Fic cadeau pour Mekoret.Zoyeux zanniversaire (avec un ptit jour de retard). J’espère que ça te plaira.

Mon premier HP/DM en solo sans la collaboration de mes pipistrelles des cachots.  C’est émouvant. ça fait peur aussi ^^

Bonne lecture.

Où il est question de réveils difficiles.

Mal à la tête ! pensa Harry.

Il essaya d’ouvrir les yeux une première fois, sans succès.

Il réessaya une seconde fois. Ah ! un jet de lumière fit son entrée par la petite fente qui venait de s’ouvrir entre ses deux paupières. 

Harry referma les referma aussitôt.

Puis il poussa un grognement digne d’un néandertalien. Il hésita à se rendormir mais…

Et oui, il avait mal à la tête.

Il posa un bras au dessus de ses yeux et, pour la troisième fois, il tenta à nouveau d’ouvrir ses petits yeux endormis. La lumière matinale lui paraissait aveuglante, mais cette fois il tint bon. Il était un Griffondor après tout.

Une fois qu’il se fut habitué à la lumière il décida qu’il était temps d’essayer de se lever parce que…

Pomfresh avait peut être un remède miracle qui pourrait faire cesser le bourdonnement incessant qui lui martelait le crâne depuis qu’il s’était réveillé.

Mais il fallait bien avouer que se lever était une tâche plus ardue qu’il ne le pensait. Et pour la première fois depuis qu’il avait émergé de son sommeil, Harry se demanda ce qu’il lui arrivait. Il décida de rester encore quelques minutes allongé afin d’essayer d’éclaircir ce mystère.

Première chose à faire : de quoi était-il capable de se rappeler ?

Deuxième étape : de quoi se rappelait-il exactement de cette fête ?

Troisième étape : pourquoi Ginny pas contente ? Et surtout pourquoi mal à la tête ? (ne jamais perdre de vue le problème principal).

Ginny en colère parce que…Serpentards ?

Soudain la solution lui vint à l’esprit tel un Cognard ayant atteint sa cible –autrement dit un joueur de Quidditch malchanceux - : Les élèves Serpentards de 7e année avaient ramené une bonne panoplie d’alcool en tout genre, moldus y compris -comme quoi les Serpentards peuvent être démocratiques quand ils le veulent- et Harry en avait bien profité. Voila qui expliquait pas mal de chose : son mal de tête, la mauvaise humeur de Ginny -qui n’était pas ravie de voir son héros de petit ami boire comme un trou- et peut être aussi le léchage de figures de Ron et Hermione.

Maintenant qu’il avait trouvé la cause à son problème, Harry devait trouver une solution. Et pour cela la première chose à faire était de se lever.

Il grogna à nouveau. Rien que l’idée de se tenir debout lui faisait tourner la tête.

Il se frotta les yeux, tourna lourdement la tête à droite pour regarder autour de lui et réprima un cri d’horreur : il n’était pas dans sa chambre, ni dans son lit. Pire que ça, la décoration verte et grise ne laissait aucun doute sur l’endroit où il se trouvait.

Pris d’une panique soudaine le jeune homme se redressa…puis se rallongea aussitôt pris d’un vertige.

Après avoir pris quelques secondes pour récupérer, Harry décida qu’il était peut être plus prudent de se relever en douceur, ce qu’il fit. Il fixa son regard sur les murs où étaient accrochés des tentures aux couleurs serpentards.

Je dois rêver ! Il le faut !

Mais non, il devait bien se rendre à l’évidence, il n’était pas dans son petit nid douillet de Griffondor.

Harry senti soudain quelqu’un bouger à ses cotés. Son cœur se mit à battre à une vitesse folle, lui faisant même oublier le marteau piqueur qui avait élu domicile dans son crâne. 

Il dégluti et tourna lentement, très lentement la tête vers sa gauche[1]. Il ne pouvait pas voir qui était là , sa compagne d’une nuit  était enroulée dans les draps ne laissant seulement dépasser que quelques mèches de cheveux dorés.

Harry se sentait coupable envers Ginny. Comment avait-il pu lui faire ça ? Même avec des litres d’alcool dans le sang. Il l’aimait, du moins le croyait-il, alors pourquoi ? Cela dit, il devait bien admettre que sa conquête avait des cheveux magnifiques. Cependant, il ne voyait pas du tout qui elle pouvait être , il n’avait jamais remarqué une belle blonde parmi les Serpentards. Il n’avait pas non plus chercher à côtoyer les Serpentards donc ce n’était pas surprenant. Ce qui gênait davantage Harry c’était que ces si beaux cheveux lui rappelait quelqu’un, quelqu’un à qui il n’avait pas du tout envie de penser en cet instant. Il déglutit une nouvelle fois et se pencha vers la dormeuse à ses cotés en soulevant une coin de drap.

Ce qu’il vit failli le faire tomber dans un coma très profond. Draco Malfoy, était là, allongé à ses coté, nu probablement.

A cet pensée Harry regarda sous le drap et…

Il regarda par terre, ses vêtement gisait là, épars, de même que ceux de Draco.

Harry fut secouer d’un nouveau vertige mais cette fois il ne se rallongea pas. Comment pouvait-il le faire avec son pire ennemi dans le même lit…et nu !

Il se leva, remis son caleçon, ramassa ses affaires aussi vite qu’il le pouvait et s’enfuit.

  Draco bailla puis s’étira. Il avait bien dormi. Il avait fait un beau rêve. Il ne se rappelait pas quoi exactement mais il était sûr que c’était un rêve agréable. C’est pourquoi malgré la fatigue et le léger mal de crâne[2] du à l’alcool ingéré la veille, Draco Malfoy se sentait bien. Habituellement, depuis toute cette histoire avec Voldemort et les mangemorts, ses nuits étaient plutôt agitées. Mais pour une raison qu’il ignorait, et qui pour le moment ne l’intéressait pas le moins du monde, les cauchemars avaient cette nuit là, laissé leur place à un doux rêve.

Draco sourit et tenta de se rappeler de quoi il avait bien pu rêver mais rien ne lui venait à l’esprit. Un parfum seulement. Cela lui semblait étrange, mais la seule chose qui lui revenait en mémoire c’était un parfum. Un parfum d’homme bizarrement.

Il se tourna sur le coté, s’étala un peu plus dans son lit…puis se redressa presque immédiatement.

Il avait senti ce parfum.

Draco fronça les sourcils et se pencha vers les draps.

Draco était peut être dingue, mais l’odeur était bel et bien là.

Le jeune Serpentard cligna des yeux plusieurs fois.

Etrange.

Après quelques minutes d’égarement, Draco décida que puisqu’il était réveillé, autant se lever et aller déjeuner. Une fois debout il s’aperçut qu’il était nu comme un ver

Il se dirigea vers le salle de bain en ramassant ses vêtement au passage et son œil fut attiré par quelques chose de rouge caché sous sa chemise. Du bout des doigt il pris la « chose » et découvrit qu’il s’agissait d’une cravate griffondor.

Le regard de Draco resta fixé sur la cravate, puis sur le lit, puis de nouveau sur la cravate, puis sur ce qu’il pouvait voir de son corps nu et enfin il comprit.