ça te regarde, Abby.

C’était le nom de cette pimbêche. Enfin, Abby était un diminutif, car elle détestait son vrai prénom. Allez savoir pourquoi. Ce n’était pas aussi terrible que Blake ou Phoenix qui étaient les deux prénoms qui complétait mon nom de famille Maxwell. Je soupirais une nouvelle fois de la journée et, je décidais de ne plus lui adresser un seul regard. Continuant tranquillement de ranger mes affaires dans mon casier, je l’écoutais d’une oreille me faire un discourt sur ma personnalité. Je fermais mon casier brutalement et me forçant à sourire, je me tournais vers Abby.

- Tu n’as rien de mieux à faire ? Tu m’aimes tant que ça pour venir me casser les pieds de bon matin ? Lui demandais-je en feignant la surprise.
- Tu… Ne rêve pas Maxwell ! Je te déteste.
- Ah… Tu me rassures. Ça me l’aurait foutu mal si tu étais venu me faire une déclaration d’amour ! Dis-je assez fort pour que les autres élèves entendent clairement ce que je disais.

Je l’observais. Ses cheveux noirs que j’avais l’habitude de voir détacher depuis quelques années déjà, furent attachés en un chignon désordonné qui laissait s’échapper quelques mèches. Sa peau hâlée était mal colorée par des couleurs qui ne faisait même pas ressortir ses yeux ou son teint que je jalousais. Une ombre bleu turquoise vraiment remarquable habillaient ses yeux gris perle, ses lèvres pulpeuses étaient rehaussées par un rouge vraiment affreux. Aujourd’hui, ses vêtements étaient une jupe crayon coupé à mi-cuisse de couleur rouge, des bas en résignes noir habillaient le reste de ses jambes et à ses pieds des petites bottine noire vernis. Sous sa tête affreusement laide à cause du maquillage, se trouvait un chemisier blanc avec un grand décolleté en V. Je ne comprenais pas comment ses parents pouvaient la laisser sortir avec un pareil accoutrement. En plus, tout était faux sur elle ; cils, ongles, et même ses seins. J’étais dépité de savoir qu’une fille pouvait faire une chose pareille à son corps. Attrapant mon sac de cours, je la laissais sur place en ne faisant même plus attention à elle.

- Hey, Maxw…
- Blake !! Entendis-je derrière moi.

Je continuais ma marche croyant que c’était Abby qui m’avait interpellé, mais, quand je sentis quelqu’un me sauter dessus, me déstabilisant par la même occasion ce qui me fit tomber à quatre pattes, je savais que ce n’était pas elle. Une seule personne était capable de m’énerver à me sauter dessus de dos comme de face. J’eus serré les dents et lui décrochais un regard énerver ce qui eut comme effet qu’il me lâcha, gêner.

- Désolé Blake. Mais comme tu ne m’avais pas attendu, j’ai voulu créer un effet de surprise. S’excusa mon meilleur ami en m’aidant à me relever. Rien de casser ?
- Ha ? C’est une fois que tu m’as sauté dessus que tu t’inquiètes de savoir si je n’ai rien de cassés ? Lui dis-je avec un sourire crisper. Tu te fous de moi, Raven ?
- Non, non ! Excuse-moi… Je te paye le plateau repas de midi pour me faire pardonner.

