Salut tou le monde! Je sais que je suis un peu en retard mais je me devais de faire un cadeau de St Valentin à ma fiancée de manyfics: artemis. Par contre je vais faire très vite parce que je pars au ski dans 40 minutes et que je dois encore finir mon sac. Donc je m'excuse aussi mais je viens de finir de l'écrire et je n'ai pas le temps de relire et comme je n'aurais pas internet à la montage je dois poster maintenant. Donc mille pardons pour les fautes dont je suis sûre qu'elle sont présentes. J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture. Sans Valentin En ce jour du 15 février, il faisait un froid intense et un beau manteau d’un blanc immaculé couvrait toute surface assez épaisse pour le retenir. Cela n’empêchait cependant aucunement le soleil de rayonner dans un ciel bleu azur répandant sa joie d’avoir réussit son rendez vous de la veille avec la lune (Merlin seul savait d’ailleurs comment ils s’y étaient pris pour se voir sans dérégler tout le système spatial). En ce jour du 15 février donc, chacun reprenait le cours de sa vie après l’aparté en trop plein d’amour de la veille. Disparus les petits cœurs en sucres ou en chocolat (voir les deux) qui avaient envahi les boutiques de friandises depuis plusieurs semaines. Disparus les déclarations d’amours publicitaires d’un mannequin à un autre les bras de chacun chargés de cadeaux plus niais les uns que les autres. Disparue donc la St Valentin et son cortège de paquets roses, de fleurs de luxes et de promotions sur les cadeaux romantiques (‘Un parfum acheté, un parfum offert’, ‘Tant pour cent de réduction sur le bijoux à partir de 5 gallions d’achat’ ou encore ‘Trois roses supplémentaire dans le bouquet pour un joli sourire’). En ce matin du 15 février, les sorciers et sorcière du monde redescendaient dans le monde réel sans se soucier de l’absence de cette incitation à l’amour qui avait rythmé leur vie durant les dernières semaines. Cependant l’on pouvait, ici et là, remarquer un nouveau bijou fièrement porté par une jeune femme, sentir un nouveau parfum qu’il aurait fait mauvais genre de ne pas inaugurer aujourd’hui même ou entendre babiller à propos de la magnifique soirée que l’on venait de passer. Ainsi, si Valentin et toutes ses bonnes intentions avaient mis les voiles, ils avaient néanmoins laissé des traces derrières eux au grand damne de la confédération des ‘Valentin Killers’ dont le but était de libérer le monde de cette emprise commerciale sur les sentiments amoureux…et que les mauvaises langues qualifiaient de frustrés de n’avoir personne avec qui fêter l’évènement. Toujours en ce matin du 15 février, deux sorciers n’avaient pas encore décidé de reprendre une activité normale. Affalés dans un grand lit aux draps de soie blancs, ils dormaient du sommeil du juste serré l’un contre l’autre et n’avaient pas même réalisé qu’un nouveau jour s’était levé et qu’il s’était même consumait de pratiquement sa moitié. Le soleil joyeux éclairait la pièce dont les rideaux n’avaient pas été tirés correctement faisant ressortir par sa lumière les dissemblances des deux hommes. Autant l’un arborait une longue crinière blonde et ordonnée, autant la chevelure rebelle de l’autre se démarquait de l’oreiller par son noir de geais. La pâleur du premier venait contraster avec la peau dorée du second. La scène dégageait un calme et une sérénité peu communs, l’on aurait pu croire assister au sommeil de deux anges et ne se serait point étonné de voir quelques plumes tomber du ciel. Le soleil heureux décida de réveiller ces deux hommes si beau afin qu’ils profitent de la si charmante (bien que froide) journée qu’il s’employait à créer et fit entrer un rayon malicieux dans la chambre. Ce dernier alla se loger droit sur le visage du blond qui papillonna immédiatement et ouvrit difficilement les yeux sous l’agressive