Alors alors: les personnages sont à Madame maman d'Harry Potter et le reste, il est à moiii n.n ! Sauf le "résumer" qui appartient à Damien Saez <3 ! Si non, ceci est corriger par Yume ! Vu que cétait court et qu'elle c'est proposer spontanément... ok, je me tait... Un silence de mort
Lourd, glacé.
La bruine fine, qui mêlait le sang et la boue, recouvrait les corps d'une couche brune. Et l'odeur de la mort, celle qui plane, heureuse, avec ses corbeaux. Ce n'était plus un champ de bataille, c'était juste un immense charnier.
Il glissait dans la boue, ses mains s'accrochant parfois dans les chairs froides. Ses yeux fouillaient le sol, dans l'espoir infime d'apercevoir l'éclat des cheveux blonds de l'Autre.
<< Draco ? Malfoy répond bordel ! >>
Là ! Allongé parmi tant d'autres, le jeune homme se laissa tomber à genoux, ramenant doucement le corps brisé près de lui, ne serrant pas, ayant peur de blesser un peu plus son ange. Une main froide s'accrocha faiblement à son poignet.
Un souffle irrégulier dans son cou, sur sa gorge, un murmure à peine intelligible, de vagues pardons, à peines compris, brouillés par les sifflements des poumons perforés… Des pardons qu’Harry n'entendit pas.
Il défit rapidement sa lourde cape gorgée d'eau et tenta de la passer autour du corps qu'il blottissait. Un faible gémissement de douleur lui répondit. Harry enfouit son visage dans le cou pâle, tentant de s'imprégner de l'odeur douce si habituel chez le jeune homme mais de sa peau poisseuse, il ne perçut que l’odeur âcre du sang et de la sueur. Les cheveux blonds trempés par le liquide écarlate s'accrochaient à son front, mais le jeune homme ne tenta même pas de les enlever.
<< Ça va aller Draco, les secours vont bientôt venir... tu les entends ? >>
Au fond de lui, la peur lui rongeait les entrailles. Il avait besoin de croire que les secours allaient arriver, qu'ils seraient là à temps, pour lui. Il avait tellement besoin d'y croire. Alors il chantonna, tout bas, imitant le murmure des sirènes des pompiers. Se balançant lentement, sans s'en rendre compte, berçant son ange.
Plusieurs heures, ou peut-être juste dix minutes passèrent. Plus aucun souffle ne venait caresser sa peau. Mais il chantonnait quand même. Il attendait quand même, les yeux grands ouverts. Il ne pleurait pas. Il n'y avait pas de raison de pleurer, les secours allaient arriver. Il embrassait presque mécaniquement la gorge ou aucun pouls ne battait, serrant contre lui un corps qu'aucun tremblement n'agitait.
Et au loin, les sirènes hurlaient en silence. Je sais, je sais, c'est court, pas très joyeux et tout et tout mais tant pis... reviews ? |