Je soupirais. Il ne changera jamais. Récupérant mon sac de cours, je me mis à marcher avec Raven à mes côtés pour aller dans la salle de classe. Mon ami était un garçon assez populaire dans notre lycée, mais il n’en avait pas la grosse tête et c’était une chose que j’appréciais chez lui. Grand et musclé, il était mince et faisait du sport. C’était un gars bien bâti. Ses cheveux courts rebiffaient de part et d’autre de sa tête donnant ainsi un effet « bombe » à sa chevelure ébène. Ses yeux, comme les miens, étaient d’une couleur rare. Une magnifique couleur violette. Comme à son habitude, il portait un chapeau sur sa tête et aujourd’hui il était de couleur rouge foncé. Ses vêtements étaient décontractés aussi ; un jean qui avait deux trous au niveau des genoux, une chemise bleu ciel ouvert par-dessus un t-shirt blanc et la même couleur de converse que moi. Je pourrais même dire que Raven puisse prendre les mêmes types que chaussure et couleur que moi, je prends. Sauf quand je décide de m’acheter des talons. Je n’ai jamais su le pourquoi il décidait presque tout le temps de faire comme moi. De mon point de vu, c’était énervant, mais pas du siens on dirait…

- Blake, Blake.
- Quoi ?
- Ça te dit de venir à la maison ce soir ? Me demande-t-il plus excité qu’il ne l’est de d’habitude. Je veux te montrer quelque chose.

Je ne pus retenir l’expression curieuse sur mon visage. Mon sourcil se haussa en le fixant. Qu’est-ce qu’il cachait cette fois ? Il fallait dire que je m’attendais à tout avec lui. La première fois, c’était pour me montrer un petit chien qu’il avait trouvé alors qu’il s’était perdu en ville. La deuxième fois cela avait été pour un parc d’attractions pour lequel il avait gagné des billets en ayant été dans une salle de jeu. La troisième, j’avais eu le malheur de voir avec lui une fille qui n’était pas vraiment humaine. Pour lui qui n’avait pas ce « don », il l’avait prise pour une vraie fillette perdue qui pleurait sa maman. Je soupirais, alors qu’il se mit à bouder en voyant que je ne faisais même pas attention à ce qu’il me disait.

- Blake, tu m’écoutes ! Me secoua-t-il alors qu’on arrivait dans la salle de cours. Tu viens ou pas ?
- Tu n’as pas entraînement de basket après les cours aujourd’hui ? Lui demandais-je en m’installant à ma place.
- Bah, je peux le sécher.
- Fais-le et je te jure que je ne t’adresse plus jamais la parole. Le menaçais-je en lui donnant une tape du plat de ma main sur son bras.
- Aie ! T’es violente comme fille.
- Pas plus que d’habitude.

Le haussait les épaules et m’assit à ma place alors qu’il se frottait le bras en se plaignant. Je n’avais pas une force de monstre, mais il était vrai que je faisais mal. Je me souvenais du jour où j’avais dix ans. À l’orphelinat, un garçon n’arrêtait pas de m’embêter, me tirer les cheveux et me frapper. Un jour, il m’avait tellement énervé que je lui avais donné une gifle. J’avais bien cru que sa tête aurait fait un 360° comme dans l’exorciste. Après quoi, il avait pleuré et il ne m’eut plus jamais embêté. Notre prof d’histoire entra dans la salle. Son allure sévère ne contrastait vraiment pas avec son visage séduisant. Ses cheveux chocolat toujours attaché en une queue basse et ses yeux de même couleur. Sans oublier le sourire charmeur qu’il abordait à chaque fois. Toutes les filles de ma classe étaient sous son charme. J’entendais même Raven grogner en agrippant ma main. Je ne comprenais pas la réaction des filles, comme celle des garçons. Haussant une épaule, j’attendais que le cours démarre. Ce qui ne tardait vraiment pas. J’aimais Histoire. J’aimais toutes ses dates qui nous donnaient de l’importance depuis notre création. La géographie qui nous dîme l’emplacement des pays de notre monde. Je trouvais tout cela fascinant. Je notais même chaque parole importante du professeur. La guerre était aussi quelque chose qu’on aurait mieux fait d’éviter. Cela aurait empêché ses morts inutiles et toutes les âmes qui avaient du mal à trouver le repos éternel. Ma main stoppa mon écrit. Quand remontait la dernière fois que j’ai vu une église de l’intérieur ? Je ne m’en souvins pas… Mais je savais que je détestais ça. Les lieux saints me donnaient des malaises, sans savoir pourquoi. Pourquoi avais-je l’impression que quelque chose d’important fut retiré de ma mémoire ? Je soupirais exaspéré par ce genre de réflexion qui me venait toujours au mauvais moment. Je fus néanmoins réveillée par des coups dans mes côtes. En regardant, c’était Raven qui jouait du coude pour me faire un signe de la tête derrière lui. Un raclement de gorge à ma gauche me fit entrer la tête dans les épaules, alors que je tournais mon regard vers ce bruit affreux.