lumière. L’astre du jour rappela alors son rayon au vaisseau mère où il recevrait les honneurs d’une mission parfaitement exécutée. Dans le lit le jeune sorcier était maintenant plus ou moins bien réveillé et appréciait dans sa semi conscience l’agréable chaleur qui était répandue dans son lit. Cependant que les dernières bribes de rêve s’effaçaient, son esprit devient plus clair et ses besoins corporels reprirent leurs droits. Il se redressa donc maladroitement en position assise et se prépara mentalement à affronter le froid du carrelage sous ses pieds jusqu’aux toilettes. Il se tourna alors vers l’homme qui partageait son lit et : « POTTEEEEEEEEEEEEEEEER !!!!!! » hurla-t-il. Le susnommé, à cette hausse intempestive du niveau sonore, sortit du monde des songes à grands regret et surtout avec un tel sursaut qu’il en tomba du lit ne conservant sur le matelas que le bas (qui pour le coup se retrouvait en haut) des ses jambes. Après avoir poussé comme il se doit les jurons appropriés à une telle occasion, le brun se releva en massant son dot endoloris et entrepris de répliquer de la manière la plus diplomatique qu’il avait en stock après un tel réveil. « Putain Malfoy, on peut savoir ce qui te prend de gueuler comme ça ? -Potter qu’est-ce que tu fous ici ? -Je dormais jusqu’à il y a quelque secondes et je faisait même de beaux rêves. -Mais qu’est-ce que tu fous dans mon lit ? -Présentement rien du tout. -Arrête de jouer au plus fin avec moi Potty ! s’énerva Draco. Qu’est-ce que tu es venu faire chez moi, dans ma chambre, dans MON lit ? -Rien de bien compromettant, tu peux me croire. Je ne t’ai rien fait qui puisse te faire rougir aujourd’hui…toi par contre… -Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda Draco soudain inquiet en réalisant qu’il n’avait pas la moindre idée de comment il était arrivé chez lui la veille. -Que si tu n’était pas tombé dans un semi coma éthylique en fin de soirée, tu serais sans doute beaucoup moins habillé que maintenant. » A cette affirmation, le blond baissa les yeux sur sa tenue et découvrit avec une horreur partagée de soulagement qu’il portait encore son pantalon mais que ce dernier était ouvert et que sa chemise était aux abonnés absents. « Oh Merlin ! Qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? » Flash Back : Depuis la fin de la guerre cinq ans plus tôt, Draco Malfoy était un homme très occupé. Il avait passé ses diplômes de droit à une vitesse impressionnante et était devenu le plus jeune avocat à son propre compte du monde sorcier. Il avait alors employé son temps à défendre sorciers (majoritairement d’anciens serpentards) accusés de collaboration avec Voldemort qui n’était pourtant pas plus mangemorts que vous et moi. Et ils étaient nombreux ces pauvres bougres qui n’avaient rien demandé à personne et qui se retrouvaient impliqués dans la folie vengeresse (officiellement judiciaire) du ministère ce qui donnait au blond une masse de travail considérable et l’occupaient tous les jours que Merlin faisait. Or, ce jour de St Valentin semblait vouloir faire exception et, une fois sorti d’une audience victorieux (comme toujours), Draco s’était retrouvé sans cas à défendre pour la simple et bonne raison que les procès de guerre venait de s’achever avec celui-ci et que tout à ces affaires difficiles, il n’avait accepté aucun nouveau client mis à part Théodore Nott pour une sombre histoire de fille dont le dossier était prêt et n’attendait que d’être présenté devant Monsieur (ou Madame) le juge. Il se retrouvait donc le 14 février sans Valentin et sans rien à faire. Tous ses amis étaient en couple et préparaient cette soirée depuis des semaines (voire des mois pour Blaise qui avait la ferme intention de demander Pansy en mariage et qui faisait tout pour atteindre la perfection), il ne pouvait donc décemment pas les déranger. Il