Auteur : Djehra Keurjani Titre : Infidèle Support : La chanson Unfaithful de Rihanna, mais traduite par mes soins Couple : Bill x Tom Disclaimer : La traduction m’appartient, mais je pense pas m’être trompée. Les personnes citées sont leur propre propriété. Blabla : Je ne suis prolifique qu’en OS en ce moment, ce qui est déjà rare, mais surtout en OS un peu réalistes et triste, ce qui est très rare aussi. Je crois que je ferais mieux de dormir ces prochaines nuits mais jamais écrire ne m’a paru aussi facile. Si vous souhaitez passer une bonne journée, ne lisez pas maintenant. Dédicacé à Ma Compagne de Rp Nocturnes, elle se reconnaîtra. ¤ * ¤ Infidèle ¤ * ¤ C’était encore le soir, toujours le soir, l’heure de son retour. Jamais il ne rentrait avant que le soleil ne ce soit couché, c’était devenu une habitude. Dès qu’ils se reposaient, il reprenait ce petit train-train. Pourtant, il s’était juré d’arrêter, de se faire du mal, de lui en faire, de les détruire, mais c’était plus fort que lui. Jamais il ne réussissait, ses résolutions s’évanouissaient avec le soleil qui se levait sous un nouveau jour qui se retrouverait aussi douloureux que le précédent. L’histoire de ma vie A rechercher le vrai Mais cela continue à m’échapper La douleur dans mon âme Car tout cela semble faux Qu’il aime vraiment ma compagnie Ne pas rentrer plus tôt pour ne pas voir son visage ravagé par la peine. Pour ne pas le voir regarder anxieusement l’horloge. Pour ne pas qu’il s’inquiète inutilement. Tant qu’il savait ce qui se passait, il avait une presque bonne conscience qui accompagnait ses actes. Car il ne pouvait pas vivre sans son accord. Il est plus qu’un homme Et c’est plus que de l’amour C’est la raison pour laquelle le ciel est bleu Les nuages grondent Car je suis encore parti Et pour lui je ne peux que ne pas être réel. Ne rien bousculer, poser son manteau, et rentrer dans le salon, c’était toujours ce qu’il faisait. Un charmant « Alors, la journée ? Enrichissante ? » l’accueillait, la même réponse à chaque fois. C’aurait pu être mieux, tu sais, les fans, les autographes, les corvées habituelles. Il se penchait vers lui pour l’embrasser, recueillant ces saveurs salvatrices qui lui faisaient oublier ses torts. Je sais qu’il sait que je suis infidèle Et que cela le tue de l’intérieur De savoir que suis heureux avec d’autres hommes Je peux le voir mourir Bien sûr, il ne le croit plus depuis longtemps, mais ce n’est pas grave. C’est oublié pour leurs heures partagées, il vaut mieux que ce soit ainsi. Malgré tout ce qui fait d’eux ce qu’ils sont, les rôles se sont inversés. Il était l’image de la stabilité, lui de la frivolité, mais en fait, ce n’est plus le cas depuis quelques temps déjà. Je ne veux plus le refaire Ni être l’origine de tout cela Chaque fois que je passe le pas de la porte Je le vois mourir un peu plus de l’intérieur Je ne veux plus le blesser Je ne veux pas foutre sa vie en l’air Je ne veux pas être… Un meurtrier. Il ne dit rien, le laisse faire, se lève, pose sa guitare sur le canapé, le médiator entre deux cordes, préférant le regarder d’un œil circonspect, rien de débraillé, aucune trace de ce qu’il a fait, il ne veut pas revoir cette tristesse infinie en découvrant une marque d’un autre sur son corps. Il se rapproche de lui, lui vole un baiser, et se dirige vers la cuisine. « Chinois ou Grec, Bill ? » « Je préfèrerais des pâtes Tomi ». Toujours pareil, le choix du repas, une soirée tranquille. C’est ce qui les lie quand ils ne sont pas si loin de chez eux. Je le sens dans l’air