- Mademoiselle Maxwell, mon cours ne vous plaît-il donc pas, pour que vous soyez dans la lune ? Me demanda mon professeur avec un sourire que je crus un instant bestial qui faisait frémir Raven à mes côtés.
- Non monsieur, j’étais simplement perdu dans mes pensées. Je suis désolée. Avouais-je, nullement gênée. Ce cours sur la Première Guerre mondiale est vraiment intéressant.
- Vraiment ? Alors, si je vous dis que l’Allemagne à gagner lors de cette guerre, que me répondez-vous ?

Je fixais mon professeur qui décida de ce placer devant mon bureau entre le tableau et moi, pour que je ne puisse pas voir. Je me demandais s’il était sérieux à me demander si l’Allemagne avait gagné, alors que c’était complètement faux. Mon regard se fit blaser, ce que l’homme devant moi remarqua, car un rire amusé sortait de sa gorge ce qui surprenait les autres élèves.

- Je vous l’accorde mademoiselle Maxwell, malgré que vous ayez la tête dans les nuages, votre ouïe fonctionne très bien. Me complimentait cet homme que toutes les filles s’arracheraient bien.
- On se demande bien à quel moment elle fonctionne vraiment. Maugréa Raven dans sa barbe à mes côtés, qui eut bien le droit à son pied écrasé par le mien. Aie !!
- Tout se passe bien monsieur Estheim ?
- Oui monsieur Faust.
- Bien, j’aimerais maintenant reprendre mon cours.

Après ses mots, monsieur Faust me fit un clin d’œil et retourna vers son bureau. Je me demandais bien ce que put signifier ce clin d’œil. Je n’y pensais pas, balayant d’un geste de la main ses pensées grotesques. Le reste de l'heure se passait tranquillement, aucuns élèves ne dérangeaient le cours. Même Raven qui avait du mal en histoire, faisait des efforts et je souriais malgré moi. Vers la fin de l’heure, alors que monsieur Faust nous eut demandé de ranger nos affaires en attendant la sonnerie, un flottement à ma gauche me stoppa. Mon regard se dirigea vers la fenêtre et je sursautais. L’entité de tout à l’heure se trouvait près de la fenêtre et me fixait de ses yeux gris mort. Un frisson me parcourut.

- Blake ? Qu’est-ce que tu as ? Fie la voix de Raven à ma droite. Qu’est-ce que tu regardes vers la fenêtre ?

Heureusement pour lui, il ne voyait pas ce qu’il y avait. Mais malheureusement pour moi, j’avais croisé le regard vide de la chose et je savais d’avance que j’allais en baver. Je ne comprenais pas pourquoi ça m’arrivait à moi. L’entité passa à travers le verre et se dirigea dans ma direction.

- Aidez-moi…
- Dégage… Marmonnais-je en serrant la lanière de mon sac.
- Aidez-moi…

Je réprimais un frisson en la voyant trop proche de moi. Son corps translucide ne touchait pas le sol comme tout fantôme qui pouvait exister… Mais personne ne pouvait les voir ses abrutis d’esprit ! C’était une femme, ses cheveux blonds étaient difformes, ses lèvres rosées étaient petites et couper, ses yeux verts creusés par des cernes. Mais en y voyant de plus près, c’étaient plutôt des bleus. Ses vêtements étaient déchirés de toute part notamment sur les épaules et sa jupe. À ses pieds, il manquait des chaussures et ses collants furent la seule chose qui habillait ses pieds. La sonnerie se mit à gindre en arrière son, mais j’étais paralysée face à cette femme qui semblait réellement avoir besoin d’aide malgré que je ne sache pas comment m’y prendre.