grimaça devant une affiche géante, mouvante et parlante vantant les mérites d’une boutique de bijoux pour faire battre le cœur de l’heureux/se élu(e). Quelle fête stupide et niaise que la St Valentin. Comme si tout le monde ne savait pas que ce n’était qu’un prétexte de plus pour faire acheter des choses inutiles. Dépité par ces débordements d’amour et surtout de rose dans les rues sorcières, le blond se réfugia dans un pub qu’il connaissait bien et dont il espérait ardemment qu’il n’avait pas cédé à la mièvrerie ambiante. Il commanda une énorme pinte de bière afin d’y noyer son énervement face au décors saintvalentinesque du bar et se réfugia dans un coin plus ou moins épargné par la folie qui ne semblait épargner personne chassant sans pitié le petit cœur magique qui essaya de lui sauter dans les bras. Il en était à la moitié de son verre (et donc déjà un peu plus détendu) quand le carillon d’entrée résonna pour la troisième fois en cinq minute. A la différence des deux précédentes fois, aucune voix féminine ne s’extasia sur le décor siiiiiiiiiiiiii romantique approuvé par une voix mascuine. Non cette fois ci ce fut un cri de découragement qui s’éleva : « Oh non ici aussi !!! » Cette exclamation désespérée attira l’attention de Draco lui ayant rendu le nouvel arrivant fort sympathique. Il découvrit alors dans l’embrasure de la porte le héro su monde sorcier soigneusement emmitouflé dans un manteau noir et une écharpe multicolore visiblement tricotée à la main. Le blond se tendit par réflexe. Cela faisait longtemps qu’il n’entretenait plus de relation conflictuelle avec le brun, il avait d’ailleurs gagné bon nombre de ses procès grâce à ses témoignages, mais les vielles habitudes ne s’effacent pas comme ça et son corps réagissait toujours à la vue de son ancien ennemi. Alors que Potter commençait à se plaindre au patron de l’aspect de son établissement tout en passant sa commande, Draco se concentra sur la mousse de sa bière s’interrogeant sur ce qu’il allait bien pouvoir faire pour tuer le temps. Il avait entendu dire que les ‘Valentin Killers’ organisaient un rassemblement pour maudire ce jour de février et il était bien tenté d’aller les rejoindre quand quelque chose interrompit ses réflexions. « Pitié Malfoy, dit moi que je peux m’asseoir à ta table ! C’est la seule où une armée de petits cœurs n’attend pas pour me sauter à la gorge ! » L’interpellé releva la tête vers son interlocuteur puis vers les autres places libres pour constater qu’effectivement il était le seul que les petits accessoires magiques semblaient épargner. « Fais donc Potter, je m’en voudrais que le sauveur de notre monde meurt sous un amour un peu trop étouffant par ma faute. -Merci. S’exclama le brun en prenant place avec un soulagement évident qui fit rire le blond. -Alors qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu n’es pas en mission aujourd’hui ? -Non. Un de mes collègues vient de divorcer et il m’a supplié à genoux de le laisser bosser à ma place pour avoir de quoi s’occuper l’esprit. Mais toi, ça fait bien une éternité que personne ne t’a vu sans dossier à la main. -Je viens de plaider ma dernière affaire et je vais devoir attendre de nouveaux clients pour me remettre au travail. » La conversation continua ainsi quelques minutes jusqu’à ce que Harry, ayant vidé son verre, ne déclare : « Bien j’étais venu ici pour échapper à la St Valentin mais il semble que ce soit impossible. -A qui le dis-tu ? Je n’avais jamais remarqué que les sorciers étaient si niais. On se croirait dans un monde peuplé uniquement de poufsouffles. C’est invivable, heureusement que ce n’est qu’un jour par an. -Toi qui viens de serpentard, maison sérieuse entre toutes comme chacun de vous en est convaincu, tu dois bien connaître un endroit où l’amour et les couples n’auront pas investi les lieux. -Pourquoi