Voilà j’étais en train de fouiller mon vieux pécé et voilà sur quoi je tombe. Un mini-OS que j’ai écrit y’a à peu près six mois….donc je me jette à l’eau et je le poste !!

Des sentiments gais adoucissent nos Noëls.

De la joie, du bonheur, des sourires à toute heure. Ce Noël n’échappe en rien à cette coutume traditionnelle et on a invité nos proches à partager notre bien.

Une table bien garnie par des mets délicieux et les liqueurs au menu réchauffent les cœurs les plus frileux.

Survolant la fête de notre regard on est bien content à bien des égards. Des yeux rieurs aux ventres pleins, tout cela nous provoque un sourire au coin.

Le monde est bien joli ce soir puisqu'on est heureux d’avoir accompli notre devoir.

Rien de surprenant on l’avoue car jamais choses orchestrés par nos soins n’échouent.

Mais qu’est-ce qui passe là ? Qui sont ces insolents qui s’insultent si bas ? Leur mépris nous parvient en de si grandes vagues, notre déception nous transperce aussi impitoyablement qu’une dague.

Petits chenapans que vous êtes à vouloir détruire notre fête, nous allons vous apprendre les bonnes manières qu’ils auraient dues vous inculquer à grands coups de lanières.

Survolant la salle de notre corps limpide on atteint le coin d’où s’élèvent les mots acides.

 Deux jeunes hommes s’y tiennent debout aussi rigides que des soldats au garde à vous. Ils s’affrontent du regard se lançant aux visages leurs dards.

Il est de notre nature de vouloir du bien et c’est pour ceci qu’on créa entre eux un bien étrange lien qui durera tout au long de la fête, nous permettant ainsi de poursuivre notre quête.

** ** ** **

Harry et Draco sont bien connus pour leur animosité inébranlable, leur mépris réciproque et leur refus de trêve et c’est pour cela qu’à chaque Noël ils sont ignorés.

Tout le monde avait remarqué leur manège et tout le monde en avait bien évidemment assez.

Car vous en conviendrez que écouter des insultes pleines de fiels d’habitude c’est très ennuyant  mais à la fête du réveillon cela est plus qu'énervant.

De leur coté les deux ennemis ne s’apercevaient de rien, Harry ne se demandait jamais ce que faisait ses amis pendant ses disputes avec Malfoy, et Draco, lui, oubliait tout simplement de mater les culs de tous les jeunes hommes présents.

Et c’est ainsi qu’ils passaient leur réveillon, plein de colère et de frustration mal gérée dans un coin de la salle pour le moins reculé.

Soudain, tout bascula.

Harry ne pensa plus que Malfoy était un gros con, il se dit plutôt que ces yeux gris étaient absolument ensorcelants.

Et Draco oublia tout à fait sa répugnance envers le survivant et fixa sans détour les lèvres pleines au sourire éclatant.

Les deux Némésis se réunirent en un baiser étourdissant, leurs langues se caressèrent, leurs soupirs se mélangèrent, leurs yeux étaient ouverts.

Draco attrapa violemment les hanches du brun et d’un mouvement savant les fit coller aux siennes faisant ainsi gémir son compagnon de débauche, il entreprit ensuite, sans cesser le baiser, de se frotter lascivement au corps collé au sien.

Harry fut étourdi par le plaisir que cela provoqua en lui et tachant de rendre la pareille il agrippa les fesses du blond et les pétrit passionnément tout en l’accompagnant dans ses mouvement jouissifs.

Et on ne sait par quelle magie leurs vêtements furent ôtés de leurs corps et nus comme des nouveaux nés ils étaient l’un en face de l’autre.

Une brève hésitation puis le déluge, une myriade de baisers, un bouquet de caresses, un concert de soupirs les firent brûler de désir, embrasant leurs sens à vif.

Un océan de plaisir inondait leurs esprits à une vitesse prodigieuse, un tunnel de ravissement leur compressait les poumons, leur enlevant leur souffle les laissant attendant la délivrance finale qui se promettait vive et explosive.

Ce fut dans un cri que Harry se crispa.

 Ce fût dans un cri que Draco se vida.

 Ce fut dans un cri que le plaisir les submergea et ce fut aussi dans un cri que leur esprit se déconnecta.

Et bien sur ce cri là, et pour ne pas déshonorer la famille des cris perçants, fut entendu par tout le monde avoisinant.

Tout le monde eut peur pour les deux héros nationaux.

Tout le monde accourut vers le coin isolé s’attendant au meurtre barbare.

Puis tout le monde s’arrêta.

Et le monde bascula.

Le tableau qui s’offrait à leurs yeux innocents était pour le moins choquant. Deux jeunes hommes emmêlés de leurs corps peu vêtus.

Une anatomie bien flamboyante et des traces bien brillantes.

Puisque le monde a basculé la fête est tout bonnement annulée, les invités s’en vont silencieux vers leurs domiciles respectueux, espérant du fond du cœur oublier cet épisode désastreux.

Quant aux deux protagonistes, et bien ils étaient absolument dégoûtés d’avoir été ainsi déroutés de leur haine bien confortable vers cet acte abominable, car sachez bien mes amis que c’est impossible qu’ils aient commis cette erreur méprisable de leur plein gré.

Popo vous salue ^^