- Aidez-moi….

Revenant à la réalité, j’attrapais mon sac de cours et me mis à courir hors de la salle de cours alors que Raven m’appelait. J’avais trop peur pour me retourner. Je devais me calmer et très rapidement. Courant vers la sortie, je bousculais sans le vouloir le toutou d'Abby qui me regardait traverser le hall pour me diriger vers la porte. C’était ce qui était sympa avec cet idiot ; il ne vociférait pas comme la brune mentionnée plutôt. Je poussais les grandes portes et me précipitais à l’extérieur afin d’aller à l’arrière du bâtiment. J’étais bonne en sport, mais pas avec un slim qui ne nous permettait pas d’avoir de bon mouvement non plus.

Essoufflée, le dos appuyé contre le mur du gymnase, je reprenais comme je le pus mon souffle. Mon regard bicolore se levait vers le ciel qui commençait à montrer des nuages blancs. Ma respiration devenait doucement et tranquillement apaisante en voyant se beau ciel. Lentement, je me laissais glisser le long du mur jaune blé et je m’assis dans l’herbe fraîche du matin. J’allais avoir les fesses mouillées, mais je m’en fichais, j’avais besoin d’être seule.

- Je suis sûr que cet idiot va me chercher partout. Grommelais-je en pensant à Raven qui m’avait vu partir en courant hors de la classe. En plus, je sèche les maths, c’est une bonne chose.

Je ne voulais pas retourner dans ce lycée. Au moins, personne ne me disputera si je sèche un cours. À part le professeur en lui-même, mais bon. Aucun parent, aucun proche. J’étais bien toute seule… Seule. Oui. À part Raven, je n’avais personne. Comment est-ce qu’on, c’était rencontrer déjà ? En maternelle. Je me souvenais de ses grands frères qui venaient le chercher. À cette époque comme aujourd’hui encore, je l’eus jalousé. Une personne avec une famille aimante ne pouvait pas savoir ce que cela faisait d’être seule. Il avait son père, ses grands-parents et ses frères. Je n’avais personne. Abandonner par mes parents qui étaient, je ne sais qui. Enserrant mes jambes que je ramenais contre ma poitrine, je me mordais les lèvres en pensant à mon passé. Dieu, que j’aimerais qu’on m’efface toutes ses horribles pensées que je pouvais avoir. J’inspirais et doucement, j’expirais. Ensuite, je posais ma joue sur mes genoux, attendant tranquillement la fin de la journée.

- Aidez-moi… S’il vous plaît…
- Encore vous ! Vous êtes énervante à la fin ! M’énervais-je en me levant et en serrant les poings. Je ne peux rien pour vous aider, alors aller voir ailleurs !
- Il va revenir…
- Vous êtes déjà morte. Qui pourrait revenir pour vous tuer ?
- Il m’a tué…
- Merci, ça je n’étais pas au courant. Ironisais-je en faisant un sourire non amusé. Qu’est-ce que vous voulez ?
- L’église du quartier de Palm Beach… Une villa surplombant la mer…
- Hein ? Une église ? Une villa ? Vous divaguez !
- L’église… Palm Beach…

Je fus surprise de remarquer que sa voix faisait comme une référence de radio où on perdait le signal. C’était curieux. Vraiment curieux. C’était même la première fois que la voix d’un fantôme faisait ainsi. J’étais curieuse… Mais pas suicidaire. Palm Beach. Pour y aller, j’allais être obligé de prendre une voiture et de conduire pendant cinq heures. Cela ne m’enchantait pas. Mais si je voulais me débarrasser de cette chose ; je n’aurais pas le choix.

 
     
     
 
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