le saurais-je ? Je n’ai pas sorti le nez de mes dossiers depuis assez longtemps pour ne pas connaître les bons lieux de sortie. Tu devrais peut-être aller au rassemblement des ‘Valentin Killers’ ça me semble tout indiqué. -Mauvaise idée, j’ai essayé l’année dernière et je me suis promis de ne plus y remettre les pieds tant que je tiendrait un tant soi peu à la vie. -Ce n’est pas très gryffondoresque tout ça. Comment une bande de sorciers frustrés peut-elle te faire craindre pour ta vie ? -Quand je suis arrivé sur place, ils se sont tous jetés sur moi et j’ai dû utiliser un sort de répulsion pour m’en débarrasser. » Draco contint avec peine un éclat de rire en imaginant la scène, et s’autorisa un petit sourire amusé de sorte que son image d’homme froid n’en prenne pas un coup. « Bon qu’est-ce que je vais faire moi maintenant ? demanda Harry pour lui-même en regardant en l’air. -Tu n’as qu’à venir chez moi. » Harry rebaissa la tête avec vigueur et le fixa comme s’il s’attendait à trouver quelqu’un d’autre à la place de son vis-à-vis. Ce dernier lui-même n’en revenait pas de ce qu’il venait de dire et envisageait fortement avoir été victime d’une possession éclair par un démon farceur fan du sauveur comme explication à ce phénomène. Mais il pouvait difficilement avouer cette faiblesse devant ces deux grands yeux verts qui ne le quittaient pas. -Tu es sérieux là ? -Il faut croire que oui. Ce n’est pas une idée si étrange. Nous essayons tous les deux d’échapper à la St Valentin et je ne compterais pas trop sur nos amis pour nous y aider, j’ai l’avantage d’habiter à deux pas d’ici et d’avoir une réserve d’alcool qui ne se décide jamais à baisser. Qu’en dis-tu ? -Pourquoi pas. Dans tous les cas j’aurais probablement passé ma soirée à boire alors autant le faire avec de la compagnie. -Quand on pense que deux apollons comme nous se retrouvent sans partenaires le 14 février, on est en droit de se demander où va le monde. Déclara Draco faussement tragique. Bien si nous allions fêter notre Sans Valentin ? » Plus tard dans la soirée : « Pottyyyyyy ! La bouteille veut plus verser dans mon verre ! -C’est normal Malfoy il n’y a plus rien dedans. -Oh quelle tristesse. Déclara le blond d’un air absent et profondément malheureux à la fois. Qu’est-ce que je vais faire alors ? » Sur cette question, Draco leva son aristocrate et charmant postérieur du tapis persans sur lequel il l’avait posé plus tôt, et s’approcha de l’auror d’un pas qui, des tréfonds de la brume alcoolisée qui encombrait son cerveau, lui paraissait tout ce qu’il y a de plus aristocrate. En bref, il titubait comme toute personne normalement constituée sous l’effet d’un trop grande dose d’alcool, à ceci prêt qu’il réussissait à garder le menton haut et l’air de supériorité qui le caractérisait. « Il me semblait pourtant que tu tenais mieux la boisson. Fit remarquer Harry quand son ex némésis vint d’effondrer (avec classe) en face de lui. Je suis déçu. -Contrairement à d’autres Potty, suivez mon regard (coup d’œil embué dans une direction indéterminée), MOI je prends mon travail au sérieux et je ne passe pas mon temps à m’amuser. Je n’ai pas le temps de me soûler avec les copains. -Ce qui explique peut-être la solitude d’un des apollons ce soir. Se moqua le brun en avalant un verre ». A ce stade de l’histoire il est bon de préciser que la résistance du survivant à l’élément alcool, n’est point dû à une quelconque vie débridée mais à une expérience ratée (selon leur point de vue) des jumeaux. Encore un peu plus tard : « C’est pas juste Malfoy. -Quoi ? -Je ne peux pas faire de surnom marrant avec ton nom de famille. -… (Long regard d’incompréhension^^) -Ben vi, toi tu peux m’appeler Potty mais Maly ça le ferait pas. (NdA : Comme quoi l’alcool fini par faire effet sur Ryry). » Draco regarda Harry avec un air d’extrême