Titre: SUMMER CAMP - Sur le plage abandonnée Auteur: Mango Genre: romance, contemplatif... rating: K Déclaration de l'auteur: bien, alors c'est une petite série d'histoire qui me sont passées par la tête et que j'écrit au petit bonheur le jour (il n'y en a que deux d'écrit à ce jour ^^""") Celle là quand je l'ai sortit de ma tête la première fois j'étais au Japon ^o^ mais elle n'a absolumlent aucun rapport avec le pays du soleil levant.... (ha ouais, hein, les persos sont à moi!!!! yeah!!! et pour les lieux c'est plus où moins inspiré du Barcarès, un village vers Perpignan) bonne lecture ^^ Sur la plage abandonnée - Allez !! - Non ! Le garçon soupira et passa une main dans ses courts cheveux bruns, poussant un hey ! de surprise en reculant quand une vague un peu plus forte que les autres vint lui lécher le bout de ses baskets de marque. Il se tenait debout, les pieds dans le sable humide de la plage maintenant presque vide. Le soleil qui se rapprochait tranquillement des flots bleus l’obligeait à plisser les yeux pour voir sa petite amie devant lui. - Allez… reviens… - Nan ! - Steuplé…. - T’as qu’à venir me chercher. - T’es trop loin. La jeune fille fit une moue un peu triste et détourna le regard vers l’eau clair qui l’entourait. Il y avait encore assez de lumière pour voir le fond sablonneux, les galets polis et les coquillages vides qui y reposaient. Elle était assise en équilibre sur une énorme bouée en plastique transparent, sa longue et vaporeuse robe carmin étalée autour d’elle, flottant dans son dos sur la surface ondulante de la mer. Elle fit crisser le plastique en bougeant ses pieds nus et releva les yeux vers son petit ami. Elle voyait derrière lui les voitures roulant au pas sur le parking de la plage et encore derrière, les lampions qui entouraient la place du village, s’allumer lentement. La fête se mettait doucement en route et le ciel commençait à s’assombrir. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux et les essuya d’un geste brusque de la main. Elle en avait rêvé de cette fête avec lui, d’y arriver après tout les autres, de profiter du calme de la plage vide avant de se mêler à la foule. D’être un peu romantique avant de reposer les pieds par terre. Mais les nouvelles baskets de monsieur ne voulaient en aucun cas être trop près de l’eau. - Vire tes pompes ! Viens ! - T’es folle ? Pour qu’on me les pique ? - Y’a personne… Le garçon soupira à nouveau et regarda autour de lui. Il n’y avait que loin sur sa droite les formes rouges et jaunes des toboggans gonflables et un couple assis en train de regarder leurs enfants jouer dans les vagues. A sa gauche, rien. Juste la silhouette noir de la rade et au bout de l’assemblage de cailloux la tour blanche signalant l’entrée du port. La fête mobilisait toute l’attention des dernières personnes sortant de leur voitures et rares étaient ceux qui s’arrêtaient un instant pour regarder le coucher de soleil. Son regard se reposa sur sa petite amie et les cinq ou six mètres d’eau qui les séparaient. Alors qu’elle ne voulait que barboter au bord, elle s’était éloignée au fur et à mesure de ses refus. Il fixa son visage mi-rageur mi-triste et sentit l’exaspération pointer en lui le bout de son nez. Un nouveau soupir franchit ses lèvres et, lançant un regard légèrement colérique à la jeune fille sur l’eau, enleva sa veste. Il la plia soigneusement avant de la poser sur le sable. Il se pencha ensuite pour délasser ses chaussures et les posa à côté de son vêtement recouvert ensuite par un pantalon tout aussi minutieusement plié. Il s’avança ensuite dans l’eau, marchant avec détermination. Il s’était enfoncé jusqu’au milieu du torse quand il atteignit son amie. Cette dernière se pencha pour passer ses bras autour de son cou alors qu’il enroulait sa taille des siens. Elle posa sa tête sur la sienne et ils regardèrent le soleil rouge disparaître derrière l’horizon. Ils restèrent un moment silencieux avant que le garçon ne se hisse sur la bouée pour s’asseoir à côté de sa petite amie. Faisant alors tourner l’anneau de plastique pour faire face à la place animée, ils admirèrent les lampions bariolés se détachant vivement dans la nuit noire alors que les premières notes de l’orchestre se faisaient entendre. ____________________________________________________________________________________ alors? |