Quand je coiffe mes cheveux Me préparant pour un autre jour Un bisou sur ma joue Il est là à contrecœur Comme si j’allais partir en retard Je dis que je ne serais pas long Juste un moment à passer avec les filles Un mensonge que je n’étais pas forcé à dire Car nous savons tous les deux Où je vais aller Et nous le savons très bien Il remet un trait d’eye-liner, le regardant par le biais du miroir, adossé au mur, ses dreads qui s’éparpillent, ses yeux qui semblent dur mais qui pour lui sont toujours doux, jamais tranchants, il est résigné à l’avoir perdu, mais il ne peut rien faire contre ce qu’il a commencé. Bill est ainsi, il sait ce qu’il veut, il l’a voulu, cherché, et Tom en a fait les frais. Mais c’est trop tard. Je sais qu’il sait que je suis infidèle Et que cela le tue de l’intérieur De savoir que suis heureux avec d’autres hommes Je peux le voir mourir Il attrape sa veste, lui vole un baiser, et ouvre la porte. Il sait que Tom ne l’attendra pas, qu’il n’y aura rien à regretter, mais le remords le prends soudain, il hésite à sortir. Le guitariste lui tourne le dos, pour aller se recoucher, il ne peut pas revenir en arrière, comme si tout était déjà écrit. Alors il soupire et sort, refermant soigneusement la porte du studio derrière lui. Je ne veux plus le refaire Ni être l’origine de tout cela Chaque fois que je passe le pas de la porte Je le vois mourir un peu plus de l’intérieur Je ne veux plus le blesser Je ne veux pas foutre sa vie en l’air Je ne veux pas être… Un meurtrier. Ses pas l’amènent toujours au même endroit, par le même chemin, il ne s’arrête même plus pour regarder le paysage, alors qu’il finit par rentrer dans l’établissement. Tom quant à lui se retourne dans leur lit vide, ses draps du côté de son frère sont déjà froid, il retient ces pleurs de résignation avec le barrage de sa dignité. Toujours la même chose, rien ne changera jusqu’à la prochaine tournée, où les rôles s’inverseront. L’amour tranchant, c’était leur lien à présent. Comment avaient-ils pu en arriver là ? Notre amour Sa foi J’aurais mieux fait de prendre un flingue et le pointer sur sa tempe En finir avec ça Je ne veux pas le faire Oooooh… Une fois encore… Les mouvements sont saccadés, ils se désirent, se touchent, tout s’emmêle, mais Bill sait qu’il n’y a rien de plus. Malgré tous ses efforts, ses pensées sont tournées vers son frère, qui doit essayer d’oublier ce couteau sous sa gorge, cette chaîne autour de son cœur, cette douleur qui enserre leurs deux âmes. Il lui fait du mal en s’en faisant, mais il ne peut pas s’arrêter, c’est trop fort, il est dépendant de cette autodestruction qui le ronge autant qu’elle l’aide a mieux vivre. Je ne veux plus le refaire Ni être l’origine de tout cela Chaque fois que je passe le pas de la porte Je le vois mourir un peu plus de l’intérieur Je ne veux plus le blesser Je ne veux pas foutre sa vie en l’air Je ne veux pas être… Un meurtrier. Et le soir il revient, son mascara ruiné par ses premières larmes de remord, son frère l’accueille dans ses bras, c’est ainsi, ils ne peuvent plus rien y changer. L’amour est cruel, surtout partagé et détruit à petit feu, mais tout est trop engagé. Ces mots d’amour n’ont plus de sens ni pour l’un ni pour l’autre, ils n’ont qu’une raison de les prononcer et en sont maintenant incapables. ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ----- ---- Merci d’avoir lu. J’espère que votre moral n’est pas retombé aux tréfonds des sous-sols de la Terre !^^’ Bisous, et une review est toujours la bienvenue. Djehra Keurjani |