concentration, comme si ce que venait de dire ce dernier étais sujet à une intense polémique intérieure. Il resta ainsi quelques secondes fixant son vis-à-vis qui en faisait de même avec le plus grand sérieux. « Et voui Potty, la vie n’est pas facile. » Fut sa conclusion. Toujours plus tard : Les deux sorciers étaient maintenant étalés côte à côte sur le tapis persans du salon de la noble maison des Malfoy, chacun une bouteille en main et un sourire au lèvres. Ils portaient régulièrement le goulot des susdites bouteilles aux susdites lèvres sans se soucier de renverser une partie du liquide sur le magnifique objet qui leur servait provisoirement de couchage. Lorsque les bouteilles furent vides et les jeunes hommes trop peu sûr de leur sens de l’équilibre pour aller en chercher de nouvelles dans la réserve (qui en une soirée avait considérablement baissée), ils commencèrent à parler…autant que faire se peu dans l’état actuel des choses. « Potter ? -Hum. (ceci veut dire oui dans la langue du gars bourré qui comate^^). -T’es plutôt Valentin ou Valentine ? -Valentin. -Oh. » C’est ainsi que prit fin la conversation. Considérant le degré élevé d’alcool dans le sang des deux jeunes hommes, c’était déjà un miracle qu’ils aient put en faire autant. Beaucoup plus tard (ou plus tôt ça dépend des points de vue) : Le temps, le froid et la poussière sur le tapis aidant, le blond et le brun finirent par juger leur position bien inconfortable et, dés qu’ils eurent assez confiance en eux pour se lever, ils le firent dans le but de rejoindre le canapé. S’agrippant l’un à l’autre, et avançant avec précaution, ils arrivèrent finalement à destination sans trop s’être heurtés à la table basse. Harry répondit immédiatement à l’invitation des bras engageants du meuble et se laissa tombé lourdement sur les coussins avec une satisfaction intense. Draco quant à lui resta debout sur place et observa son invité. « Potter, tu sais que comme ça, avec tes zolis yeux verts un peu embués, tes joues rouges et ton sourire tout content, tu es vraiment attirant ? -Tu as trop bu, tu vois pas clair. -Hum, je crois bien que si. Répondit le blond en se penchant très prêt du visage de l’autre pour mieux le regarder. Tu es vraiment très beau, surtout quand tu es tout rouge comme une cerise…on en mangerait. » Draco rapprocha encore son visage de celui du brun et pendant un instant ils ne bougèrent plus se regardant dans les yeux avec une expression surprise et sérieuse à la fois. Puis ils comblèrent l’espace qu’il y avait entre eux de sorte que leurs lèvres s’effleurent…avant de s’écarter l’un de l’autre dans un mouvement parfaitement synchrone, comme touchés par la foudre. Mais qu’est-ce qu’ils étaient en train de faire ? La chaleur leur monta aux joues et leurs regards se perdirent dans la pièce se posant partout sauf sur l’autre. Harry était tout à sa contemplation d’une magnifique tringle de rideau en argent quand il entendit un bruit de froissement. Intrigué, il tourna la tête pour subir une déconnection neuronal définitive devant le spectacle qui s’offrait à lui. Draco Malfoy en personne se tenait assis sur le plancher, se débattant avec les manches de sa chemise, dernier élément du vêtement refusant de lâcher la prise qu’elles avaient sur le corps du jeune noble. « Malfoy, on peut savoir ce que tu fait ? -Il fait chaud ici. fut la seule réponse qu’il put obtenir. » Et le blond, qui venait de gagner sa bataille après moult grands mouvements maladroits, continua sa guerre contre la chaleur en s’attaquant cette fois-ci à ses chaussures puis ses chaussettes. Les muscles de son torse blanc s’activaient sous les yeux du sauveur dans une danse hypnotique et ce dernier ne pouvait détournait son regard de ce corps parfaits. Ce ne fut que lorsque les mains de Draco se portèrent à sa ceinture que le brun se décida