Alors c'est tout court, c'est Tomo/Jared, grand max PG-13 ( et vi seulement :p )

mais j'espere que cela vous plaira quand meme :D donner moi votre avis.

Merci a Tatu pour la béta.

Bien sur je ne prétant pas raconter la vérité, et je ne me fais pas d'argent sur leur dos... 

Il y a toutes sortes d'addictions, pour toutes sortes de substances. Est-ce que l'addiction à un homme ça existe ?
L'addiction à son odeur quand il est assez près pour qu'elle m'enveloppe doucement ? L'addiction à ses yeux quand il les pose sur moi ? L'addiction à sa voix aussi, quand elle murmure des mots que je suis seul à entendre ?
Est-ce que ça semble avoir un sens, d'attendre chaque seconde de le voir apparaître, pour commencer à vivre ? De n'être rien tant que je ne le vois pas, tant que je ne l'entends pas ?
Je me fais l'effet d'un drogué à qui il manque toujours sa dose. Mais c'est bien plus qu'un manque passager, plus fort qu'aucune substance qu'on pourrait inventer.

C'est Tomo. Ses yeux, sa bouche, sa peau, son souffle, sa présence. La façon qu'il a de ramener ses cheveux en arrière parfois, ou celle de me regarder comme si je ne le voyait pas.
C'est une addiction très profonde, chez moi, Tomo.
Avant, avant qu'il passe la porte des auditions, je n'avais jamais eu de véritable obsessions, de véritable addiction. Je pensais en avoir, je pensais que je ne pouvais pas me passer de certaines choses. Mais ce n'était rien, rien à coté de ce vide qu'il me laisse lui. J'ai découvert ce que cela voulait dire vraiment, ne pas pouvoir se passer de quelque chose. Au point d'en avoir le corps qui tremble, la respiration qui s'arrête, l'esprit qui s'embue, quand ça arrive enfin.

C'est encore pire quand il s'agit d'un être humain, parce qu'il n'y a aucune façon d'être sur, de ce qu'il pense, de ce qu'il fait.
Un objet, une substance, un endroit, on peut toujours les contrôler, on peut toujours s'arranger. Même si je sais que je ne voudrais pas de lui, si il était l'une de ces choses que l'on contrôle.
Mais un homme, un homme c'est libre, et Tomo est l'un des hommes les plus libres que je connaisse.

Depuis que je l'ai vu, depuis que je lui ai parlé, je sais qu'il est entré dans mon sang plus surement qu'aucune autre chose avant lui.
Mon addiction est tellement forte, je me suis vu courir plus d'une fois à la catastrophe. Faire un geste, dire un mot, qu'il n'apprécierait pas, qui lui ferait du mal, ou qui lui ferait comprendre.
Mais aucune catastrophe n'a jamais eu lieu, aucun de mes gestes, aucun de mes mots, ne lui à fait peur.

Je n'aurais pas cru possible, qu'elle se renforce encore un peu, mon addiction. Pourtant il a frôlé mes lèvres, et elle s'est agrandit.
A avoir sa bouche sur la mienne, son corps sous le mien. A connaître enfin chaque parcelle de sa peau. A passer toutes mes nuits dans ses bras. A connaître la couleur de ses yeux quand l'extase le foudroie, la saveur de ses lèvres quand il me fait l'amour.
Je tremble à chaque seconde d'un bonheur bien trop grand, d'un trouble qui m'obsède, et dont lui seul peut m'apaiser. Et il le fait si bien, avec tellement d'envie, tellement de tendresse, tellement de passion.

Il est mon addiction, mais je sais qu'avec lui au moins, je ne serai jamais en manque. Il me ressemble trop, il est trop proche de moi pour que je ne le sache pas.

Je suis son addiction. Alors la mienne a bien un sens.

Fin.