Un baiser Juste un contact… Doux et intime. Juste une caresse… Infime. Deux épidermes qui se frôlent, Deux bouches qui s’effleurent… Cette tendresse apparente, Ce désir qui affleure. Tout cela… Ce n’est qu’un baiser. oOo Je ne crois en rien. Pas de Dieu pour moi. Pas de Seigneur, pas de Maître… Peut être suis-je un traître, Mais ce n’est qu’un détail. Vu que je n’ai jamais donné ma loyauté. Et je ne croyais pas non plus… Que cela puisse seulement exister… Mais encore une fois, tu m’as prouvé mes torts. Il n’a suffi… Que d’un baiser. oOo Je ne voulais rien. Je n’avais besoin de rien… Du moins pas de toi… C’était ce que je croyais. Avant tes baisers. Et il n’a suffi que d’un effleurement de tes lèvres Pour me faire chavirer. Une intrusion de ta langue. Pour m’enflammer. Pour me faire sombrer… Pour me faire te désirer. oOo Cette étincelle, je te la dois, Harry… Une étincelle de vie Qui est partie de mes lèvres scellées aux tiennes Qui a voyagé dans mon corps Qui a embrasé mes sens… Il n’a suffit… Que d’un baiser, un seul. Avant cela j’étais comme mort… Froid de la tête au cœur… Avant cela je n’étais qu’un corps Vide à l’intérieur. Mais cela, c’était… Avant ton baiser. oOo Je n’ai rien décidé… Tu n’avais rien prémédité… Il n’a suffi que d’une rencontre au détour d’un couloir… De la solitude d’un vieux manoir. Et c’est arrivé. Je sens encore le froid des pierres dans mon dos La chaleur de ton corps contre le mien… Je me souviens de ce halo Dont la lune nous avait ceints. De tes yeux assombris. De ton corps alangui. Mais ce dont je me souviens le mieux… C’est ce baiser. Doucement tu m’as frôlé… Lentement tes lèvres m’ont exploré… Et sensuellement tu m’as embrassé. Avec un simple baiser… Tout a changé. FIN |