à sortir de son état léthargique et à tenter d’interrompre ce strip tease pas très sensuel malgré la beauté du ‘‘danseur’’. « Malfoy arrête ça tout de suite ou je ne réponds plus de rien. (déjà qu’il avait du mal à contrôler sa parole…) -Hum, intéressant tout ça Potty. S’entendit-il répondre alors que les mouvements ralentissaient sans cesser. Et si ça ne me dérangeait pas que tu ne répondes plus de rien ? » Le propriétaire des lieux s’avança vers son hôte d’un pas sensuel (enfin, dans ce domaine l’esprit de Harry était quelque peu influencé par le petit nombre de vêtement qui couvrait le corps de Draco) pour…tomber sans connaissance dans les bras de ce dernier qui dessoûla en un instant. « Malfoy ? Hey Malfoy ! Qu’est-ce qui t’arrive ? » Des mots furent marmonnés que Potter compris miraculeusement et il prit la direction de la chambre la plus proche portant l’ex-serpentard du mieux qu’il le pouvait et pestant contre les gens qui ne savaient plus se tenir dés qu’ils buvaient un peu. Une fois arrivé au lit, il y déposa son fardeau (tout de même bien agréable) et décida qu’il était bien trop fatigué pour chercher la chambre d’ami. Il se contenta de retirer ses chaussures avant de prendre place au côté du blond. Fin du flash-back : « Oh Merlin ! Ça y est je me souviens ! Je crois que je préférais encore ne pas savoir. -Roh tu exagères, c’était une bonne soirée. -Merlin, Merlin, Merlin ! Comment est-ce que j’ai pu me déshonorer de la sorte ? » répondit le blond ignorant superbement sa réflexion. Il se rappelait parfaitement les évènements de la veille et il comprenait maintenant parfaitement l’affirmation selon laquelle l’ignorance avait du bon. Rhaaaa ! Fichue potion de rappeltout ! Il était bien mieux lui avant de prendre cet satané remède ! Harry lui fit un sourire bienveillant et tenta de le rassurer : « Tu sais Malfoy, nous faisons tous des choses plus ou moins difficile à assumer le lendemain sous l’effet de l’alcool. D’ailleurs vu la quantité que tu en as avalé, je m’étonne que tu n’aie pas fait pire. -Parce que c’était pas suffisant ? En plus je suis sûr que toute la famille Weasley, les pièces rapportées comprises, sera bientôt au courant de cette histoire. S’excita Draco complètement affolé. -Mais enfin calme toi. Je te promets que je ne dirai rien, ce qui se passe sous l’effet de l’alcool doit rester entre les personnes qui l’ont vécu. Déclara le brun très sérieux, arrêtant par là les plans de son compagnon pour échapper à la honte suprême en société (ouf il pouvait rester en Angleterre). -Tu me le redirais sous serment magique ? Ne me regarde pas avec ces yeux là ! Quelque soit la petite bêtise que tu ais pu faire elle ne peut pas être pire que mon comportement d’hier ! » Et le blond replongea dans le monde des souvenirs honteux sans se rendre compte que l’autre sorcier avait commencé à dire quelque chose. Il avait dit à Potter qu’il était attirant. Il avait à Potter qu’il était adorable. Il avait dit à Potter qu’on en mangerait. Mais surtout, il s’était déshabillé devant Potter ! Qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour faire une chose pareille ? Et il faillit s’arracher les cheveux en réalisant que s’il avait fait ça c’est parce que Potter était effectivement attirant, adorable et à croquer. Oh Merlin ! Il avait essayé de séduire Harry Potter, ex-gryffondor, sauveur du monde sorcier de son état et auror sacré le plus sexy de l’année par Sorcière Hebdo. Oh Merlin ! Oh Merlin ! Oh Merlin ! Il était sur le point de se taper la tête sur la table avec violence pour se punir d’avoir été si stupide quand les paroles du dit auror sexy se frayèrent un chemin jusqu’à son cerveau. « Et c’est à ce moment là que je suis monté sur la table pour féliciter Molly et Arthur d’avoir réussit à faire sept enfants aussi bandants. -Tu as fait quoi !?!? -Tu as très bien entendu, je ne répèterai pas. Je n’ai pas osé regarder les Weasley en face pendant des semaines après ça. Alors tu vois que ta petite régulation de température d’hier n’a rien de bien grave comparativement. -Dis comme ça… » Le silences s’installa entre eux, chacun plongé dans ses pensées. Ce fut Malfoy qui brisa le silence. « Dis moi, après une telle déclaration, comment se fait-il que tu ne te soit pas trouvé un Valentin parmi eux ? Ne me dis pas qu’ils sont tous hétéros. -Oh non loin de là. C’est juste que j’aurais l’impression de sortir avec un de mes frères et l’inceste ne m’a jamais tenté. Et puis, même si cela paraît difficile, il existe bien plus bandant qu’eux. -Qui donc ? » Mais la question resta sans réponse car le brun regardait par la fenêtre d’un air pensif. « Potty tu es toujours avec moi ? -Il fait super beau aujourd’hui. Ça te dirait qu’on aille se faire une bataille de boule de neige ? -Tu plaisantes j’espère. -Pas du tout, les conditions sont idéales et ton jardin est assez grand pour que ce soit drôle. Aller lâche ton café et vient. A moins que tu n’ais peur de perdre. -Un Malfoy n’a jamais peur. » Harry lui adressa alors un sourire rayonnant et sans savoir comment il y était arrivé, Draco se retrouva dans le parc du manoir sous un soleil éclatant, lancé à corps perdu dans la plus épique bataille de neige que l’on ait jamais vue, riant et criant comme un enfant. L’affrontement se termina se termina par une victoire in extremis du blond. Ce dernier en digne serpentard qu’il était avait fait croire à sa défaite en s’effondrant au sol sous une salve de boules blanches lancée par l’ennemi. Quand son adversaire s’était approché pour lui porter le coupe de grâce (une énorme masse de neige en pleine figure), il avait alors bondi sur lui pour le renverser dans la poudreuse ce qui avait provoqué le retournement de la masse blanche contre son propriétaire. Le vainqueur était maintenant à plat ventre et jouissait d’une vue imprenable sur le visage tout en rire du brun, ses yeux verts pétillants, ses joues rougies par le froid et ses cheveux couverts de la neige qui lui avait été destinée au départ. Hum un Potter glacé pour le déjeuner. Euh…ce n’est pas moi qui viens de penser ça. « Quelle St Valentin extraordinaire. Déclara Harry entre un éclat de rire et un sourire breveté Potter. -Sans Valentin, Harry. Sans Valentin. Le corrigea le blond. -Dis moi Draco ça te dirai qu’on refasse la Sans Valentin ensemble ? -Voyons, qu’est-ce qui te dis qu’un homme tel que moi sera encore célibataire dans un an ? -Hum oui c’est un problème. Alors nous n’avons qu’à faire ça tant que es encore libre. » Draco observa en silence le visage détendu de l’homme sur lequel il était confortablement installé remarquant la lueur inquiète au fond des iris verts. Il lui accorda alors un grand sourire et déclara : « Je n’accepterais qu’à une condition. Dis moi que quand tu parles de quelqu’un plus bandant que les Weasley c’est à moi que tu penses. » Ce fut au tour de Harry de rester silencieux, regardant Draco les yeux arrondis de surprise se demandant ce qu’il devait conclure de ce qu’il venait d’entendre. Puis, avisant l’air d’expectation du blond, il se relaxa et releva la tête pour murmurer à l’oreille de ce dernier : « Bien sûr. Comment peux-tu en douter. -Alors allons immédiatement fêter la sans Valentin. » décida le blond en se relevant et en entraînant le brun vers le manoir. La suite de cette histoire nous ne pouvons malheureusement la relater car les rayons de soleil, seuls témoins de la scène, se refusent à tout commentaire. FIN Voilà j'espère n'avoir perdu personne en route. N'hésitez pas à venir donné votre avis je suis ouverte à toute critique bonne ou mauvaise. Bonne vacances à ceux qui y sont courage aux autres. Gros Bisous Nightsky qui est à la bourre pour son sac. |